Accueillir des réfugiés chez soi

Ému par le sort de ces malheureux syriens, je voudrais accueillir une famille chez moi.
Solidarité !

voici un article du vif express (y a pas que du mauvais) qui parle du sujet :

Est-il possible d'accueillir un migrant chez soi?

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), quelque 150 000 migrants ont rejoint l'Europe par la Méditerranée depuis le début de l'année, soit une augmentation de 80 % par rapport à la même période l'année dernière. Ils viennent pour la plupart du Maghreb, de la corne de l'Afrique et du Proche-Orient. Plus de 1.900 personnes ont trouvé la mort au cours de leur périlleuse traversée cette année.

Ce jeudi soir, aucun accord définitif n'a été trouvé sur la répartition d'ici deux ans de 60.000 de ces migrants en Europe sur une base volontaire et non contraignante comme le souhaitait initialement la Commission. Il s'agit de répartir 40.000 demandeurs d'asile débarqués ces dernières semaines sur les côtes grecques et italiennes, et 20.000 réfugiés enregistrés par le HCR actuellement hébergés dans les pays limitrophes de la Syrie, principalement en Turquie. Au total, seulement 29.000 d'entre eux seront accueillis, dont 1.364 personnes en Belgique. La France et l'Allemagne ont accepté, pour leur part, d'accueillir un tiers de ces 60 000 réfugiés.

Des Bruxellois font venir des Syriens en Belgique par leurs propres moyens

Cette option volontaire, un groupe de 45 Bruxellois de tous âges, professions et milieux sociaux, organisé sous la bannière Un Visa, Une Vie n'a pas attendu que l'UE se mette d'accord sur le sort des migrants pour la prendre. Ils ont décidé de se montrer garants financièrement et moralement de l'installation et de l'intégration en Belgique d'une douzaine de ressortissants syriens. Les réfugiés n'ayant pas d'autre choix que d'entrer en Belgique illégalement pour ensuite introduire une demande d'asile, ce groupe de citoyens a emprunté une autre voie légale, beaucoup moins utilisée: celle du visa humanitaire

suite de l'article
http://www.levif.be/actualite/belgi...n-migrant-chez-soi/article-normal-404993.html
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Ému par le sort de ces malheureux syriens, je voudrais accueillir une famille chez moi.
Solidarité !

voici un article du vif express (y a pas que du mauvais) qui parle du sujet :

Est-il possible d'accueillir un migrant chez soi?

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), quelque 150 000 migrants ont rejoint l'Europe par la Méditerranée depuis le début de l'année, soit une augmentation de 80 % par rapport à la même période l'année dernière. Ils viennent pour la plupart du Maghreb, de la corne de l'Afrique et du Proche-Orient. Plus de 1.900 personnes ont trouvé la mort au cours de leur périlleuse traversée cette année.

Ce jeudi soir, aucun accord définitif n'a été trouvé sur la répartition d'ici deux ans de 60.000 de ces migrants en Europe sur une base volontaire et non contraignante comme le souhaitait initialement la Commission. Il s'agit de répartir 40.000 demandeurs d'asile débarqués ces dernières semaines sur les côtes grecques et italiennes, et 20.000 réfugiés enregistrés par le HCR actuellement hébergés dans les pays limitrophes de la Syrie, principalement en Turquie. Au total, seulement 29.000 d'entre eux seront accueillis, dont 1.364 personnes en Belgique. La France et l'Allemagne ont accepté, pour leur part, d'accueillir un tiers de ces 60 000 réfugiés.

