Kamal Mountassir , article Quid ma du 17/03/2015
Source : Marocains expulsés d’Algérie : Le combat se poursuit | Quid.ma - Actus & Analyses
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A la recherche d’une réhabilitation perdue
40 ans déjà ! Quarante ans de combat sans relâche pour réclamer justice. C’est le combat des Marocains expulsés d’Algérie en 1975. Après plusieurs sit in et de nombreuses revendications auprès des instances internationales, l’Association de la défense des droits des Marocains expulsés d’Algérie (ADEMA) se présente à Genève devant le Conseil onusien des droits de l’homme pour réclamer l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes commis contre l’Humanité par des responsables algériens contre les familles marocaines expulsées d’Algérie.
L’objectif de l’Association depuis sa création a été d’attirer l’attention des responsables de tous bords et notamment les instances des droits de l’homme sur les conséquences de ce drame, réclamer une réparation morale et matérielle des préjudices subis et être reconnus par la communauté internationale comme des victimes d’un conflit politique.
« L’Algérie a procédé à une punition collective des Marocains pour se venger. Elle a commis un crime contre l’humanité au vu du droit international, » a affirmé le président de l’ADEMA, Mohamed Harwachi qui n’a pas pu accompagner les membres de l’Association à Genève en raison du décès de sa sœur.
En effet, il s’agissait d’une vengeance, une représaille du régime algérien. La junte des Militaires conduite par Boumediene avait ordonné l’expulsion arbitraire de 45 mille familles marocaines d’Algérie en 1975 juste après la Marche Verte organisée par le Maroc pour parachever son intégrité territoriale.
Un véritable drame humanitaire vécu par plusieurs familles marocaines mais aussi par d’autres issues de mariages mixtes.
350.000 personnes, exactement le même nombre de Marocains qui ont participé à la Marche Verte, ont été déportées après avoir été dépouillées de tous leurs biens et cruellement séparées des leurs.
Un crime contre l’humanité qui n’a pas été condamné par la communauté internationale au moment des faits.
La diplomatie marocaine, avait réagi timidement au début de cette tragédie en optant pour le dialogue avec le régime algérien qui avait toujours nié les faits.
La réponse de Bouteflika & CO avait été la fermeture des frontières. Par un hiver froid et par un jour de fête (Al Adha), les Marocains furent déposés manu militari à la frontière entre les deux pays.
Source : Marocains expulsés d’Algérie : Le combat se poursuit | Quid.ma - Actus & Analyses
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A la recherche d’une réhabilitation perdue
40 ans déjà ! Quarante ans de combat sans relâche pour réclamer justice. C’est le combat des Marocains expulsés d’Algérie en 1975. Après plusieurs sit in et de nombreuses revendications auprès des instances internationales, l’Association de la défense des droits des Marocains expulsés d’Algérie (ADEMA) se présente à Genève devant le Conseil onusien des droits de l’homme pour réclamer l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes commis contre l’Humanité par des responsables algériens contre les familles marocaines expulsées d’Algérie.
L’objectif de l’Association depuis sa création a été d’attirer l’attention des responsables de tous bords et notamment les instances des droits de l’homme sur les conséquences de ce drame, réclamer une réparation morale et matérielle des préjudices subis et être reconnus par la communauté internationale comme des victimes d’un conflit politique.
« L’Algérie a procédé à une punition collective des Marocains pour se venger. Elle a commis un crime contre l’humanité au vu du droit international, » a affirmé le président de l’ADEMA, Mohamed Harwachi qui n’a pas pu accompagner les membres de l’Association à Genève en raison du décès de sa sœur.
En effet, il s’agissait d’une vengeance, une représaille du régime algérien. La junte des Militaires conduite par Boumediene avait ordonné l’expulsion arbitraire de 45 mille familles marocaines d’Algérie en 1975 juste après la Marche Verte organisée par le Maroc pour parachever son intégrité territoriale.
Un véritable drame humanitaire vécu par plusieurs familles marocaines mais aussi par d’autres issues de mariages mixtes.
350.000 personnes, exactement le même nombre de Marocains qui ont participé à la Marche Verte, ont été déportées après avoir été dépouillées de tous leurs biens et cruellement séparées des leurs.
Un crime contre l’humanité qui n’a pas été condamné par la communauté internationale au moment des faits.
La diplomatie marocaine, avait réagi timidement au début de cette tragédie en optant pour le dialogue avec le régime algérien qui avait toujours nié les faits.
La réponse de Bouteflika & CO avait été la fermeture des frontières. Par un hiver froid et par un jour de fête (Al Adha), les Marocains furent déposés manu militari à la frontière entre les deux pays.