Une discrète réunion s'est tenue lundi 30 mars à l’Élysée réunissant plusieurs ministres et experts. Il a été décidé, via une ordonnance, de mettre fin aux 35 heures et de simplifier les licenciements. Une façon de mettre le turbo sur la réforme du marché du travail.
Lundi soir, une réunion totalement secrète s'est tenue à l'Élysée autour du président de la République. Elle réunissait le Premier ministre Manuel Valls, les ministres des Finances et de l'Economie, Michel Sapin et Emmanuel Macron; le ministre du Travail François Rebsamen; le président du Medef, Pierre Gattaz; Jacques Attali, auteur de plusieurs rapports sur les réformes structurelles à mener; Denis Kessler, président du groupe de réassurance Scor, ancien vice-président du Medef et chantre du libéralisme à la française; Jean Tirole, prix Nobel d'économie.
La sortie des 35 heures est décidée
"La consigne était de rester muet comme une carpe à l'issue de la réunion", a confié à La Tribune l'un des participants. Selon lui les décisions suivantes ont été arrêtées.
Ça y est, c'est décidé c'est la fin des 35 heures légales, vieille demande du Medef. A compter du 1er juillet prochain, chaque entreprise (ou branche) pourra fixer par accord le seuil de déclenchement du mécanisme des heures supplémentaires. Ce seuil pourra donc être remonté de 35 heures actuellement à 36, 37 heures où même au-delà. "Une décision qui va significativement abaisser le coût du travail" se serait félicité Emmanuel Macron. D'ailleurs, le ministre de l'Economie "buvait du petit lait et était comme un poisson dans l'eau durant toute la tenue de la réunion" explique notre "taupe" à La Tribune.
La Tribune
Lundi soir, une réunion totalement secrète s'est tenue à l'Élysée autour du président de la République. Elle réunissait le Premier ministre Manuel Valls, les ministres des Finances et de l'Economie, Michel Sapin et Emmanuel Macron; le ministre du Travail François Rebsamen; le président du Medef, Pierre Gattaz; Jacques Attali, auteur de plusieurs rapports sur les réformes structurelles à mener; Denis Kessler, président du groupe de réassurance Scor, ancien vice-président du Medef et chantre du libéralisme à la française; Jean Tirole, prix Nobel d'économie.
La sortie des 35 heures est décidée
"La consigne était de rester muet comme une carpe à l'issue de la réunion", a confié à La Tribune l'un des participants. Selon lui les décisions suivantes ont été arrêtées.
Ça y est, c'est décidé c'est la fin des 35 heures légales, vieille demande du Medef. A compter du 1er juillet prochain, chaque entreprise (ou branche) pourra fixer par accord le seuil de déclenchement du mécanisme des heures supplémentaires. Ce seuil pourra donc être remonté de 35 heures actuellement à 36, 37 heures où même au-delà. "Une décision qui va significativement abaisser le coût du travail" se serait félicité Emmanuel Macron. D'ailleurs, le ministre de l'Economie "buvait du petit lait et était comme un poisson dans l'eau durant toute la tenue de la réunion" explique notre "taupe" à La Tribune.
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