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20 février: grande marche nationale la semaine prochaine
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[QUOTE="incognito, post: 8962724, member: 438"] l'édito de dilami aujourd'hui est très intéressant : Survie Pratiquement les trois quarts des Marocains inscrits ont voté lors du référendum. Une quasi-unanimité s’est dégagée en faveur de la nouvelle constitution, en faveur du changement. Voilà une conjonction rare. Aussi cette conjonction doit-elle se traduire dans les faits. Et ce, le plus rapidement possible. Il serait, il est dangereux pour le pays de retarder les élections et la mise en place des institutions résultant de ce nouveau texte, si fortement approuvé. En effet, nous voyons tous qu’il y a péril en la demeure: le gouvernement s’est débandé, incapable même d’assurer la gestion des affaires courantes. Chacun le constate et s’en plaint tous les jours: l’économie se paralyse peu à peu, les désordres s’installent un peu partout, nul ne prend plus de décision, les déficits ne sont plus tenus par personne, les chantiers sont à l’arrêt… Les effets désastreux de l’attentisme politique seront très durs à corriger et à remonter. Il faut que les élections aient lieu en octobre, que le nouveau parlement s’installe, que le nouveau gouvernement désigné selon la nouvelle constitution soit formé, sinon le Maroc est en danger grave. Ceux qui plaident pour retarder les élections sont inconscients des réalités du pays et des attentes réelles de la population. Cette attitude dilatoire est injustifiable. Elle est criminelle. Si les élections sont retardées ou renvoyées, alors l’enthousiasme et les effets bénéfiques des réformes seraient perdus. La voie choisie par le Maroc, celle de l’ouverture, du changement et de la démocratisation, doit faire rebondir le pays selon un nouveau mode de fonctionnement, avec des ressorts plus modernes, plus forts. On peut comprendre que ceci effraie une partie des élites installées, mais il est hors de question de les suivre sur le terrain de leurs peurs. Il ne s’agit pas d’un simple débat de politique politicienne. Nous, les Marocains, jouons là notre survie économique et sociétale. [/QUOTE]
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