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2500 fécondations in vitro réalisées chaque année au Maroc
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[QUOTE="kamomille, post: 5495267, member: 54813"] Questions à Pr Youssef Boutaleb, Ancien médecin chef du Service de gynécologie-obstétrique du C.H.U : 'Le Maroc a besoin d’une commission d’éthique pour contrôler les utilisations d’ovocytes et de sperme' On dirait qu’au Maroc la fécondation in vitro tend à se banaliser… Le premier bébé-éprouvette au Maroc remonte à 1990, après une longue période de travail. L’opération s’est déroulée par mes soins. La presse, je m’en rappelle, en avait fait ses gros titres. Et les Marocains, surtout les couples infertiles, avaient accueilli l’événement avec beaucoup d’espoir. Il faut savoir que la plus grave maladie, avec le cancer, qui peut toucher un couple, est la stérilité. C’est un grand handicap. Elle est l’une des causes principales du divorce au Maroc, et des problèmes conjugaux. La FIV est entrée maintenant dans les mœurs médicales. Mais le monde scientifique veut aller plus loin, et des recherches améliorent la technique, pour éviter d’implanter des embryons douteux, en sélectionnant les plus performants parmi eux, pour éviter certaines maladies héréditaires. A partir d’un embryon de plusieurs cellules, les blastomères, on peut prélever une cellule à un certain âge de cet embryon, et en faire son patrimoine génétique pour savoir s’il a une maladie ou pas. De cette façon, on n’implantera qu’un seul embryon, et le plus sain. C’est vers cette voie qu’on doit s’acheminer. Le taux de réussite au Maroc ? Tout dépend de l’équipe et de son excellence. Dans un milieu de culture pauvre, on aura un taux de réussite qui n’est pas bon, mais dans un très bon milieu de culture, le taux de réussite sera évidemment meilleur. Il y a là une petite cuisine intérieure. C’est à peu-près comme si vous disiez quel est le taux de réussite d’un tagine que vous préparez : ça dépend de votre talent de cuisinier, des ingrédients que vous mettez dedans et de la cuisson. Exemple : si l’aiguille avec laquelle on pique l’ovocyte pour injecter le spermatozoïde perce un un gros trou, on risque d’avoir un embryon défectueux. Des banques de sperme et des mères porteuses, chose possible au Maroc ? Maintenant on peut en effet congeler des ovocytes, du sperme, voire des embryons, pour plusieurs années. Mais tout dépend de leur utilisation ultérieure. Nous avons besoin d’une commission d’éthique pour contrôler tout cela. J’ai toujours dit dans les congrès : attention, à la moindre erreur, on ne peut pas recourir à cette technique de FIV pour secourir les couples infertiles. Dans notre pays, il ne doit pas y avoir de mères porteuses, ni de banques de sperme ou d’embryons. Si on veut avoir une certaine autonomie marocaine dans ce domaine, soyons vigilants. Les médecins aussi peuvent tricher, tout le monde est en quête d’enrichissement. Si on a la foi, un peu de bon sens et de compassion, on doit aider ces gens qui souffrent de stérilité, mais dans un cadre éthique, qui respecte nos valeurs religieuses. Témoignage :La technique de la fécondation in vitro peut réussir comme elle peut échouer Ce fut un fiasco, pour Rabéa et Ahmed. Elle a 40 ans, lui 50. Après deux grossesses extra-utérines qui ont débouché sur des fausses couches, la femme, conseillée par son gynéco, essaie la méthode de l’insémination. Après trois séances, rien. Sachant que les dépenses sont exorbitantes : des injections à 1200 DH chacune, l’insémination à 3500 DH dans le labo… En dernier recours, en 2002, on leur conseille une fécondation in vitro. Pendant vingt jours, avant l’intervention, elle suit un traitement hormonal à l’aide d’injections qui coûtent 1 400 DH pièce. Et il fallait les acheter auprès d’une clinique indiquée par le gynéco. «Je me rappelle très bien de ce jour. L’angoisse me tenaillait une fois à l’intérieur de la clinique. Ce qui m’a beaucoup intrigué c’est qu’il n’y a pas eu d’enregistrement à la réception. On nous a simplement indiqué le montant de l’opération : 24 000 DH, et ils nous ont conduits, mon mari et moi, dans un sous-sol. On m’a anesthésiée. Ça a duré de 8 à 11 heures. Me voilà en dehors de la clinique, contente d’avoir cette fois-ci un embryon à l’intérieur de l’utérus, et non pas à l’extérieur. Le soir, des douleurs me saisissent au bas du ventre, j’avais l’impression que j’allais accoucher le jour même». Le lendemain, elle prend la direction de la clinique : la fécondation tourne court. Ce qui a surtout scandalisé cette femme ce sont les conditions du déroulement de l’opération. Elle s’est passée dans la quasi-clandestinité, le couple n’a même pas eu droit à une facture après avoir déboursé 24 000 DH. lavieeco : 30.03.2009 - 08:20:00 [/QUOTE]
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