nordia
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C’est un article du site BFM qui met en avant une vérité assez peu connue sur la réalité de l’État-providence en France. Mes propos ici ne consisteront pas à faire le procès de ce que l’on appelle “la solidarité nationale” mais de montrer, chiffres à l’appui, que cette solidarité n’est financièrement plus tenable du tout et que, année après année et chemin faisant, chacun y allant de sa petite augmentation de-ci, de-là, nous avons collectivement créé un monstre d’endettement.
Choisir ce qui devra croître et savoir ce qui devra décroître !C’est Stéphane Hessel, pas franchement un néolibéral, qui a le mieux résumé la situation dans laquelle nous nous trouvons. Tout ne sera plus possible dans les années à venir et nous devrons choisir collectivement ce que nous voudrons faire croître et ce que nous devrons faire décroître, tout en sachant que la réalité finit toujours par rattraper les inconséquents, les indécis.
Tout le système que nous avons construit est désormais devenu intenable financièrement et en un demi-siècle, la dérive des comptes publics est patente.
“Ce sont des chiffres qu’on finit par oublier mais qui, lorsqu’ils apparaissent dans les derniers tableaux de l’économie française dévoilés ce mardi 1er mars par l’Insee, laissent songeur. Depuis plus d’un demi-siècle, le poids des prestations sociales dans les revenus des Français n’a cessé d’augmenter. Au point d’atteindre un niveau sans équivalent dans le monde. Elles représentent désormais 35 % du revenu disponible brut des ménages contre 13,8 % en 1949. Au total en 2014, les dépenses de protection sociale ont atteint la somme rondelette de 688,9 milliards d’euros…”
Allez, c’était en 2014, arrondissons pour faire simple à 700 milliards d’euros de prestations sociales car ici nous ne parlons pas des budgets des communes, des départements, des régions, et encore moins de celui de l’État… Rien que pour l’État, vous rajoutez un petit 400 milliards d’euros. 400 + 700 qui nous font un petit 1 100 milliards d’euros, puis tout le reste, vous arrivez à un total de dépense publique d’environ 1 200 milliards d’euros alors que notre PIB n’est que de 2 000 milliards.
Alors oui la dépense publique fait aussi partie du PIB, d’où aussi l’idée importante que la croissance en France, ce n’est pas de la croissance économique saine et autonome. Quand Bercy et le mamamouchi élyséen se tamponnent le ventre pour saluer une reprise de 1,4 %, en réalité ils s’exclament de la propre augmentation de la dépense publique qu’ils ont eux généré avec de l’argent qu’ils n’avaient pas.
Alors oui… mais cela n’a plus, hélas, d’importance !Alors oui les fonctionnaires sont utiles, mais pas tous non plus !
Choisir ce qui devra croître et savoir ce qui devra décroître !C’est Stéphane Hessel, pas franchement un néolibéral, qui a le mieux résumé la situation dans laquelle nous nous trouvons. Tout ne sera plus possible dans les années à venir et nous devrons choisir collectivement ce que nous voudrons faire croître et ce que nous devrons faire décroître, tout en sachant que la réalité finit toujours par rattraper les inconséquents, les indécis.
Tout le système que nous avons construit est désormais devenu intenable financièrement et en un demi-siècle, la dérive des comptes publics est patente.
“Ce sont des chiffres qu’on finit par oublier mais qui, lorsqu’ils apparaissent dans les derniers tableaux de l’économie française dévoilés ce mardi 1er mars par l’Insee, laissent songeur. Depuis plus d’un demi-siècle, le poids des prestations sociales dans les revenus des Français n’a cessé d’augmenter. Au point d’atteindre un niveau sans équivalent dans le monde. Elles représentent désormais 35 % du revenu disponible brut des ménages contre 13,8 % en 1949. Au total en 2014, les dépenses de protection sociale ont atteint la somme rondelette de 688,9 milliards d’euros…”
Allez, c’était en 2014, arrondissons pour faire simple à 700 milliards d’euros de prestations sociales car ici nous ne parlons pas des budgets des communes, des départements, des régions, et encore moins de celui de l’État… Rien que pour l’État, vous rajoutez un petit 400 milliards d’euros. 400 + 700 qui nous font un petit 1 100 milliards d’euros, puis tout le reste, vous arrivez à un total de dépense publique d’environ 1 200 milliards d’euros alors que notre PIB n’est que de 2 000 milliards.
Alors oui la dépense publique fait aussi partie du PIB, d’où aussi l’idée importante que la croissance en France, ce n’est pas de la croissance économique saine et autonome. Quand Bercy et le mamamouchi élyséen se tamponnent le ventre pour saluer une reprise de 1,4 %, en réalité ils s’exclament de la propre augmentation de la dépense publique qu’ils ont eux généré avec de l’argent qu’ils n’avaient pas.
Alors oui… mais cela n’a plus, hélas, d’importance !Alors oui les fonctionnaires sont utiles, mais pas tous non plus !