Le 22ème Sommet arabe s'est ouvert samedi à Syrte, avec la participation de chefs d'Etat et de délégations des 22 Etats membres de la Ligue arabe.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI nsroulah est représenté à ce sommet par SAR le Prince Moulay Rachid, qui était arrivé vendredi soir à Syrte.
22e Sommet arabe ordinaire, prévu samedi et dimanche.Le sommet arabe devrait examiner des dossiers aussi importants que la situation en Palestine, la question d'Al Qods, l'Initiative arabe de paix et la dynamisation de l'action arabe commune.
Les travaux du 22ème sommet de la Ligue des Etats arabes (LEA), démarreront samedi à Syrte, centre de la Libye, sur fond de renaissance de l'esprit nationaliste des Arabes et de défi pour la nation arabe notamment en Palestine, en raison du refus d'Israël de respecter les résolutions internationales.
Israël poursuit aussi sa politique d'expansion au détriment des terres palestiniennes à travers la construction de colonies et l'obstruction des hauts lieux saints islamiques dans la ville d'Al-Qods (Jérusalem), dans le cadre d'un plan de judaïsation de cette cité pour en faire la capitale éternelle de l'Etat hébreu, rappelle-t-on.
La question d'Al-Qods s'est imposée avec force avant le démarrage du sommet et était présente jeudi sur la table du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères.
Le secrétaire du comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Moussa Koussa, a vigoureusement condamné les politiques israéliennes en Palestine.
"Les opérations de génocide ainsi que les tueries, les destructions, l'embargo et la famine dont est victime le peuple palestinien sont sans précédent dans le monde et représentent, sans nul doute, une période sombre dans l'histoire de l'humanité", a-t-il affirmé.
"Ces politiques exigent des Arabes à agir efficacement pour lever le blocus, mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et empêcher la judaïsation de la ville d'Al-Qods et le sabotage des lieux saints islamiques", a-t-il estimé.
Les travaux du Conseil indiquent que l'ensemble des pays arabes s'accordent sur la nécessité de protéger Al-Qods et de contrer la campagne israélienne.
Dans les coulisses, des informations font état d'un soutien financier de 500 millions de dollars à cette cause et la saisine de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, ainsi que les tentatives d'exploitation des divergences entre Américains et Israéliens relatives à la construction de nouvelles colonies.
Cependant, la plupart des pays arabes notent que ces divergences ne sont qu'un simple nuage d'été, vu que le Congrès américain a renouvelé son soutien absolu à Israël, au moment où le chef de l'exécutif israélien, Netanyahou, a affirmé à son retour jeudi soir de Washington qu'il poursuivrait sa politique de colonisation.
Les observateurs estiment que le consensus arabe sur la nécessité de protéger Al-Qods et ses lieux saints et d'empêcher leur judaïsation, ne constitue pas la limite du conflit avec Israël qui opère pour empêcher la création d'un Etat palestinien.
La question palestinienne a toujours dominé au fil de l'histoire les sommets arabes et est placée à la tête des sujets inscrits dans leur ordre du jour.
Mais elle reflétait, depuis la signature en 1979 de l'Accord de paix entre l'Egypte et Israël, puis entre la Jordanie et Israël, la profondeur des divergences entre les Arabes sur cette question.
Toutefois, de nombreux Arabes estiment qu'il est impossible d'agir collectivement, au niveau arabe, sur cette question surnommée "La cause centrale", d'autant plus que l'Egypte y impose un veto et 'uvre à empêcher toute partie arabe de l'évoquer.
Le 22ème sommet arabe se penchera aussi sur des dossiers complexes dont la situation en Irak et en Somalie, et notamment le dossier de la sécurité nationale arabe et la large propagation des mouvements extrémistes dans l'espace arabe.
Les dossiers économiques occuperont aussi une place prépondérante au sommet de Syrte à la lumière de la réunion du Conseil économique et social de la Ligue arabe.
Ils concerneront en particulier l'ouverture de l'espace aérien arabe, la connexion terrestre entre les différents pays arabes, la consolidation de la mise en oeuvre de l'accord relatif à la création d'une zone de libre-échange arabe et l'évolution vers l'Union douanière en prélude à l'institution d'un marché arabe commun.
