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300, la naissance d'un empire: pour vaincre, il faut trahir
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[QUOTE="Babouchemasquee, post: 12621406, member: 365381"] La crédulité de Xerxès En réalité, ce n'est pas la mort héroïque des Spartiates qui va inspirer la coalition grecque, mais la trahison qu'ils ont subie. Alors que la flotte et l'armée terrestre perses sont aux portes d'Athènes et que la défaite semble imminente, le peuple hellénique confie le commandement au général athénien Thémistocle. Respecté et malin, il sait que s'il brise les navires ennemis, la guerre sera gagnée. En effet, les troupes de Xerxès consomment des millions de litres d'eau par jour, sans compter le blé, la viande et le fourrage. Les navires de guerre et les régiments au sol sont suivis de près par des centaines de bateaux ravitailleurs. Une dépendance déterminante dans la suite des événements. Thémistocle décide de concentrer ses troupes sur l'île de Salamine et se prépare à livrer combat aux Perses sur la mer. Une nouvelle fois, les Grecs se servent d'un mince détroit pour limiter la supériorité numérique de leurs adversaires. Un soir, le général athénien met au point une tactique rusée pour pousser Xerxès à commettre une erreur fatale. Il envoie un esclave dire au "Grand Roi" qu'il comprend sa puissance et veut devenir son ami, mais, surtout, qu'il est prêt à trahir les siens. Thémistocle promet à Xerxès la victoire s'il attaque immédiatement les Grecs à Salamine. Il lui fait même parvenir dans une lettre le plan détaillé de la retraite grecque. Le roi perse ne doute pas un instant et y voit une occasion en or. Il a déjà eu affaire à un traître aux Thermopyles. Convaincu, il décide de frapper comme indiqué. Il dirige sa flotte exactement là où Thémistocle le voulait. Le stratège connaît les moindres détails de ce détroit, ses vents et ses cours d'eau. Il positionne ses bateaux et se prépare à donner une charge impitoyable. Les quelque 400 navires perses sont pris au piège. Incapables de manoeuvrer, ils se font enfoncer par les flancs, briser en mille morceaux. Les vaisseaux coulent, la plupart des hommes ne se battent même pas. Ceux qui parviennent à éviter la noyade sont pris à l'abordage par les hoplites qui font un massacre. Du haut du mont Ægialée, où il a posé son trône, Xerxès assiste à la mort de 60 000 Perses. Vexé et humilié, il est contraint de faire évacuer le gros de son armée, car il est devenu impossible de maintenir une force aussi colossale en Grèce sans pouvoir la ravitailler. La perte du contrôle des mers met l'ensemble de ses troupes en danger. La victoire grecque Xerxès choisit son cousin Mardonios pour poursuivre la guerre avec 50 000 hommes à terre. Les Grecs, eux, marchent d'un même pas pour former une armée qui combattra les Perses près de la cité de Platée. Au cours de l'été -479, Sparte forme un contingent de 5 000 de ses meilleurs guerriers, tandis qu'Athènes lève 8 000 hoplites. Cette coalition se voit renforcer par des soldats des autres cités et une quinzaine de milliers d'esclaves à qui on promet la liberté en échange. À la tête des troupes grecques, le Spartiate Pausanias, guerrier et fin diplomate qui parvient à fédérer sous son commandement les différentes cités. Après 12 jours d'observation, Pausanias lance une attaque éclair. Moins bien équipés et moins bien organisés, les Perses se font massacrer par les hoplites spartiates qui donnent leur pleine mesure. Mardonios meurt et le peu de survivants se disperse. Seuls 1 000 Grecs trouveront la mort. Écrasé par cette ultime victoire, Xerxès ne menacera plus jamais la Grèce. Par Marc FAYAD sour Lepoint [/QUOTE]
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