15 ans de prison pour Khalid Oudghiri, ex PDG d'Attijariwafa Bank

L'ex PDG d'Attijariwafa Bank, Khalid Oudghiri, a été condamné hier à 15 ans de prison, par la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca et à une amende de 5.000 dirhams pour complicité de faux et escroquerie. Jugé par contumace, Khalid Oudghiri était poursuivi pour avoir exercé des contraintes et des pressions sur la personne d'Abdelkrim Boufettas, pour que ce dernier accorde "des pots de vin à un responsable d'une banque", selon des sources judiciaires. Le notaire Mohamed Hajri, condamné (...)-National/ Droits et Justice, Attijariwafa bank, Khalid Oudghiri

15 ans de prison pour Khalid Oudghiri, ex PDG d'Attijariwafa Bank...
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
L'ex PDG d'Attijariwafa Bank, Khalid Oudghiri, a été condamné hier à 15 ans de prison, par la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca et à une amende de 5.000 dirhams pour complicité de faux et escroquerie. Jugé par contumace, Khalid Oudghiri était poursuivi pour avoir exercé des contraintes et des pressions sur la personne d'Abdelkrim Boufettas, pour que ce dernier accorde "des pots de vin à un responsable d'une banque", selon des sources judiciaires. Le notaire Mohamed Hajri, condamné (...)-National/ Droits et Justice, Attijariwafa bank, Khalid Oudghiri

15 ans de prison pour Khalid Oudghiri, ex PDG d'Attijariwafa Bank...

il n'ya pas de fait de corruption au maroc:rolleyes:

c'est bladi-robot qui a dit:D
 
L'ex PDG d'Attijariwafa Bank, Khalid Oudghiri, a été condamné hier à 15 ans de prison, par la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca et à une amende de 5.000 dirhams pour complicité de faux et escroquerie. Jugé par contumace, Khalid Oudghiri était poursuivi pour avoir exercé des contraintes et des pressions sur la personne d'Abdelkrim Boufettas, pour que ce dernier accorde "des pots de vin à un responsable d'une banque", selon des sources judiciaires. Le notaire Mohamed Hajri, condamné (...)-National/ Droits et Justice, Attijariwafa bank, Khalid Oudghiri

15 ans de prison pour Khalid Oudghiri, ex PDG d'Attijariwafa Bank...

Pour escoquerie il s'est chopé 35.000.000 de dhs?

Moi j'aimais bien les pubs au Maroc, 'zaarma la banque des jeunes lol)

SLM
 
L'ex PDG d'Attijariwafa Bank, Khalid Oudghiri, a été condamné hier à 15 ans de prison, par la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca et à une amende de 5.000 dirhams pour complicité de faux et escroquerie. Jugé par contumace, Khalid Oudghiri était poursuivi pour avoir exercé des contraintes et des pressions sur la personne d'Abdelkrim Boufettas, pour que ce dernier accorde "des pots de vin à un responsable d'une banque", selon des sources judiciaires. Le notaire Mohamed Hajri, condamné (...)-National/ Droits et Justice, Attijariwafa bank, Khalid Oudghiri

15 ans de prison pour Khalid Oudghiri, ex PDG d'Attijariwafa Bank...

Je pense qu'il s'agit d'un règlement de comptes au plus haut sommet de l'Etat... Oudghiri était l'ancien patron d'AttijariWafa, filiale de l'ONA, et l'avait développé au point d'en faire la filiale la plus profitable du Groupe.

Voici le passage d'un article de Tel Quel 18 juillet 2009 qui relatait les relations difficiles entre Oudghiri et ses supérieurs.

