40 etats africains appuient l’adhésion du maroc à l’ua

Kayne

Contributeur
Source ( Article Yabiladi du 19 Janv 2017) : http://www.yabiladi.com/articles/details/50211/afrique-etats-continent-appuient-l-adhesion.html

Titre : Afrique : 40 Etats du continent appuient l’adhésion du Maroc à l’UA

La requête marocaine d’adhésion à l’Union africaine remporte un large succès auprès des Etats du continent, a reconnu le ministre des Affaires étrangères à la plénière de la Chambre des représentants. Détails.

Sur les 54 Etats de l’Union africaine, 40 se sont prononcés en faveur de l’adhésion du Maroc à l’organisation continentale. C’est largement plus que la majorité simple (28) exigée dans l’alinéa 2 de l’article 29 de l’Acte constitutif de Lomé. Pourtant, la présidente de la Commission de l’UA, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma n’a «libéré» la demande marocaine que le 3 novembre, soit cinq semaines après l’avoir reçue officiellement des mains de Taieb Fassi Fihri, le 22 septembre à New York.

Seul un petit groupe, composé de 14 pays, s’obstine encore à s’opposer au retour du royaume à «sa famille institutionnelle». Ces données ont été révélées par le ministre des Affaires étrangères lors de son intervention, hier soir devant les députés.

Le Maroc parie sur «la sagesse des frères africains»

Le chef de la diplomatie, dans un message direct aux parlementaires réticents à certaines clauses de l’Acte, a expliqué que leur appui sans réserves est un signal fort adressé à l’ensemble de l’Afrique sur l’engagement de toutes les composantes politiques à appuyer la politique africaine du royaume. Et de lancer aux députés que l’adoption du texte de Lomé de 2000 «est beaucoup plus qu’un acte procédural. C’est une décision politique attestant de la confiance du Maroc en la sagesse des frères africains».

Salaheddine Mezouar a expliqué que l’examen de la charte de l’UA par les deux Chambres du Parlement est destiné à ôter au petit groupe d’opposants toutes excuses juridiques visant, par exemple, à retarder à 2018 l’admission du royaume. Une allusion aux efforts de la présidente de la Commission de l’Union, Mme Zuma et de l’Afrique du Sud pour repousser l’examen de la demande marocaine à l’année prochaine.

Force est de constater que onze jours avant le 28e sommet de l’UA, Mme Zuma n’a pas encore communiqué, comme l’exige l’alinéa 2 de l’article 29 de la charte. Dans une fuite en avant, elle compte éviter la soumission de la demande marocaine à la conférence des chefs d’Etat.

Hier soir, la plénière de la Chambre des représentants a adopté l’Acte constitutif de l'UA. Aujourd’hui, c’est au tour des conseillers d’examiner et d’approuver le texte
 

Kayne

Contributeur
Voir aussi ( Article Quid Ma du 23 Janv 2017) : http://www.quid.ma/billet/le-delire-megalomaniaque-d’alger-et-de-pretoria

Le Maroc s’apprête à réintégrer l’Union Africain (UA), 33 ans après avoir quitté son ancêtre, l’Organisation de l’Union Africaine (l’OUA) dont il est l’un des fondateurs. A l’époque, la position de Rabat se fondait sur l’illégalité de l’admission en sein d’un Etat maquette autoproclamé sans aucun des critères constitutif d’une entité étatique tel que les définissait la charte de l’OUA et tel que les a reconduits l’acte constitutif de l’UA.

Depuis, l’organisation panafricaine n’a cessé d’errer et sa mutation, sous l’impulsion de l’ancien guide de la révolution libyenne Mouammar Kadhafi, n’a rien changé à cette situation.

