Abattage des loups : quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup !

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Ségolène Royal veut autoriser le massacre de 4 loups supplémentaires en sus des 36 déjà autorisés. Les associations s'insurgent contre le projet.

La présence de 292 loups (35 meutes) disséminés sur tout le territoire français est-elle si insupportable qu'il faille demander la destruction (c'est bien le mot officiel !) de quatre individus supplémentaires pour l'année en cours (juillet 2016-juin 2017) ? Voilà qui porterait à 40 le nombre d'animaux abattus officiellement. Il faut le croire puisque le ministère de l'Environnement vient de mettre en consultation publique deux projets d'arrêtés dans ce sens. La raison avancée ? Comme on en est actuellement à 33 loups abattus, la limite maximum de 36 sera bientôt atteinte. Du coup, lors de la prochaine estive printanière, les bergers risquent de se trouver fort démunis s'ils ne peuvent plus défendre les troupeaux contre le prédateur.

« C'est du grand n'importe quoi, du foutage de gueule », hurlent en substance les associations de défense de l'environnement. Agir pour la biodiversité/LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) appelle les Français à émettre un avis négatif sur le site web de la consultation publique. Exactement comme l'année dernière quand une même demande avait déjà été émise par le ministère. « Tout le monde s'accorde à reconnaître que la seule justification des destructions de loups, officiellement protégés, est de limiter les attaques sur les troupeaux, principalement ovins. Or, aucune preuve de baisse de prédation sur le cheptel ovin n'a été démontrée du fait de l'élimination de dizaines de loups [environ 10 % de la population française a été abattue cette année, NDRL] », réagit l'association dans un communiqué, et de rappeler l'avis très défavorable du Conseil national de protection de la nature émis à une très large majorité, le 10 janvier dernier.

9 944 moutons en 2016
Ferus, la première association nationale pour la conservation de l'ours, du loup et du lynx en France, montre elle aussi les dents : « La chasse aux loups menée par la France est illégale au niveau européen. Avec d'autres associations, nous avons depuis longtemps porté plainte contre la France auprès de l'Europe. » Les écolos dénoncent des tirs qui ne sont pas toujours justifiés. Ils réclament que les tirs de destruction soient réservés aux troupeaux les plus exposés à la prédation. Ce qui est loin d'être le cas. « Il est urgent de mettre fin à cette absurde politique de tirs qui sacrifie des animaux pour faire plaisir aux lobbies cynégétiques et agricoles sans résoudre aucune des difficultés des éleveurs », poursuit Férus.

Du 1er janvier au 31 décembre 2016, 9 944 moutons tués ont fait l'objet d'une indemnisation. Le nombre des victimes paraît énorme au premier regard, mais celles dues aux chiens sauvages sont encore plus nombreuses. Certes, il n'est jamais très agréable pour un berger de voir son troupeau décimé par un prédateur. En combattant le loup, il défend son gigot. On peut le comprendre. Pour autant, reste cette question fondamentale : l'intérêt supérieur de la biodiversité exige-t-il la protection du mouton dont les individus se comptent par millions ou celle du loup dont les effectifs sont souffreteux ? À chacun de juger en son âme et conscience.

Le ras-le-bol du loup commence également à se manifester en Italie où la présence est bien plus ancienne que chez nous. Jeudi 2 février, le Parlement transalpin devait voter un plan national loup autorisant à abattre jusqu'à 5 % de la population totale estimée entre 1 500 et 1 600 individus. L'annonce a provoqué un tollé immense, obligeant le gouvernement italien à reporter sine die le vote du plan loup.

En France, les protecteurs de la biodiversité et du loup sauront-ils se faire entendre de la ministre ?
Loup, y es-tu ? Pas sûr

lepoint

mam
 
apres on veut donner des lecons aux africains ils ont des lions des pantheres des rhinoceros des elephants ......et nous pour quelques loups ont n est pas capable de trouver des solutions autres que l abbatage c est triste, 292 loups et deja c est de trop en france ,c est inadmissible pour ma part
 

