Le taux de croissance annuel moyen s'est situé à 4.7%, au lieu de 6% prévus. Seulement 116 000 emplois nets créés chaque année, contre une prévision de 250 000 postes. La politique expansionniste mise en oeuvre a amélioré l'investissement et la consommation des ménages, mais le déficit commercial et budgétaire se sont nettement aggravés.
A lheure où nous mettions sous presse, il ne restait plus que quelques jours au chef de gouvernement sortant, Abbas El Fassi, pour passer le témoin à Abdelilah Benkirane, dont le parti, le PJD, a remporté les élections législatives du 25 novembre dernier. Ces élections étant avancées dun an, en raison notamment de lavènement dune nouvelle Constitution, votée par référendum lété dernier, M. El Fassi naura donc pas achevé la totalité de son mandat (5 ans), lequel, en temps «normal», naurait pris fin quà lautomne 2012.
Pourra-t-il, au besoin, arguer de cette «amputation» de sa mandature pour réduire les aspects négatifs de son bilan ? Peut-être Certains chantiers nécessitant en effet de la durée pour produire des résultats palpables.
Malgré tout, quatre années de gestion des affaires publiques, cest le temps effectif de tout gouvernement, ici comme ailleurs (lorsque le mandat est quinquennal), sachant que la dernière année est généralement consacrée à préparer léchéance électorale suivante.
Qua donc fait, ou na pas fait, cet Exécutif sortant depuis son installation à la fin de lannée 2007 ? Pour apprécier le travail de léquipe sortante, sur le strict plan économique, il faut évidemment se reporter à la Déclaration de politique générale faite par Abbas El Fassi devant le Parlement en octobre 2007, mais en même temps tenir compte des difficultés intervenues en cours de route, comme les répercussions de la crise économique internationale.
Du haut de sa tribune, M. El Fassi, on sen souvient, sétait engagé, notamment, à porter le taux de croissance moyen à 6% par an durant son mandat de cinq ans, considérant quil était possible de faire un peu mieux que durant la législature qui précédait (5% de taux de croissance annuel moyen). Pour y parvenir, le nouveau Premier ministre dalors tablait, en particulier, sur la hausse de linvestissement public, le soutien de lentreprise via une fiscalité compétitive et lamélioration de la demande interne à travers notamment le renforcement du pouvoir dachat, donc de la consommation des ménages.
http://www.lavieeco.com/news/economie/ce-que-abbas-el-fassi-laisse-a-son-successeur-21043.html
A lheure où nous mettions sous presse, il ne restait plus que quelques jours au chef de gouvernement sortant, Abbas El Fassi, pour passer le témoin à Abdelilah Benkirane, dont le parti, le PJD, a remporté les élections législatives du 25 novembre dernier. Ces élections étant avancées dun an, en raison notamment de lavènement dune nouvelle Constitution, votée par référendum lété dernier, M. El Fassi naura donc pas achevé la totalité de son mandat (5 ans), lequel, en temps «normal», naurait pris fin quà lautomne 2012.
Pourra-t-il, au besoin, arguer de cette «amputation» de sa mandature pour réduire les aspects négatifs de son bilan ? Peut-être Certains chantiers nécessitant en effet de la durée pour produire des résultats palpables.
Malgré tout, quatre années de gestion des affaires publiques, cest le temps effectif de tout gouvernement, ici comme ailleurs (lorsque le mandat est quinquennal), sachant que la dernière année est généralement consacrée à préparer léchéance électorale suivante.
Qua donc fait, ou na pas fait, cet Exécutif sortant depuis son installation à la fin de lannée 2007 ? Pour apprécier le travail de léquipe sortante, sur le strict plan économique, il faut évidemment se reporter à la Déclaration de politique générale faite par Abbas El Fassi devant le Parlement en octobre 2007, mais en même temps tenir compte des difficultés intervenues en cours de route, comme les répercussions de la crise économique internationale.
Du haut de sa tribune, M. El Fassi, on sen souvient, sétait engagé, notamment, à porter le taux de croissance moyen à 6% par an durant son mandat de cinq ans, considérant quil était possible de faire un peu mieux que durant la législature qui précédait (5% de taux de croissance annuel moyen). Pour y parvenir, le nouveau Premier ministre dalors tablait, en particulier, sur la hausse de linvestissement public, le soutien de lentreprise via une fiscalité compétitive et lamélioration de la demande interne à travers notamment le renforcement du pouvoir dachat, donc de la consommation des ménages.
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