70 à 80% des déclaration de viol sont fausses en france

Constat. Toutes les semaines, des femmes se présentent dans les commissariats pour déposer plainte pour viol. Beaucoup d’entre elles font, en réalité, des dénonciations mensongères pour s’éviter des problèmes au sein de leur couple.

La semaine dernière, une jeune Elbeuvienne de 17 ans a inventé un viol parce qu’elle est rentrée tard chez et qu’elle a eu peur de se faire disputer par son père
Notre journal relatait la semaine dernière le cas d’une adolescente de 17 ans ayant déposé plainte pour viol. Selon son récit, lundi 20 octobre, alors qu’elle était dans la rue, la jeune Elbeuvienne aurait été contrainte par deux inconnus à monter dans leur voiture, puis violée en forêt d’Orival. Lors de l’enquête, elle a reconnu qu’elle avait menti, que les relations sexuelles avec les deux hommes étaient consenties, et qu’elle avait inventé ce mensonge pour justifier sa rentrée tardive à son domicile, et éviter ainsi de se faire réprimander par son père. Face à ce qui, juridiquement, s’apparente à une dénonciation calomnieuse, le parquet a décidé de la poursuivre. La mineure est convoquée devant un juge des enfants, qui décidera des suites judiciaires à donner.

«DANS SEPT OU HUIT CAS SUR DIX, C’EST DU PIPEAU»

«Les chiffres de dénonciation calomnieuse sont très importants, notamment en matière d’agressions sexuelles et de viols qui sont en réalité de pure invention. C’est en général pour ne pas se faire disputer», explique Jean-Claude Belot, procureur de la république adjoint. «Le scénario courant, c’est la femme qui sort en boîte de nuit. Elle rencontre un homme avec lequel elle a une relation, seulement elle a un petit copain qui constate quelque chose, et elle lui dit qu’elle a été violée. Ça arrive toutes les semaines, en général le week-end, et les plaintes sont déposées le dimanche ou le lundi». Et le magistrat d’ajouter : «Les policiers ou les gendarmes sont aguerris et arrivent à déceler assez vite, lors du dépôt de plainte, s’il s’agit d’un cas avéré ou d’un mensonge, il y a un écrémage, mais c’est quand même extrêmement fréquent. Quand il y a plainte, il y a investigation, on est très prudent car même si on n’arrive pas toujours à établir les faits, cela ne signifie pas qu’il n’y a rien eu, mais il y a aussi des dénonciations mensongères, ça arrive».

Selon une source policière, «dans sept ou huit cas sur dix, c’est du pipeau». Ce fonctionnaire dénonce la perte de temps et l’argent dépensé : «En plus d’un collègue pour le dépôt de plainte, il y a les prélèvements à analyser qui sont envoyés à Lille, auHavre pour les analyses toxicologiques, savoir s’il y avait de l’alcool, la cytologie pour le sperme au CHU de Rouen... Tout ça coûte très cher, le Casa (service médico-judiciaire pour les victimes de violence, N.D.L.R.) est aussi mobilisé...», souligne cette même source. «Après les perquisitions, on ne les fait pas tout seul, et les garde à vue c’est trois collègues, sans compter tous les fichiers à remplir... Tout ça représente un coût horaire énorme. Et pendant qu’on fait ça, on ne traite pas d’autres dossiers», complète un autre policier qui rappelle qu’une garde à vue, «c’est toujours traumatisant». Sans parler des conséquences sur l’entourage. La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime précise que toutes les plaintes enregistrées font l’objet d’investigations.

«Il y a une espèce d’inconscience de la réalité des choses» pour Jean-Claude Belot, qui précise que les plaignantes sont majoritairement des jeunes, «mais pas que». « Je suis sûr que si elles réalisaient, elles ne le feraient pas. Quand vous leur rappelez la gravité de la situation, elles vous regardent avec de grands yeux, l’air de dire: «C’est quand même pas si grave de dire que quelqu’un m’a violée». C’est presque vous qui passez pour un tortionnaire d’avoir le toupet de le leur reprocher.Il n’y a jamais un mot de regret ni de remords, c’est très rare». «Celui qui remercie, par contre, c’est le mis en cause!» relève un enquêteur.

