Le collectif marocain contre la peine de mort a, une fois de plus, appelé le gouvernement à abolir la peine capitale.[/b]
Appel resté sans écho !
Mais pourquoi le royaume tient-il à conserver une telle loi ?
Cent onze (111) : cest le nombre de détenus marocains actuellement en transit dans les couloirs de la mort [/b][/u]
Le collectif marocain contre la peine de mort a, une nouvelle fois, exprimé son refus de laisser ces détenus être exécutés à nimporte quel moment.
Une conférence de presse sur « le moratoire de lONU sur lapplication de la peine de mort » a été organisée en ce sens mardi 25 Décembre 2012 à Rabat.
Le collectif, coordonné par lavocat Abderrahim Jamaï, exige le retrait pur et simple de la peine capitale des textes de loi.
« Ces deux dernières années, nous avons participé à deux rencontres internationales.
Depuis, le Maroc na toujours pas bougé ! », targue Abderrahim Jamaï, par ailleurs secrétaire général de lobservatoire marocain des prisons.
Il y a eu un projet de moratoire en 2007 aux Nations Unies pour labolition de la peine de mort, puis en 2008, en 2009 et en 2010.
Les barbus au pouvoir en Tunisie ont voté pour alors que nos barbus ny sont pas favorable ».
..Mais depuis 1993, il ny a plus eu, officiellement, dexécution [/b]
Au Maroc, depuis 1993, aucune condamnation à mort na été exécutée : pourquoi alors l'Etat sentête-t-il à préserver cette loi inerte ?
La raison est simple, selon Jamaï. :
« Il y a toujours une volonté de tuer. Si le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, se réveille un beau matin avec lidée dexécuter les 111 détenus condamnés à la peine de mort, il est en droit de le faire car cest la seule personne habilitée à donner son feu vert. » [/b]
Cette loi, cest du « bla bla » tout ça pour ne pas « déstabiliser » la question religieuse.
« Pourtant nous ne demandons pas dabolir la peine de mort dans le Coran, nous souhaitons simplement abolir les lois négatives qui figurent dans le Code pénal », argumente le coordinateur du collectif composé de onze ONG.
Celles-ci souhaitent « sensibiliser les acteurs politiques, les institutions tel que le Parlement » à sinvestir davantage et à présenter des propositions de loi.
Joint par la presse, les cabinets du Premier ministre, Abdelilah Benkirane, et du ministre de la Justice, Mustapha Ramid, nont pas daigné apporter de commentaire à ce sujet.
Suite et source :
http://maghreb.msn.com/maghreb/magh...a-peine-de-mort-rabat-fait-la-sourde-oreille/
Appel resté sans écho !
Mais pourquoi le royaume tient-il à conserver une telle loi ?
Cent onze (111) : cest le nombre de détenus marocains actuellement en transit dans les couloirs de la mort [/b][/u]
Le collectif marocain contre la peine de mort a, une nouvelle fois, exprimé son refus de laisser ces détenus être exécutés à nimporte quel moment.
Une conférence de presse sur « le moratoire de lONU sur lapplication de la peine de mort » a été organisée en ce sens mardi 25 Décembre 2012 à Rabat.
Le collectif, coordonné par lavocat Abderrahim Jamaï, exige le retrait pur et simple de la peine capitale des textes de loi.
« Ces deux dernières années, nous avons participé à deux rencontres internationales.
Depuis, le Maroc na toujours pas bougé ! », targue Abderrahim Jamaï, par ailleurs secrétaire général de lobservatoire marocain des prisons.
Il y a eu un projet de moratoire en 2007 aux Nations Unies pour labolition de la peine de mort, puis en 2008, en 2009 et en 2010.
Les barbus au pouvoir en Tunisie ont voté pour alors que nos barbus ny sont pas favorable ».
..Mais depuis 1993, il ny a plus eu, officiellement, dexécution [/b]
Au Maroc, depuis 1993, aucune condamnation à mort na été exécutée : pourquoi alors l'Etat sentête-t-il à préserver cette loi inerte ?
La raison est simple, selon Jamaï. :
« Il y a toujours une volonté de tuer. Si le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, se réveille un beau matin avec lidée dexécuter les 111 détenus condamnés à la peine de mort, il est en droit de le faire car cest la seule personne habilitée à donner son feu vert. » [/b]
Cette loi, cest du « bla bla » tout ça pour ne pas « déstabiliser » la question religieuse.
« Pourtant nous ne demandons pas dabolir la peine de mort dans le Coran, nous souhaitons simplement abolir les lois négatives qui figurent dans le Code pénal », argumente le coordinateur du collectif composé de onze ONG.
Celles-ci souhaitent « sensibiliser les acteurs politiques, les institutions tel que le Parlement » à sinvestir davantage et à présenter des propositions de loi.
Joint par la presse, les cabinets du Premier ministre, Abdelilah Benkirane, et du ministre de la Justice, Mustapha Ramid, nont pas daigné apporter de commentaire à ce sujet.
Suite et source :
http://maghreb.msn.com/maghreb/magh...a-peine-de-mort-rabat-fait-la-sourde-oreille/