Transnistrie est le nom roumain de la région à cheval sur la Moldavie et l'Ukraine située entre les fleuves Dniestr et Boug méridional, habitée par des populations roumanophones, ukrainiennes et russes, et faisant partie de la Podolie1.
Alexandre Korshunov, président du Conseil Suprême de la République Moldave Pridnestrovienne, s'adressant aux délégués et, en bas, les délégués assistant à la session à Tiraspol, la capitale de la région séparatiste de Transnistrie, en Moldavie, le mercredi 28 février 2024. AP
*****************
Ces derniers jours, la Transnistrie a suscité beaucoup d'inquiétudes du côté des Occidentaux : la petite province séparatiste de Moldavie allait-elle demander, comme la Crimée et le Donbass, son rattachement à la Russie ? Un congrès de « tous les élus » s'est en effet tenu le 28 février à Tiraspol, le chef-lieu de la Transnistrie, à la veille du discours de Vladimir Poutine à la nation. Ce n'a finalement pas été le cas, mais les autorités pro-européennes de Chișinău sont plus que jamais sous pression. Surtout à l'approche de l'élection présidentielle russe le 11 mars. Deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine, le positionnement de la Serbie suscite toujours l'inquiétude. Belgrade refuse toujours de s'associer aux sanctions occidentales contre la Russie et la capitale serbe accueille plusieurs dizaines de milliers d'exilés, dont de nombreux employés de Yandex, le Google russe. Le pays est-il la tête de pont de l'influence de Moscou en Europe ?
rfi
Alexandre Korshunov, président du Conseil Suprême de la République Moldave Pridnestrovienne, s'adressant aux délégués et, en bas, les délégués assistant à la session à Tiraspol, la capitale de la région séparatiste de Transnistrie, en Moldavie, le mercredi 28 février 2024. AP
*****************
Ces derniers jours, la Transnistrie a suscité beaucoup d'inquiétudes du côté des Occidentaux : la petite province séparatiste de Moldavie allait-elle demander, comme la Crimée et le Donbass, son rattachement à la Russie ? Un congrès de « tous les élus » s'est en effet tenu le 28 février à Tiraspol, le chef-lieu de la Transnistrie, à la veille du discours de Vladimir Poutine à la nation. Ce n'a finalement pas été le cas, mais les autorités pro-européennes de Chișinău sont plus que jamais sous pression. Surtout à l'approche de l'élection présidentielle russe le 11 mars. Deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine, le positionnement de la Serbie suscite toujours l'inquiétude. Belgrade refuse toujours de s'associer aux sanctions occidentales contre la Russie et la capitale serbe accueille plusieurs dizaines de milliers d'exilés, dont de nombreux employés de Yandex, le Google russe. Le pays est-il la tête de pont de l'influence de Moscou en Europe ?
rfi