«ON MONTE EN PUISSANCE»

Afin d’envoyer un message, «pour dire que là, on est allé trop loin», le parquet réagit de plus en plus «par des rappels à la loi, des compositions pénales avec amendes, des stages de citoyenneté, des interventions devant le délégué du procureur. On monte en puissance en fonction de la situation, il ne s’agit pas d’une politique pénale non plus, mais le message c’est la systématisation de la réponse pénale».

SYLVAIN AUFFRET

s.auffret@presse-normande.com
 

abdoo

Like me I'm famous
VIB
surprenant... je ne pensais pas que le taux était aussi élevé.

ça doit être dur pour celles qui ont vraiment été violées.... il faut raconter, répéter, convaincre.... faire face à des intimidations...

il faut aussi penser aux victimes de viol qui ne portent pas plainte.... le taux doit être le même.... 70 à 80%

c'est le monde à l'envers
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Constat. Toutes les semaines, des femmes se présentent dans les commissariats pour déposer plainte pour viol. Beaucoup d’entre elles font, en réalité, des dénonciations mensongères pour s’éviter des problèmes au sein de leur couple.

La semaine dernière, une jeune Elbeuvienne de 17 ans a inventé un viol parce qu’elle est rentrée tard chez et qu’elle a eu peur de se faire disputer par son père
Notre journal relatait la semaine dernière le cas d’une adolescente de 17 ans ayant déposé plainte pour viol. Selon son récit, lundi 20 octobre, alors qu’elle était dans la rue, la jeune Elbeuvienne aurait été contrainte par deux inconnus à monter dans leur voiture, puis violée en forêt d’Orival. Lors de l’enquête, elle a reconnu qu’elle avait menti, que les relations sexuelles avec les deux hommes étaient consenties, et qu’elle avait inventé ce mensonge pour justifier sa rentrée tardive à son domicile, et éviter ainsi de se faire réprimander par son père. Face à ce qui, juridiquement, s’apparente à une dénonciation calomnieuse, le parquet a décidé de la poursuivre. La mineure est convoquée devant un juge des enfants, qui décidera des suites judiciaires à donner.

«DANS SEPT OU HUIT CAS SUR DIX, C’EST DU PIPEAU»

«Les chiffres de dénonciation calomnieuse sont très importants, notamment en matière d’agressions sexuelles et de viols qui sont en réalité de pure invention. C’est en général pour ne pas se faire disputer», explique Jean-Claude Belot, procureur de la république adjoint. «Le scénario courant, c’est la femme qui sort en boîte de nuit. Elle rencontre un homme avec lequel elle a une relation, seulement elle a un petit copain qui constate quelque chose, et elle lui dit qu’elle a été violée. Ça arrive toutes les semaines, en général le week-end, et les plaintes sont déposées le dimanche ou le lundi». Et le magistrat d’ajouter : «Les policiers ou les gendarmes sont aguerris et arrivent à déceler assez vite, lors du dépôt de plainte, s’il s’agit d’un cas avéré ou d’un mensonge, il y a un écrémage, mais c’est quand même extrêmement fréquent. Quand il y a plainte, il y a investigation, on est très prudent car même si on n’arrive pas toujours à établir les faits, cela ne signifie pas qu’il n’y a rien eu, mais il y a aussi des dénonciations mensongères, ça arrive».

Selon une source policière, «dans sept ou huit cas sur dix, c’est du pipeau». Ce fonctionnaire dénonce la perte de temps et l’argent dépensé : «En plus d’un collègue pour le dépôt de plainte, il y a les prélèvements à analyser qui sont envoyés à Lille, auHavre pour les analyses toxicologiques, savoir s’il y avait de l’alcool, la cytologie pour le sperme au CHU de Rouen... Tout ça coûte très cher, le Casa (service médico-judiciaire pour les victimes de violence, N.D.L.R.) est aussi mobilisé...», souligne cette même source. «Après les perquisitions, on ne les fait pas tout seul, et les garde à vue c’est trois collègues, sans compter tous les fichiers à remplir... Tout ça représente un coût horaire énorme. Et pendant qu’on fait ça, on ne traite pas d’autres dossiers», complète un autre policier qui rappelle qu’une garde à vue, «c’est toujours traumatisant». Sans parler des conséquences sur l’entourage. La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime précise que toutes les plaintes enregistrées font l’objet d’investigations.