Mais cette tare, ou en raison de cette tare, Alger en a fait un outil de guerre contre le Maroc dans l’affaire du Sahara, faisant endosser à l’Union ses propres positions. En l’absence du premier intéressé, Rabat en l’occurrence, les amis du Royaume s’abstenaient de réagir, ne voyant aucun intérêt à agir en lieu et place d’un pays qui laissé le terrain vide. C’est en partie à leur demande que le Maroc a décidé de reprendre le siège qui est le sien au sein de l’Union.

Pour une autre partie, c’est afin de mettre le holà aux manœuvres des Algériens qui, face à leur impuissance de faire pencher l’ONU en faveur de leurs thèses, ont essayé d’impliquer à nouveau directement l’UA dans l’affaire en faisant nommer un « représentant spécial » de l’Union pour le Sahara en la personne de l’ancien président Mozambicain, Joaquim Alberto Chissano.

Dans un premier temps, Alger a activé ses « amitiés » africaines, notamment Pretoria avec lequel il partage le délire mégalomaniaque d’avoir une tutelle sur le continent noir. C’est alors que nous avons vu et nous allons encore voir la sud-africaine Dlamini-Zouma, présidente de la commission s de l’UA, à l’œuvre pour empêcher ou du moins retarder la réintégration du Maroc sans autre succès que celui de mettre à nu son propre parti-pris.

Devant l’inéluctabilité de ce retour, Alger fait dire par la voix de sa presse qu’il constituerait de fait une reconnaisse de la RASD par Rabat et serait en conséquence une défaite pour le Maroc. Dérisoire consolation qui fait l’impasse sur la position du Roi Mohammed VI. Dès le début, il a été on ne peut plus clair sur un Etat qui n’existe sur aucun territoire si ce n’est algérien, et ne siège dans aucune organisation internationale en dehors de l’UA qui en a hérité des égarements de l’OUA. Si cette dernière avait une quelconque légitimité pour reconnaître les Etats, cela ferait longtemps que l’ONU l’aurait suivie.
 

Tancredi

Moramora
VIB
En l’absence du premier intéressé, Rabat en l’occurrence, les amis du Royaume s’abstenaient de réagir, ne voyant aucun intérêt à agir en lieu et place d’un pays qui laissé le terrain vide. C’est en partie à leur demande que le Maroc a décidé de reprendre le siège qui est le sien au sein de l’Union.

Je suis toujours extasié devant la beauté du langage diplomatique ! :sournois:
 
Cela devrait réunir l'accord de l'unanimité des membres (-1) puisqu'il n'y a pas d'opinion ou de politique à avoir la dessus! Le seul critère est géographique.....mais bon c'est l'afrique
 

thitrite

Contributeur
Contributeur
je ne sais pas pourquoi la presse se focalise sur le fait que des pays acceptent ou n'acceptent pas ......
la charte de l'UA dans son article IV dit ceci :chaque pays africain indépendant et souverain a le droit d'integrer l'UA
l'erreur qui doit être corrigée ou plutôt la fraude c'est celle sur la fantômatique "rasd" ....où en est cette entité de l'indépendance et la souveraineté ??......un fauteuil acheté par l'Algerie et la Lybie de Gaddafi alors que seuls 13Etats dans l'UA reconnaissent cette chose comme Etat ....

158755
 

Pièces jointes

  • 16142362_1232627693480708_7671741770665328014_nl.jpg
    16142362_1232627693480708_7671741770665328014_nl.jpg
    10.6 KB · Affichages: 6

Tancredi

Moramora
VIB
je ne sais pas pourquoi la presse se focalise sur le fait que des pays acceptent ou n'acceptent pas ......
la charte de l'UA dans son article IV dit ceci :chaque pays africain indépendant et souverain a le droit d'integrer l'UA
l'erreur qui doit être corrigée ou plutôt la fraude c'est celle sur la fantômatique "rasd" ....où en est cette entité de l'indépendance et la souveraineté ??......un fauteuil acheté par l'Algerie et la Lybie de Gaddafi alors que seuls 13Etats dans l'UA reconnaissent cette chose comme Etat ....