Tancredi

Moramora
VIB
apres on veut donner des lecons aux africains ils ont des lions des pantheres des rhinoceros des elephants ......et nous pour quelques loups ont n est pas capable de trouver des solutions autres que l abbatage c est triste, 292 loups et deja c est de trop en france ,c est inadmissible pour ma part
C'est bien vrai !
Quand on voit le beau reportage sur l'Inde nous montrant des "experts" du gouvernement (souvent des étrangers) dépêché dans les villages pour expliquer qu'il faut pas abattre les éléphants qui ravagent régulièrement les plantations de ces pauvres paysans (qui ne sont pas en général remboursés), et il ne faut pas faire de la cueillette ou autre ramassage de bois dans la foret pour respecter l'habitat du tigre, ça me fait sourire quelque part :rolleyes:
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Ségolène Royal veut autoriser le massacre de 4 loups supplémentaires en sus des 36 déjà autorisés. Les associations s'insurgent contre le projet.

La présence de 292 loups (35 meutes) disséminés sur tout le territoire français est-elle si insupportable qu'il faille demander la destruction (c'est bien le mot officiel !) de quatre individus supplémentaires pour l'année en cours (juillet 2016-juin 2017) ? Voilà qui porterait à 40 le nombre d'animaux abattus officiellement. Il faut le croire puisque le ministère de l'Environnement vient de mettre en consultation publique deux projets d'arrêtés dans ce sens. La raison avancée ? Comme on en est actuellement à 33 loups abattus, la limite maximum de 36 sera bientôt atteinte. Du coup, lors de la prochaine estive printanière, les bergers risquent de se trouver fort démunis s'ils ne peuvent plus défendre les troupeaux contre le prédateur.

« C'est du grand n'importe quoi, du foutage de gueule », hurlent en substance les associations de défense de l'environnement. Agir pour la biodiversité/LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) appelle les Français à émettre un avis négatif sur le site web de la consultation publique. Exactement comme l'année dernière quand une même demande avait déjà été émise par le ministère. « Tout le monde s'accorde à reconnaître que la seule justification des destructions de loups, officiellement protégés, est de limiter les attaques sur les troupeaux, principalement ovins. Or, aucune preuve de baisse de prédation sur le cheptel ovin n'a été démontrée du fait de l'élimination de dizaines de loups [environ 10 % de la population française a été abattue cette année, NDRL] », réagit l'association dans un communiqué, et de rappeler l'avis très défavorable du Conseil national de protection de la nature émis à une très large majorité, le 10 janvier dernier.

9 944 moutons en 2016
Ferus, la première association nationale pour la conservation de l'ours, du loup et du lynx en France, montre elle aussi les dents : « La chasse aux loups menée par la France est illégale au niveau européen. Avec d'autres associations, nous avons depuis longtemps porté plainte contre la France auprès de l'Europe. » Les écolos dénoncent des tirs qui ne sont pas toujours justifiés. Ils réclament que les tirs de destruction soient réservés aux troupeaux les plus exposés à la prédation. Ce qui est loin d'être le cas. « Il est urgent de mettre fin à cette absurde politique de tirs qui sacrifie des animaux pour faire plaisir aux lobbies cynégétiques et agricoles sans résoudre aucune des difficultés des éleveurs », poursuit Férus.

Du 1er janvier au 31 décembre 2016, 9 944 moutons tués ont fait l'objet d'une indemnisation. Le nombre des victimes paraît énorme au premier regard, mais celles dues aux chiens sauvages sont encore plus nombreuses. Certes, il n'est jamais très agréable pour un berger de voir son troupeau décimé par un prédateur. En combattant le loup, il défend son gigot. On peut le comprendre. Pour autant, reste cette question fondamentale : l'intérêt supérieur de la biodiversité exige-t-il la protection du mouton dont les individus se comptent par millions ou celle du loup dont les effectifs sont souffreteux ? À chacun de juger en son âme et conscience.

Le ras-le-bol du loup commence également à se manifester en Italie où la présence est bien plus ancienne que chez nous. Jeudi 2 février, le Parlement transalpin devait voter un plan national loup autorisant à abattre jusqu'à 5 % de la population totale estimée entre 1 500 et 1 600 individus. L'annonce a provoqué un tollé immense, obligeant le gouvernement italien à reporter sine die le vote du plan loup.

En France, les protecteurs de la biodiversité et du loup sauront-ils se faire entendre de la ministre ?
Loup, y es-tu ? Pas sûr

lepoint

mam
Salam mam'zelle :)
Et pourquoi ne pas raccompagné les loups chez eux :bizarre:
 
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