«Il y a une espèce d’inconscience de la réalité des choses» pour Jean-Claude Belot, qui précise que les plaignantes sont majoritairement des jeunes, «mais pas que». « Je suis sûr que si elles réalisaient, elles ne le feraient pas. Quand vous leur rappelez la gravité de la situation, elles vous regardent avec de grands yeux, l’air de dire: «C’est quand même pas si grave de dire que quelqu’un m’a violée». C’est presque vous qui passez pour un tortionnaire d’avoir le toupet de le leur reprocher.Il n’y a jamais un mot de regret ni de remords, c’est très rare». «Celui qui remercie, par contre, c’est le mis en cause!» relève un enquêteur.

«ON MONTE EN PUISSANCE»

Afin d’envoyer un message, «pour dire que là, on est allé trop loin», le parquet réagit de plus en plus «par des rappels à la loi, des compositions pénales avec amendes, des stages de citoyenneté, des interventions devant le délégué du procureur. On monte en puissance en fonction de la situation, il ne s’agit pas d’une politique pénale non plus, mais le message c’est la systématisation de la réponse pénale».

SYLVAIN AUFFRET

s.auffret@presse-normande.com
Salam HelloKhotty,
Propagande classique stigmatisation de la victime.
qu'ils appliquent la loi au lieu de faire de la psychologie. Pour faux témoignage on risque 5ans de prison et 45000 euros d'amende (quelque chose dans le genre)
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Rien n'empêche d'en faire une étude :),pourquoi directement qualifier cela de propagande,cette étude te dérange?
Oui ça me dérange....ce genre de torchon.....
Qui instille l'idée sournoise que les femmes qui se font violer sont des menteuses et quand elles se font violer c'est de leurs fautes.
Et il a même l’outrecuidance lol de dire que celle ci leurs fond perdre du temps.
Un ramassis de conneries.

70/80% mentent mais 70/80% ne portent jamais plaintes après un viol. Au final, l'équilibre est maintenu.
Salam HitchBond,
Ce pourcentage doit comprendre les viols (réels) qu'on ne peut pas prouver vis à vis de la loi.
 
Oui ça me dérange....ce genre de torchon.....
Qui instille l'idée sournoise que les femmes qui se font violer sont des menteuses et quand elles se font violer c'est de leurs fautes.
Et il a même l’outrecuidance lol de dire que celle ci leurs fond perdre du temps.
Un ramassis de conneries.


Salam HitchBond,
Ce pourcentage doit comprendre les viols (réels) qu'on ne peut pas prouver vis à vis de la loi.
La réalité est dure à avaler,pour rappel ce sont les chiffres de la police,pas mieux comme source:)
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
..


Ce ne sont pas les chiffres de LA police mais de policiers : la nuance est de taille.

Ce n'est pas non plus une étude, mais un article ne remettant pas en cause les chiffres officiels ( car il ne donne aucun chiffre clefs avec preuve à l'appuie )

http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/reperes-statistiques-79/
Oui un policier qui raconte son quotidien,c'est encore plus sur que des chiffres officiels tiré de dossiers disparus ou manquants
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Oui un policier qui raconte son quotidien,c'est encore plus sur que des chiffres officiels tiré de dossiers disparus ou manquants

Te rends tu comptes de ce que tu écris ?

Un policier racontant son quotidien ( tel qu'il le perçoit : car on ne sait pas vraiment ce qu'il pense au fond de lui de ces femmes à la vie " ollé ollé" et qui passent déposer plainte )

Bref... Etrange que tu puisses ( tout comme ce journaliste ) faire d'un témoignage une Vérité.
 
Te rends tu comptes de ce que tu écris ?

Un policier racontant son quotidien ( tel qu'il le perçoit : car on ne sait pas vraiment ce qu'il pense au fond de lui de ces femmes à la vie " ollé ollé" et qui passent déposer plainte )

Bref... Etrange que tu puisses ( tout comme ce journaliste ) faire d'un témoignage une Vérité.
Douterais tu de la parole du policier juste parce qu'il serait homme?
 