158755
L’article 29 de l’acte constitutif de l’Union fixe les conditions de l’adhésion. Dans cet article, un pays qui veut adhérer à l’UA doit faire une demande qui doit être remise au président de la Commission de l’UA (la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma). Lequel la distribue à tous les États membres. Si cette demande reçoit l’accord de 28 pays (majorité simple), ce pays est admis, « mais sans conditions ».
 

thitrite

Contributeur
Contributeur
L’article 29 de l’acte constitutif de l’Union fixe les conditions de l’adhésion. Dans cet article, un pays qui veut adhérer à l’UA doit faire une demande qui doit être remise au président de la Commission de l’UA (la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma). Lequel la distribue à tous les États membres. Si cette demande reçoit l’accord de 28 pays (majorité simple), ce pays est admis, « mais sans conditions ».
evidemment qu'il doit en faire la demande .....ils ne vont pas le deviner !!! les" conditions" s'appliqueront d'elles mêmes pas besoin d'en faire ....chaque chose en son temps ....
 
Est-ce qu'il seront toujours du coté du maroc ces 40 pays quand il s'agira de modifier les statuts de l'UA afin d'en sortir la fantomatique et fantoche rasd...
Modification qui necessitera l'accord de 38 pays et prendra un an.

D'ici là, il faudra Supporter les provocations et en avaler des couleuvres.
 
Est-ce qu'il seront toujours du coté du maroc ces 40 pays quand il s'agira de modifier les statuts de l'UA afin d'en sortir la fantomatique et fantoche rasd...
Modification qui necessitera l'accord de 38 pays et prendra un an.

D'ici là, il faudra Supporter les provocations et en avaler des couleuvres.
Ils le seront lorsque tous les mouvements indépendantistes de ces bleds seront mis dans la lumière...et constitueront donc une pression sérieuse
 

Kayne

Contributeur
evidemment qu'il doit en faire la demande .....ils ne vont pas le deviner !!! les" conditions" s'appliqueront d'elles mêmes pas besoin d'en faire ....chaque chose en son temps ....
Je voulais juste répondre à la question ; et souligner qu'il y a quand même une condition de quota des pays donnant l'accord !

Je crois que certains états gouvernés par des Escrocs cherchent désespérément à trouver une parade car ils savent que le Maroc veut leur faire de l'Ombre tout simplement ......http://www.bladi.info/threads/ua-4-pays-africains-financent.447785/
 

Kayne

Contributeur
Retour du Maroc à l’UA : Ce que pensent les analystes

Article Quid Ma du 26 Janv 2017 :
http://www.quid.ma/politique/retour-du-maroc-a-l’ua-ce-que-pensent-les-analystes

Selon les experts, le retour attendu du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA) devra être l’événement phare de ce 28ème sommet de l’organisation continentale qui se tiendra à Addis-Abeba les 30 et 31 janvier prochains

Pour bon nombre d’analystes, ce retour est le résultat logique et naturel de l’évolution d’un Maroc qui a su renforcer son rôle sur l’échiquier continental à la faveur d’une diplomatie agissante et concrète.

Liesl Low-Vaudran, spécialiste des questions africaines au sein de l’institut des études sécuritaires (ISS, basé à Pretoria en Afrique du sud) estime que le retour du Maroc au sein de l’UA jouit d’un large soutien. Il poursuit en affirmant qu’il s’agit d’un retour tout à fait normal d’un pays qui ne cesse de renforcer son leadership politique et économique en Afrique. « On s’attend à ce que le sommet d’Addis-Abeba scelle ce retour, qui viendra donner une nouvelle dimension à l’organisation africaine », a-t-il ajouté.

Pour sa part, Raeesah Cachalia, une autre analyste sud-africaine, relève que la solide visibilité économique du Maroc et son poids politique dans la géo-stratégie multilatérale seront d’un grand apport pour l’UA, appelée à gérer des défis d’une grande complexité dans un environnement international en perpétuel changement.