Des Bruxellois font venir des Syriens en Belgique par leurs propres moyens

Cette option volontaire, un groupe de 45 Bruxellois de tous âges, professions et milieux sociaux, organisé sous la bannière Un Visa, Une Vie n'a pas attendu que l'UE se mette d'accord sur le sort des migrants pour la prendre. Ils ont décidé de se montrer garants financièrement et moralement de l'installation et de l'intégration en Belgique d'une douzaine de ressortissants syriens. Les réfugiés n'ayant pas d'autre choix que d'entrer en Belgique illégalement pour ensuite introduire une demande d'asile, ce groupe de citoyens a emprunté une autre voie légale, beaucoup moins utilisée: celle du visa humanitaire

suite de l'article
http://www.levif.be/actualite/belgi...n-migrant-chez-soi/article-normal-404993.html
Je salue l'initiative...sont courageux.
RESPECT.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
En effet, ces gens seront mieux accueillis dans des familles belges que dans des centres pour réfugiés et mieux intégrés. Une réflexion politique la dessus va devoir se mettre en place !
Et surtout qu'ils s'occupent de faire les papiers et paient le voyage.
Je ne connaissais pas ce visa humanitaire.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
les acceuillir c est simple mais il faut leur trouver du travail et les installer, c est ca qui est difficile c est pas de les aceuillir, en plus y a même de date d hebergement, c est beaucoup plus complexe que ca


pourquoi tu ne veux pas laisser dormir un réfugié chez toi? lui laisser ton lit? c est quand meme le minimum nan?:)
 
@compteblad tu nous avais dis que tu avais travaillé dans l'associatif,
J'aimerai aider les réfugiés syriens par le biais d'une association.
Connais tu l'association convivial ? Convivial.be
Si oui, quand penses tu ? Merci
 

lavie1

Free Gaza !
salam

je suis d 'accord que c est un drame au même titre que le génocide du peuple palestinien..

ce qui fait bouger les choses c'est le quand dira t on , l'opinion publique etc ...

tte les okaze sont bonne pour redoré son blason !
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
la belgique ne s en sort deja pas avec sa propre population elle va s occuper encore des refugié

Et les turcs? Libanais et jordaniens qui acceuillent depuis des années 80% des réfugiés syriens, palestiniens et iraquiens qui s comptent par millions? Quasi la moitié de la population jordanienne est palestinienne maintenant c est le Liban et la Jordanie dont une bonne partie de la population est constituée dz réfugié et d étrangers ..
En Europe il y a quelques milliers de réfugiés qui arrivent et on est en pleine crise d hystérie. ...:rolleyes: faut arrêter cette tragicomedie d un très mauvais scénario! :wazaa:
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Des dortoirs sans douche ni repas,ou interdit de sortie,qui faut quitter à 8h,c'est ça l'accueil belge ?

Et les propos de Francky,abjecte du vrai tintin au congo:malade:

Terrible. ..une manière de dissuader les futurs demandeurs? Rien a voir entre Merkel et Michel dernier....:D rien! Le dispositif d acceuil de la croix rouge au parc maximilien semble bien meilleure et convivial qye celui offert par fedasil....d ou le peu d étrangers qui ont couche au wtc
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
L attitude des hongrois et des grecs est répugnante surtout que ce sont deux pays qui ont bénéficié de largesses de l Europe et donc du contribuable que nous sommes.... attitude cynique qui est celle de dire aider moi, donner moi de l argent mais moi je n aide pas les enfants qui ont fui la guerre et l enfer....:rolleyes: a se demander pourquoi on a aidé les grecs qui dilapident l argent européen par milliards dans de la corruption et autres...
 
Des dortoirs sans douche ni repas,ou interdit de sortie,qui faut quitter à 8h,c'est ça l'accueil belge ?

Et les propos de Francky,abjecte du vrai tintin au congo:malade:

Séjour en centre d'accueil
La Belgique compte une cinquantaine de centres d'accueil pour demandeurs d'asile (carte des centres). Ils sont gérés par Fedasil, la Croix-Rouge de Belgique ou un autre partenaire. Ce sont des centres 'ouverts': les résidents sont libres d'entrer et de sortir du centre.