Non parce qu'il est un homme.... ( une femme policier pourrait penser pareil si ce n'est pire ) ...; mais car il n'a pas suffisamment de recul et qu'il donne SON avis sans apporter des preuves !
Il me semble que c'est encore le policier qui prend les dépositions et qui mène les enquêtes.

Tu viendrais chez un chirurgien avec un bouquin de médecine pour lui expliquer que c'est pas comme ça qu'on procède?
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Il me semble que c'est encore le policier qui prend les dépositions et qui mène les enquêtes.

Tu viendrais chez un chirurgien avec un bouquin de médecine pour lui expliquer que c'est pas comme ça qu'on procède?

Tu mélanges tout et n'importe quoi !

Tu postes un article d'un journaliste ( qui n'a même pas pris le soin de vérifier les chiffres avancées par un policier ) et ensuite tu me parles d'un chirurgien ( et même dans ce cas, le patient à son mot à dire : les erreurs médicales existent )

Enfin bref...tu as trés bien compris que SES chiffres n'ont aucune source fiable : je m'en remets quant à moi aux chiffres officiels ( qui viennent de plusieurs intervenants dans ces cas de figure )
 
Tu mélanges tout et n'importe quoi !

Tu postes un article d'un journaliste ( qui n'a même pas pris le soin de vérifier les chiffres avancées par un policier ) et ensuite tu me parles d'un chirurgien ( et même dans ce cas, le patient à son mot à dire : les erreurs médicales existent )

Enfin bref...tu as trés bien compris que SES chiffres n'ont aucune source fiable : je m'en remets quant à moi aux chiffres officiels ( qui viennent de plusieurs intervenants dans ces cas de figure )
Oui des chiffres officiels...:ange::rolleyes:
 
Cet article nie une vérité dramatique, il est déjà terriblement difficile pour une femme violée de porter plainte, que sa parole soit mise à mal rend la procédure d'autant plus difficile et en fait fuir une grande partie qui préfèrent se murer dans le silence.

Avant de demander aux victimes ce qu'elles ont fait pour ne pas se faire violées demandons aux agresseurs ce qu'ils ont fait pour ne pas violer.

Quand les hommes comprendrons qu'un non veut dire non, et qu'ils auraient tout intérêt à s'assurer du consentement de leurs partenaires potentielles avant, nous aurons fait un pas de géant.
 
Dernière édition:
Cet article nie une vérité dramatique, il est déjà terriblement difficile pour une femme violée de porter plainte, que sa parole soit mise à mal rend la procédure d'autant plus difficile et en fait fuir une grande partie qui préfèrent se murer dans le silence.

Avant de demander aux victimes ce qu'elles ont fait pour ne pas se faire violées demandons aux agresseurs se qu'ils ont fait pour ne pas violer.

Quand les hommes comprendrons qu'un non veut dire non, et qu'ils auraient tout intérêt à s'assurer du consentement de leurs partenaires potentielles avant nous aurons fait un pas de géant.
 

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Cet article nie une vérité dramatique, il est déjà terriblement difficile pour une femme violée de porter plainte, que sa parole soit mise à mal rend la procédure d'autant plus difficile et en fait fuir une grande partie qui préfèrent se murer dans le silence.

Avant de demander aux victimes ce qu'elles ont fait pour ne pas se faire violées demandons aux agresseurs ce qu'ils ont fait pour ne pas violer.

Quand les hommes comprendrons qu'un non veut dire non, et qu'ils auraient tout intérêt à s'assurer du consentement de leurs partenaires potentielles avant, nous aurons fait un pas de géant.

ou est le rapport avec des fausses declarations?

ce discours d'etenrelle victime

les nanas qui ont essayé de sourtirer du fric aux footballeurs dans des affaires de viols pas nets elles sont vicitmes aussi?
 
Constat. Toutes les semaines, des femmes se présentent dans les commissariats pour déposer plainte pour viol. Beaucoup d’entre elles font, en réalité, des dénonciations mensongères pour s’éviter des problèmes au sein de leur couple.