Le Maroc a réussi à s’imposer aux yeux des pays africains comme un partenaire fiable à la faveur d’une diplomatie agissante conduite avec sagesse et persévérance par le roi Mohammed VI, poursuit-elle.

Avec une présence économique très visible sur le continent, où il est devenu le deuxième investisseur, le Maroc a conclu des centaines d’accords et de conventions de partenariat avec de nombreux pays africains, couvrant plusieurs secteurs à forte valeur ajoutée avec un impact immédiat sur le vécu des populations, rappelle Raeesah Cachalia.

Lors de ses multiples périples dans le continent, le roi a toujours placé l’amélioration de la vie quotidienne de la femme et de l’homme africains au cœur de ses préoccupations, partant de la ferme conviction que l’élément humain doit occuper une place centrale dans tout effort de développement en Afrique.

Fort de sa base économique et politique interne, le Maroc est désormais perçu comme un partenaire fiable, capable de donner à la voix de l’Afrique la force qu’elle mérite dans le concert des Nations, indique Cachalia.

Cette conviction est partagée par les dirigeants de la majorité des pays africains. Depuis le 27ème sommet, qui s’est tenu en juillet 2016 à Kigali (Rwanda), les déclarations de soutien au retour du Maroc parmi sa famille africaine se sont multipliées, traduisant les attentes que les africains placent sur ce retour du royaume pour contribuer pleinement à la défense des causes africaines.

Le message adressé par le souverain au sommet de Kigali a défini la voie choisie par le Maroc pour affirmer sa présence sur la scène continentale et rendre son retour au sein de l’UA un résultat naturel qui s’impose par la force de l’histoire.

«L’Afrique n’a jamais été autant au cœur de la politique étrangère et de l’action internationale du Maroc», a dit le roi dans ce message, soulignant que le royaume a développé un modèle unique, authentique et tangible de coopération Sud-Sud, qui a permis, non seulement de consolider les domaines traditionnels de la formation et de l’assistance technique, mais également d’investir de nouveaux secteurs stratégiques comme la sécurité alimentaire et le développement des infrastructures.

Ce message royal a été fortement salué par les analystes politiques, qui y ont vu un discours à la fois audacieux et sage.

Le rôle important que joue le Maroc en particulier sur les plans sécuritaire, économique, politique, culturel et cultuel explique cette décision du Maroc de regagner son siège parmi sa famille africaine, indique Marc Gbaffou, président du Forum de la Diaspora africaine (ADF, basé à Johannesburg), soulignant qu’il s’agit du retour d’un acteur fort qui donnera plus de vitalité et de visibilité à l’UA.

 

Kayne

Contributeur
Suite et Fin de l'Article :


Le Maroc soutenu par les pays africains

Avec les récentes visites du roi dans plusieurs pays africains, le soutien au retour du Maroc au sein de l’UA s’est renforcé. Ladislas Agbesi, président du forum panafricain des affaires, a déclaré que tout le continent africain sortira gagnant avec le retour du Maroc au sein de l’UA.

Par ailleurs, le New Age, un des grands tirages sud-africains, a récemment rapporté que des membres de l’African National Congress (ANC, au pouvoir), conscients du rôle de plus en plus du Maroc en Afrique, souhaitent voir le royaume réintégrer l’organisation panafricaine.

«Nous voulons que le Maroc regagne sa famille africaine, car ce retour sera bénéfique pour le continent», a dit un haut responsable de l’ANC, cité par le quotidien pro-gouvernemental.

«Le Maroc s’est affirmé comme une grande puissance économique», a dit ce haut responsable du parti au pouvoir en Afrique du sud.

Des pays comme le Soudan, la Tanzanie, le Burundi, le Cap vert et la république centrafricaine ont également réitéré leur soutien au retour du Maroc au sein de l’Union Africaine.
 
Haut