"Oudghiri se permet alors de devenir critique vis-à-vis de ses actionnaires et patrons. Dans les salons casablancais, il dénigre la stratégie de l’ONA et sous-entend que le groupe ne repose que sur la filiale qu’il dirige. Il peste ouvertement contre le “gouffre financier” qu’est
devenu Wana, au grand dam du duo Majidi-Bouhemou qui fondait de grands espoirs sur la filiale télécoms du groupe.
Oudghiri pousse même l’audace jusqu’à menacer de fermer le robinet des crédits à
Wana. Pire encore, aux yeux de ses patrons, le banquier à succès, devenu une véritable
icône pour la presse, réussit à établir ses propres connexions au Palais, en courtcircuitant
Majidi. Sa proximité grandissante avec El Himma, l’autre ami intime de Sa Majesté, n’y est peut-être pas étrangère…

C’en est trop, en tout cas, pour le secrétaire particulier du roi. Le mensuel Economie
& Entreprises rapporte que Oudghiri se serait plaint à El Himma de la maladresse avec laquelle Majidi et son équipe tentent d’évincer Axa et Auchan, les partenaires français stratégiques de l’ONA. L’affaire tourne mal.
En janvier 2007, El Himma convoque Majidi dans son bureau au ministère de l'Intérieur. En présence de Yassine Mansouri, patron des renseignements extérieurs du royaume (et autre ami d’enfance du roi), El Himma “savonne” le PDG de Siger en lui agitant sous les yeux, pour ainsi dire, des rapports des services secrets français qui se plaignent de la mauvaise fortune faite à leurs entreprises au Maroc. De cet échange acerbe, radio-sérail ne retiendra qu'une chose : Majidi a été “remis à sa place” par son rival, devant témoins. Un affront impardonnable… dont Oudghiri, accusé à tort ou à raison d’en être le déclencheur, ne tardera pas à faire les frais. Il faut croire que ses connexions au Palais n’étaient pas plus fortes que celle de Majidi…

Malgré les bénéfices astronomiques qu’il dégage, malgré ses succès, tant dans la sphère économique marocaine qu’internationale, le banquier finira par démissionner le 24 mai 2007.
“Pour des raisons qui lui sont propres”, estimera nécessaire de préciser son remplaçant par intérim.

Nul doute, bien entendu, que Oudghiri a été sèchement éjecté par le duo Majidi-Bouhemou,
dont il avait fini par oublier qu’ils étaient ses patrons. Le jour de son départ, aucun pot d’adieu n’est organisé, aucun communiqué élogieux n’est émis pour saluer le travail de celui qui a triplé les bénéfices de la banque royale. La presse, tout comme la communauté des affaires, ne comprend pas. Certes, de l’avis général, le banquier est un homme arrogant,
hautain et cassant. Mais ce n’est pas une raison pour chasser quelqu’un aussi violemment. Pas à ce niveau, pas avec ces résultats mirobolants. Tout de même ébranlé par la campagne de presse féroce qui le vise, Majidi cherchera plus tard à se 5 août justifier.

A mots couverts, son entourage évoquera de sombres malversations, notamment
liées à la présence d’Attijariwafa en Tunisie. Des malversations dans lesquelles Oudghiri serait personnellement impliqué… Mais jamais aucune preuve ne sera apportée à ces allégations. La vindicte de ses ennemis poursuivra le banquier jusqu’en Arabie Saoudite, où il
réussira à se caser à la tête d’une “banque islamique”. Début 2009, Oudghiri sera ainsi cité dans une rocambolesque affaire de corruption, et un mandat d’amener sera même émis par un juge casablancais à son encontre. Aujourd’hui encore, après avoir été poussé à la porte de sa banque saoudienne dans des circonstances non élucidées, Khalid Oudghiri se
garde bien de rentrer au Maroc…"
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Tout le monde sait que derrière cette sombre affaire, comme toutes les décisions de nomination, autant que ceux de limogeage dans le top management de l'ONA-SNI, Siger,... l'ombre de Majidi n'est jamais loin...La dernière en date est la nomination de Belghazi, suite à l'éviction de Bendidi qui n'avait semble t il aucun fondement, si ce n'est que Bendidi a toujours été proche de Oudghiri....

C'est ainsi aussi qu'avec Bouhemou, la fusion ONA et SNI a été opéré...
 
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