D'après Abi ibn 'Amara, celui-ci dit : « Ô envoyé d'Allah ! Dois je essuyer sur mes bottines ? » il dit «oui », je dis « un jour ? » il dit « oui », je dis « deux jours ? », il dit « oui », je dis « et trois jours ? », il dit « oui, et la durée que tu désires. »
La durée débute au moment de la perte des ablutions après avoir chaussé ses bottines. Si par exemple une personne chausse ses bottines après avoir effectué ses ablutions au moment du dohor, et que ses ablutions perdurent jusqu'à la prière du soir puis il perd ses ablutions, la durée débute au moment de la perte des ablutions et non au moment ou les bottines furent chaussées. Les chafi'ites ont rajouté, si l'annulation des ablutions et de son gré tel que le touché, ou le sommeil, alors pas de divergence avec l'avis précédent. Si par contre la perte des ablutions est nécessaire tel que pour les besoins naturels alors la durée débute après les besoin.
Ce qui annule l'essuyage sur les bottines :
L'obligation du bain du à l'impureté majeure, ou les menstrues. Ceci selon le hadith rapporté par Safwan ibn 'Asal :
« Nous pouvons garder nos bottines trois jours et trois nuits, à l'exception d'avoir subit une impureté majeure. »
Se déchausser même une partie du pied. Les malikites conditionne qu'il faut se déchausser intégralement pour causer une annulation.
Les hanafites considèrent que la plus grande partie du pied doit être déchaussée pour entraîner l'annulation.
L'apparition d'un trou dans les bottines même mineur.
Les malikites considèrent que le trou doit être supérieur au 1/3 du pied, chez les hanafites si le trou est inférieur à la largeur de trois doigt de pied (du plus petit), cela n'entraîne pas l'annulation.
Le dépassement de la durée de validité même basé sur un doute. A L'exception des malikites qui n'accordent aucune considération à la durée. Si une personne en état d'ablution se trouve dans une des situations précitées il doit alors se laver les pieds sans refaire les ablutions. A l'exception de la personne vivant une situation exceptionnelle comme la perte d'urine, il doit alors renouveler ses ablutions car pour lui le lavage successif de tout les membres est une obligation. Ceci concerne les chafi'ites et les hanafites, car chez eux les lavage successif des membres est sunna.
Les malikites et les hanbalites considèrent qu'il doit refaire ses ablutions dans son intégralité, si les membres sont secs, car le lavage successif (mouwala) chez eux est une obligation.