Accueil des migrants : merkel dénonce le manque de solidarité au sein de l'ue

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Angela Merkel plaide de nouveau pour l'instauration de quotas d'accueil au sein de l'Union européenne ce dimanche.

La chancelière allemande s'est insurgée des refus de certains pays membres de participer à l'accueil. "Cela ne va pas du tout que certains pays disent que 'de manière générale, nous ne voulons pas avoir de musulmans dans nos pays'", a-t-elle déclaré dans un entretien à la télévision publique allemande ARD.

Revenant sur sa proposition d'introduire des quotas de répartition de réfugiés au sein de l'UE, la chancelière a souligné que "chacun devait faire sa part" et qu'une "solution commune devait être trouvée".

L'Allemagne a accueilli en 2015 environ un million de demandeurs d'asile, pour la plupart originaires de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan. Un haut responsable allemand a indiqué dimanche tabler sur 250 000 à 300 000 nouveaux arrivants en 2016.

Appel d'air migratoire

Depuis un an, avec la décision début septembre 2015 d'Angela Merkel d'ouvrir son pays aux demandeurs d'asile, de nombreux États européens, notamment en Europe de l'Est, estiment que la chancelière a créé un appel d'air migratoire.

Plusieurs d'entre eux ont affirmé en réaction ne pas vouloir voir émerger de communauté musulmane dans leurs pays.
Dernier en date, le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka le 23 août.
"Nous n'avons ici aucune forte communauté musulmane. Et à vrai dire, nous ne souhaitons pas qu'une forte communauté musulmane se forme ici, vu les problèmes que nous observons", a déclaré Bohuslav Sobotka au quotidien Pravo.
En 2015, la Slovaquie avait, elle, indiqué qu'elle ne comptait accueillir que des migrants chrétiens.

lepoint

mam
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Merkel n'avait pas consulte ses homologues europeens avant d'ouvrir les vannes de l'immigration. C'est son probleme, et uniquement le sien. Je ne suis pas, mais vraiment pas du tout d'accord avec le fasco Victor Orban d'Hongrie, mais il avait raison en disant que "c'est un probleme allemand."
 
S'il a fait des études en Allemagne, parfois le refus peut être lié à des accords entre les deux pays, pour éviter que les étudiants restent dans le pays hôte au lieu d'en faire bénéficier des résultats le pays d'origine !

Oui comme cela peut être une gestion par rapport aux besoins du pays (secteurs en tension...).

La question des réfugiés politiques est bien à part.

Même si j'ai trouvé cela surprenant de parler de répartition (on parle d'humains quand même), j'ai toujours été d'accord avec ce point.

On sait tous que certains pays vont être plus assaillis que d'autres. On a une énorme vague migratoire qui nécessite une gestion commune.
On ne peut accueillir toute la misère du monde, mais on ne peut aussi ignorer ces migrants.
 

Tancredi

Moramora
VIB
Oui comme cela peut être une gestion par rapport aux besoins du pays (secteurs en tension...).

La question des réfugiés politiques est bien à part.

Même si j'ai trouvé cela surprenant de parler de répartition (on parle d'humains quand même), j'ai toujours été d'accord avec ce point.

On sait tous que certains pays vont être plus assaillis que d'autres. On a une énorme vague migratoire qui nécessite une gestion commune.
On ne peut accueillir toute la misère du monde, mais on ne peut aussi ignorer ces migrants.
Oui, voilà ! les deux points importants :
- gestion commune
- trouver un équilibre entre la réalité des divers pays et les besoins des réfugiés

Mais riens que ce deux termes on le pouvoir de mettre en boule pas mal de monde, d'un coté et de l'autre !

Pourquoi gestion commune ? certains pays vont dire que c'est à certains de payer la facture du colonialisme et du post-colonialisme , d'autres diront que leur histoire depuis des siècles justifie etc...

Équilibre, et donc une certaine maitrise du flux (c'est pas gagné ce concept dans la tête de tout le monde) et aussi réfugiés politiques et migrants économiques, faut-il différencier ou pas, les deux sont dans la mouise !

Bref, je pense qu'ils arriveront pas à se mettre d'accord, et que ça se passera en heurts, crises, voies de faits d'une partie et de l'autre ; ça passera (c'est mon opinion, il n'en va de leur survie), mais un accouchement difficile !
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
on a tendance aussi à oublier que l'UE a payé (CHER) le "sultan" afin qu'il garde les syriens chez lui........
dans quelles conditions ? .....mystère

mam
 
on a tendance aussi à oublier que l'UE a payé (CHER) le "sultan" afin qu'il garde les syriens chez lui........
dans quelles conditions ? .....mystère

mam

actuellement en l'autorisant à chasser les "kurdes"... suffit de lire l'interview du premier ministre hongrois ou roumain, (je sais plus), qui était à Ankara il y a deux ou trois jours...
 
