100e anniversaire de Tel-Aviv et célébrités

Jane Fonda, Danny Glover et Eve Ensler ont rejoint la liste grandissante d’artistes qui ont décidé de boycotter le festival du film de Toronto en raison d'un programme en l'honneur du 100e anniversaire de Tel-Aviv, expliquait vendredi le blogueur Perez Hilton.

Les trois vedettes ont ajouté leurs noms à une lettre destinée aux responsables du festival affirmant que Tel Aviv a été construite par la violence, en ignorant la souffrance "de milliers d'anciens résidents et leurs descendants," indique Hilton.

Plusieurs films israéliens sont actuellement projetés dans la nouvelle Cité du festival qui célèbre cette année le centenaire de Tel Aviv.
Le critique culturel, Naomi Klein, et le réalisateur John Greyson font partie de ceux qui avaient déjà annoncé leur protestation contre l'hommage à Tel-Aviv.

Le rabbin Marvin Hier, qui a déjà gagné deux oscars et a fondé le Centre Simon Wiesenthal, a qualifié le boycott "d’attaque contre le cœur et l'âme d'Israël." :rolleyes:

«Les gens qui soutiennent des lettres de ce genre sont des gens qui ne supportent pas une solution à deux Etats", :eek: aurait-il déclaré, d’après le blog d’Hilton.

"En remettant en cause la légitimité de Tel Aviv, ils soutiennent une solution à un Etat, ce qui signifie la destruction de l'État d'Israël. Je félicite les organisateurs du festival qui célèbre le 100e anniversaire de Tel-Aviv. Si chaque ville du Moyen-Orient était aussi diverse au niveau culturel, et aussi ouverte à la liberté d'expression que Tel Aviv, alors la paix serait installée depuis longtemps au Moyen-Orient».

Jane Fonda, 72 ans, était une actrice très connue dans les années 1960, mais depuis elle connue pour son militantisme politique, y compris son opposition à la guerre du Vietnam et celle d'Irak.

Glover, qui est probablement le mieux connu comme étant le partenaire de Mel Gibson dans les quatre films « L’Arme Fatale » est également actif politiquement depuis la fin de ses études. Il a fait la Une des journaux en 2006 quand il s’est rendu au Venezuela avec un groupe de célébrités pour exprimer sa solidarité avec le président Hugo Chavez.

Ensler, dont le père serait juif, est un dramaturge et militant américain qui a écrit « Les Monologues du Vagin ».
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=12634&type=communique&lesujet=Boycott
 

harissagirl

Quidquid latine dictum sit, altum sonatur
VIB
«Les gens qui soutiennent des lettres de ce genre sont des gens qui ne supportent pas une solution à deux Etats", aurait-il déclaré, d’après le blog d’Hilton

lool


c ' est avec ce genre d action minime au 1 er abord que cet état anormal ne sera jamais normalisé

Respect à tous et quel courage à Hollywood ça doit pas etre facile .

A ce propos , je vous conseille de bouquin de Marion sigaut , du kibboutz à l' intifada .

C 'est une fille qui est passée d un pro sionisme extreme ( elle a vécu dans un kibboutz , a appris l' hébreu et a meme failli se convertir ) à la défense des palestiniens quand elle a enfiin compris la réalité de ce régime d apartheid .
 
LA FACE SOMBRE DE TEL-AVIV LA BLANCHE

1909 - 2009 : centième anniversaire de la fondation de Tel-Aviv, cette ville qui exprime la modernité de l’établissement sioniste, ville née du sable et de la mer, ville qui serait, selon l’imagerie sioniste, pure de toute spoliation des Palestiniens.

L’histoire est loin d’être aussi belle que le dit cette présentation.

Tel-Aviv s’est construite contre la ville palestinienne de Jaffa qui fut l’un des centres de la vie culturelle palestinienne et les sables sur lesquels elle s’est édifiée portaient des villages palestiniens qui ont été détruits pour faire place à la nouvelle ville. Tel-Aviv est loin d’être aussi pure qu’on la présente et s’inscrit dans la conquête de la Palestine. Il faut ici rappeler que 1909 se situe à l’époque de la deuxième alyah (vague d’immigration), celle des cadres du mouvement sioniste qui viennent s’établir en Palestine pour y construire l’Etat des Juifs.

En ce sens on peut considérer Tel-Aviv comme le symbole de la conquête.

...//...

La ville de Jaffa fut conquise en 1948 par les organisations paramilitaires juives et soixante quinze pour cent de la ville a été détruite. Le nombre de ses habitants est alors passé de 60 000 à 4 000, ces derniers autorisés à résider dans deux quartiers de la ville, Ajame et Jeballah. Quant à la Vieille Ville, elle a été vidée de ses habitants pour devenir un centre touristique, où les propriétaires palestiniens des galeries d’art ont été dépossédés au profit des artistes sionistes. Ainsi disparaît toute trace de la culture palestinienne pour laisser la place aux conquérants.

Quant aux noms arabes des rues, ils ont été effacés et remplacés par des noms plus « présentables ». Ce qui permet d’occulter que la vie culturelle tant vantée de Tel-Aviv s’est construite sur l’élimination de la culture palestinienne.

Ainsi disparaît une ville, Jaffa, et tout son passé pour laisser place à la ville nouvelle de Tel-Aviv

la suite :

http://www.eutopic.lautre.net/coordination/spip.php?article4721
 
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