70 ans après, comment le souvenir d’hiroshima continue d’infuser dans la mémoire collective japonais

Reuters -
Le Japon va célébrer le 70ème anniversaire des bombardements de Hiroshima et de Nagasaki. Seule attaque nucléaire de l'Histoire, cette catastrophe a traumatisé les Japonais, qui oscillent entre pacifisme assidu et interprétations orientées de l'événement.


Les Japonais vont célébrer le 70ème anniversaire des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. Quelles marques ces attaques, qui furent les seules avec des armes nucléaires jusqu'à aujourd'hui, ont-elles laissé dans la mémoire nationale ?
 

mam80

la rose et le réséda
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et dans la mémoire internationale ?

lundi 6 août 1945, à Hiroshima, quand la bombe la plus dévastatrice de l'histoire a été larguée sur la ville. Soixante-dix ans plus tard jour pour jour, une jeune femme et un écolier ont frappé une grande cloche, à 8h15, à l'heure où un bombardier américain B-29 baptisé Enola Gay sema le feu et la mort sur cette grande ville japonaise.
Dotée d'une force destructrice équivalente à 16 kilotonnes de TNT, la bombe a porté la température à 4 000 degrés au sol, anéantissant tout alentour. On estime à 140 000 le nombre de morts, au moment de l'impact puis ultérieurement, sous l'effet de l'irradiation. Trois jours plus tard, une autre bombe atomique frappait Nagasaki, à 400 kilomètres de là. Au total, le bilan se portera à 200 000 morts.

Les survivants n'ont oublié ni l'incroyable blancheur de l'explosion, ni les images d'horreur qui ont suivi. Un traumatisme tel pour les Japonais qu'ils ont créé un mot spécifique pour parler des rescapés de ces deux bombardements. Voici le témoignage de trois de ces "hibakusha", à l'occasion de la commémoration du bombardement.

Des souvenirs de blessures inédites
La bombe d'uranium a explosé à 600 mètres au-dessus des habitations. Un flash blanc, puis le centre-ville est pulvérisé. Plus de 80 000 personnes sont tuées sur le coup. Les survivants souffrent de blessures jusque-là jamais vues. "Regardez, raconte un survivant dont le témoignage a été diffusé sur France 2, j'ai eu les oreilles partiellement arrachées. Elles avaient fondu, mes lèvres étaient brûlées...Tout mon visage avait fondu."

Un docteur, qui a monté un hôpital de fortune dans une école, raconte dans ce reportage : "Les gens mouraient de symptômes qui n'étaient pas liés à leurs brûlures. Ils saignaient, vomissaient du sang. On ne pouvait rien pour eux. Pourquoi ces gens étaient-ils en train de mourir ? Pourquoi ? Ils ne comprenaient pas quelle était la cause de leur décès."

des vidéos images "choc http://www.francetvinfo.fr/societe/...roshima-confient-leurs-souvenirs_1031027.html

quelle horreur !!!

mam
 
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