La semaine dernière, une jeune Elbeuvienne de 17 ans a inventé un viol parce qu’elle est rentrée tard chez et qu’elle a eu peur de se faire disputer par son père
Notre journal relatait la semaine dernière le cas d’une adolescente de 17 ans ayant déposé plainte pour viol. Selon son récit, lundi 20 octobre, alors qu’elle était dans la rue, la jeune Elbeuvienne aurait été contrainte par deux inconnus à monter dans leur voiture, puis violée en forêt d’Orival. Lors de l’enquête, elle a reconnu qu’elle avait menti, que les relations sexuelles avec les deux hommes étaient consenties, et qu’elle avait inventé ce mensonge pour justifier sa rentrée tardive à son domicile, et éviter ainsi de se faire réprimander par son père. Face à ce qui, juridiquement, s’apparente à une dénonciation calomnieuse, le parquet a décidé de la poursuivre. La mineure est convoquée devant un juge des enfants, qui décidera des suites judiciaires à donner.

«DANS SEPT OU HUIT CAS SUR DIX, C’EST DU PIPEAU»

«Les chiffres de dénonciation calomnieuse sont très importants, notamment en matière d’agressions sexuelles et de viols qui sont en réalité de pure invention. C’est en général pour ne pas se faire disputer», explique Jean-Claude Belot, procureur de la république adjoint. «Le scénario courant, c’est la femme qui sort en boîte de nuit. Elle rencontre un homme avec lequel elle a une relation, seulement elle a un petit copain qui constate quelque chose, et elle lui dit qu’elle a été violée. Ça arrive toutes les semaines, en général le week-end, et les plaintes sont déposées le dimanche ou le lundi». Et le magistrat d’ajouter : «Les policiers ou les gendarmes sont aguerris et arrivent à déceler assez vite, lors du dépôt de plainte, s’il s’agit d’un cas avéré ou d’un mensonge, il y a un écrémage, mais c’est quand même extrêmement fréquent. Quand il y a plainte, il y a investigation, on est très prudent car même si on n’arrive pas toujours à établir les faits, cela ne signifie pas qu’il n’y a rien eu, mais il y a aussi des dénonciations mensongères, ça arrive».

Selon une source policière, «dans sept ou huit cas sur dix, c’est du pipeau». Ce fonctionnaire dénonce la perte de temps et l’argent dépensé : «En plus d’un collègue pour le dépôt de plainte, il y a les prélèvements à analyser qui sont envoyés à Lille, auHavre pour les analyses toxicologiques, savoir s’il y avait de l’alcool, la cytologie pour le sperme au CHU de Rouen... Tout ça coûte très cher, le Casa (service médico-judiciaire pour les victimes de violence, N.D.L.R.) est aussi mobilisé...», souligne cette même source. «Après les perquisitions, on ne les fait pas tout seul, et les garde à vue c’est trois collègues, sans compter tous les fichiers à remplir... Tout ça représente un coût horaire énorme. Et pendant qu’on fait ça, on ne traite pas d’autres dossiers», complète un autre policier qui rappelle qu’une garde à vue, «c’est toujours traumatisant». Sans parler des conséquences sur l’entourage. La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime précise que toutes les plaintes enregistrées font l’objet d’investigations.

«Il y a une espèce d’inconscience de la réalité des choses» pour Jean-Claude Belot, qui précise que les plaignantes sont majoritairement des jeunes, «mais pas que». « Je suis sûr que si elles réalisaient, elles ne le feraient pas. Quand vous leur rappelez la gravité de la situation, elles vous regardent avec de grands yeux, l’air de dire: «C’est quand même pas si grave de dire que quelqu’un m’a violée». C’est presque vous qui passez pour un tortionnaire d’avoir le toupet de le leur reprocher.Il n’y a jamais un mot de regret ni de remords, c’est très rare». «Celui qui remercie, par contre, c’est le mis en cause!» relève un enquêteur.

«ON MONTE EN PUISSANCE»

Afin d’envoyer un message, «pour dire que là, on est allé trop loin», le parquet réagit de plus en plus «par des rappels à la loi, des compositions pénales avec amendes, des stages de citoyenneté, des interventions devant le délégué du procureur. On monte en puissance en fonction de la situation, il ne s’agit pas d’une politique pénale non plus, mais le message c’est la systématisation de la réponse pénale».

SYLVAIN AUFFRET

s.auffret@presse-normande.com
on t'a accusé à tort ??
 
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