Par Ali Dellali - Pana 27/03/2010
Sa Majesté le Roi Mohammed VI nsroulah est représenté à ce sommet par SAR le Prince Moulay Rachid, qui était arrivé vendredi soir à Syrte.
22e Sommet arabe ordinaire, prévu samedi et dimanche.Le sommet arabe devrait examiner des dossiers aussi importants que la situation en Palestine, la question d'Al Qods, l'Initiative arabe de paix et la dynamisation de l'action arabe commune.
Les travaux du 22ème sommet de la Ligue des Etats arabes (LEA), démarreront samedi à Syrte, centre de la Libye, sur fond de renaissance de l'esprit nationaliste des Arabes et de défi pour la nation arabe notamment en Palestine, en raison du refus d'Israël de respecter les résolutions internationales.
Israël poursuit aussi sa politique d'expansion au détriment des terres palestiniennes à travers la construction de colonies et l'obstruction des hauts lieux saints islamiques dans la ville d'Al-Qods (Jérusalem), dans le cadre d'un plan de judaïsation de cette cité pour en faire la capitale éternelle de l'Etat hébreu, rappelle-t-on.
La question d'Al-Qods s'est imposée avec force avant le démarrage du sommet et était présente jeudi sur la table du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères.
Le secrétaire du comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Moussa Koussa, a vigoureusement condamné les politiques israéliennes en Palestine.
"Les opérations de génocide ainsi que les tueries, les destructions, l'embargo et la famine dont est victime le peuple palestinien sont sans précédent dans le monde et représentent, sans nul doute, une période sombre dans l'histoire de l'humanité", a-t-il affirmé.
"Ces politiques exigent des Arabes à agir efficacement pour lever le blocus, mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et empêcher la judaïsation de la ville d'Al-Qods et le sabotage des lieux saints islamiques", a-t-il estimé.
Les travaux du Conseil indiquent que l'ensemble des pays arabes s'accordent sur la nécessité de protéger Al-Qods et de contrer la campagne israélienne.
Dans les coulisses, des informations font état d'un soutien financier de 500 millions de dollars à cette cause et la saisine de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, ainsi que les tentatives d'exploitation des divergences entre Américains et Israéliens relatives à la construction de nouvelles colonies.
Cependant, la plupart des pays arabes notent que ces divergences ne sont qu'un simple nuage d'été, vu que le Congrès américain a renouvelé son soutien absolu à Israël, au moment où le chef de l'exécutif israélien, Netanyahou, a affirmé à son retour jeudi soir de Washington qu'il poursuivrait sa politique de colonisation.
Les observateurs estiment que le consensus arabe sur la nécessité de protéger Al-Qods et ses lieux saints et d'empêcher leur judaïsation, ne constitue pas la limite du conflit avec Israël qui opère pour empêcher la création d'un Etat palestinien.
La question palestinienne a toujours dominé au fil de l'histoire les sommets arabes et est placée à la tête des sujets inscrits dans leur ordre du jour.
Mais elle reflétait, depuis la signature en 1979 de l'Accord de paix entre l'Egypte et Israël, puis entre la Jordanie et Israël, la profondeur des divergences entre les Arabes sur cette question.
Toutefois, de nombreux Arabes estiment qu'il est impossible d'agir collectivement, au niveau arabe, sur cette question surnommée "La cause centrale", d'autant plus que l'Egypte y impose un veto et 'uvre à empêcher toute partie arabe de l'évoquer.
Le 22ème sommet arabe se penchera aussi sur des dossiers complexes dont la situation en Irak et en Somalie, et notamment le dossier de la sécurité nationale arabe et la large propagation des mouvements extrémistes dans l'espace arabe.
Les dossiers économiques occuperont aussi une place prépondérante au sommet de Syrte à la lumière de la réunion du Conseil économique et social de la Ligue arabe.
Ils concerneront en particulier l'ouverture de l'espace aérien arabe, la connexion terrestre entre les différents pays arabes, la consolidation de la mise en oeuvre de l'accord relatif à la création d'une zone de libre-échange arabe et l'évolution vers l'Union douanière en prélude à l'institution d'un marché arabe commun.
Par Ali Dellali - Pana 27/03/2010