didadoune
VIB
MRE - C'est aujourd'hui que le Maroc célèbre la journée nationale du migrant, placée sous le thème "Nos jeunes à l’étranger: énergies, défis et paris d’avenir". L'occasion pour le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, Anis Birou, de revenir sur la "contribution des MRE au développement du royaume".
"Les MRE, toutes générations confondues, sont vivement animés par la volonté de contribuer au développement du Maroc, en atteste le retour de beaucoup d’entre eux, notamment des jeunes, à leur mère-patrie pour y investir ou apporter leur expertise et leur savoir-faire", a d'emblée déclaré le ministre, ce mercredi à Agadir, lors d'une rencontre organisée à l'occasion de la journée nationale du migrant, instituée par le roi Mohammed VI depuis 2003.
Birou a également évoqué les grandes lignes d'une étude réalisée dans le cadre du projet Sharaka, une initiative conjointe de son département et de l’agence publique Expertise France. Il en ressort que 48% des MRE sont des femmes, que 67% se sont rendus au moins une fois au Maroc et 71% maîtrisent au moins l’arabe ou l’amazigh.
L’étude fait ressortir également que beaucoup de MRE ayant fait le choix du retour à la patrie sont des jeunes. La tranche d’âge la plus concernée est celle des 30-40 ans. "Il est des cas où le projet de retour semble réfléchi en dépit d’une situation professionnelle stable, d’après cette étude", a estimé Anis Birou.
Côté investissement, l’immobilier reste le secteur privilégié pour les MRE (40%), suivi par l’agriculture et l’achat de terrains agricoles (25%), le commerce (22%) et les services et la restauration (13,8%).
Les transferts de fonds des MRE constituent des réserves de change importantes pour l’économie marocaine. Entre juin 2015 et juin 2016, les recettes des MRE ont enregistré une hausse de 3%, passant de 28,1 milliards de dirhams à 29,1 milliards de dirhams.
http://www.huffpostmaghreb.com/2016/08/10/mre-arabe-amazigh_n_11428774.html
"Les MRE, toutes générations confondues, sont vivement animés par la volonté de contribuer au développement du Maroc, en atteste le retour de beaucoup d’entre eux, notamment des jeunes, à leur mère-patrie pour y investir ou apporter leur expertise et leur savoir-faire", a d'emblée déclaré le ministre, ce mercredi à Agadir, lors d'une rencontre organisée à l'occasion de la journée nationale du migrant, instituée par le roi Mohammed VI depuis 2003.
Birou a également évoqué les grandes lignes d'une étude réalisée dans le cadre du projet Sharaka, une initiative conjointe de son département et de l’agence publique Expertise France. Il en ressort que 48% des MRE sont des femmes, que 67% se sont rendus au moins une fois au Maroc et 71% maîtrisent au moins l’arabe ou l’amazigh.
L’étude fait ressortir également que beaucoup de MRE ayant fait le choix du retour à la patrie sont des jeunes. La tranche d’âge la plus concernée est celle des 30-40 ans. "Il est des cas où le projet de retour semble réfléchi en dépit d’une situation professionnelle stable, d’après cette étude", a estimé Anis Birou.
Côté investissement, l’immobilier reste le secteur privilégié pour les MRE (40%), suivi par l’agriculture et l’achat de terrains agricoles (25%), le commerce (22%) et les services et la restauration (13,8%).
Les transferts de fonds des MRE constituent des réserves de change importantes pour l’économie marocaine. Entre juin 2015 et juin 2016, les recettes des MRE ont enregistré une hausse de 3%, passant de 28,1 milliards de dirhams à 29,1 milliards de dirhams.
http://www.huffpostmaghreb.com/2016/08/10/mre-arabe-amazigh_n_11428774.html