Oui, voilà ! les deux points importants :
- gestion commune
- trouver un équilibre entre la réalité des divers pays et les besoins des réfugiés

Mais riens que ce deux termes on le pouvoir de mettre en boule pas mal de monde, d'un coté et de l'autre !

Pourquoi gestion commune ? certains pays vont dire que c'est à certains de payer la facture du colonialisme et du post-colonialisme , d'autres diront que leur histoire depuis des siècles justifie etc...

Équilibre, et donc une certaine maitrise du flux (c'est pas gagné ce concept dans la tête de tout le monde) et aussi réfugiés politiques et migrants économiques, faut-il différencier ou pas, les deux sont dans la mouise !

Bref, je pense qu'ils arriveront pas à se mettre d'accord, et que ça se passera en heurts, crises, voies de faits d'une partie et de l'autre ; ça passera (c'est mon opinion, il n'en va de leur survie), mais un accouchement difficile !

Je vois les choses comme toi.

Personnellement, il me semble indispensable de ne se concentrer que sur les réfugiés politiques.
Il faut prioriser les urgences.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
S'il a fait des études en Allemagne, parfois le refus peut être lié à des accords entre les deux pays, pour éviter que les étudiants restent dans le pays hôte au lieu d'en faire bénéficier des résultats le pays d'origine !
Ces accords ne sont plus enforces depuis belle lurette. Je connais des cas ou des etudiants qui auraient du quitter le territoire en raison des accords anti-brain-drain etre naturalises apres avoir decroches leurs diplomes... S'ils ont refuse dans ce cas particulier, il devait y avoir d'autres obstacles.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Europe: Merkel enterre les « quotas » de réfugiés

La chancelière allemande a fait le constat de l'échec de ces mécanismes lors du sommet européen de Bratislava, ce vendredi. Elle avait tenté de les imposer à chacun des pays de l'UE au plus fort de l'exode syrien, suscitant la fureur des pays d'Europe orientale.

Envoyé spécial à Bratislava
C'est la seule surprise d'un sommet européen qui aura respecté au millimètre le script prévu: Angela Merkel a donné le coup de grâce aux «quotas» nationaux de réfugiés qu'elle avait imposés à chacun des pays de l'UE, à partir de l'été 2015, au plus fort de l'exode syrien à travers la Turquie.
«Cette décision, c'est vrai, s'est heurtée à de sérieux obstacles, a reconnu la chancelière à l'issue du sommet européen de Bratislava. C'est pourquoi il faut maintenant imaginer d'autres approches.» Ce constat d'échec est sans doute nécessaire pour remédier à la brouille ouverte entre l'Allemagne et ses alliés traditionnels d'Europe orientale.
Mais l'aveu d'Angela Merkel consacre son affaiblissement sur la scène européenne.
Il ouvre aussi une autre brèche avec l'Italie et la Grèce, pays de premier accueil submergés par l'exode migratoire.
Signe de mauvaise humeur, Matteo Renzi n'a pas participé à une conférence de presse commune avec la chancelière et le président français. Elle était censée renvoyer une image d'unité des «grands» de l'UE, après le «non» fracassant des Britanniques.

Doublement du Fonds Juncker d'investissements

Le mécanisme de répartition obligatoire n'a jamais décollé.
Il suscitait la fureur des pays d'Europe orientale comme la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. Il a surtout offert une tribune de choix au premier ministre hongrois Viktor Orban, chantre européen du nationalisme et du rejet des musulmans.
Il laissait planer le risque de nouvelles sécessions

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

Du coup, l'Europe change de cap dans la gestion de la crise migratoire.

La protection de ses frontières maritimes sur la Méditerranée devient la priorité absolue.

Ce n'est qu'une fois le résultat atteint que l'on reparlera d'un partage des nouveaux arrivants. «S'il n'y a pas de contrôle efficace aux frontières, aucun mécanisme de répartition (interne à l'UE) ne peut s'appliquer», a dit François Hollande à la même tribune.

C'est une variation de plus sur le thème de l' «Europe qui protège», leitmotiv du sommet des 27 convoqué pour répondre à une défiance des électeurs d'ampleur continentale. Sans rien décider sur le fond, le rendez-vous de Bratislava s'est accordé sur les trois grandes lignes arrêtées depuis plusieurs jours.

L'impératif de sécurité, avec l'ambition affichée de fonder une vraie défense européenne.
La montée en puissance du nouveau corps européen de garde-frontière, avec un premier détachement en Bulgarie, en octobre.
Et enfin la croissance et l'emploi, avec le doublement du Fonds Juncker d'investissements à travers l'Europe.

Ce «programme de Bratislava» doit se concrétiser dans les six mois qui viennent, juste avant une téméraire célébration officielle des 60 ans du traité de Rome.

http://www.msn.com/fr-fr/actualite/...fugiés/ar-BBwfJXN?li=BBoJDO5&ocid=mailsignout

mam
 
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