Les centres sont différents l'un de l'autre sous plusieurs aspects: souvent, ce sont d'anciennes casernes, internats ou hôpitaux, parfois ce sont de nouveaux bâtiments préfabriqués ; il en existe des petits (avec 50 places d'accueil) et des grands (le Petit-Château compte plus de 650 places) ; certains se trouvent au centre des villes, d'autres sont situés à la campagne. Toutefois, tous les centres offrent les mêmes services.


'Le gîte et le couvert'

Dans les centres d'accueil, les réfugiés et demandeurs d'asile reçoivent l'aide matérielle à laquelle ils ont légalement droit. En première instance, cette aide matérielle consiste en un lit, des repas, des installations sanitaires et des vêtements. Les familles dorment généralement dans une chambre séparée, alors que les personnes isolées partagent un dortoir commun.

Le centre d’accueil assure les besoins élémentaires des résidents, mais les résidents lavent eux-mêmes leur linge et veillent à ce que leurs chambres soient en ordre. En outre, ils participent à l’entretien des espaces communs.

source :
http://fedasil.be/fr/content/sejour-en-centre-daccueil
 
Terrible. ..une manière de dissuader les futurs demandeurs? Rien a voir entre Merkel et Michel dernier....:D rien! Le dispositif d acceuil de la croix rouge au parc maximilien semble bien meilleure et convivial qye celui offert par fedasil....d ou le peu d étrangers qui ont couche au wtc
Tu te trompes le comble c'est qu'au parc Maximilien est un dispositif benevole,c'est la croix rouge à la demande et avec l'aide de l'état qui s'est occupé du dortoirs
 
Séjour en centre d'accueil
La Belgique compte une cinquantaine de centres d'accueil pour demandeurs d'asile (carte des centres). Ils sont gérés par Fedasil, la Croix-Rouge de Belgique ou un autre partenaire. Ce sont des centres 'ouverts': les résidents sont libres d'entrer et de sortir du centre.

Les centres sont différents l'un de l'autre sous plusieurs aspects: souvent, ce sont d'anciennes casernes, internats ou hôpitaux, parfois ce sont de nouveaux bâtiments préfabriqués ; il en existe des petits (avec 50 places d'accueil) et des grands (le Petit-Château compte plus de 650 places) ; certains se trouvent au centre des villes, d'autres sont situés à la campagne. Toutefois, tous les centres offrent les mêmes services.


'Le gîte et le couvert'

Dans les centres d'accueil, les réfugiés et demandeurs d'asile reçoivent l'aide matérielle à laquelle ils ont légalement droit. En première instance, cette aide matérielle consiste en un lit, des repas, des installations sanitaires et des vêtements. Les familles dorment généralement dans une chambre séparée, alors que les personnes isolées partagent un dortoir commun.

Le centre d’accueil assure les besoins élémentaires des résidents, mais les résidents lavent eux-mêmes leur linge et veillent à ce que leurs chambres soient en ordre. En outre, ils participent à l’entretien des espaces communs.

source :
http://fedasil.be/fr/content/sejour-en-centre-daccueil
Oui site fedasil

Théoriquement c'est beau,mais pratiquement c'est autre chose,c'est comme pour les sans abris bien belge qui préfère rester dehors plutôt qu'aller dans un centre avec toutes les conditions et règles qui s'y,rapporte
 

kouskous

اللهم أنزل الرحمة في قلوب الناس
Modérateur
Ému par le sort de ces malheureux syriens, je voudrais accueillir une famille chez moi.
Solidarité !

voici un article du vif express (y a pas que du mauvais) qui parle du sujet :

Est-il possible d'accueillir un migrant chez soi?

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), quelque 150 000 migrants ont rejoint l'Europe par la Méditerranée depuis le début de l'année, soit une augmentation de 80 % par rapport à la même période l'année dernière. Ils viennent pour la plupart du Maghreb, de la corne de l'Afrique et du Proche-Orient. Plus de 1.900 personnes ont trouvé la mort au cours de leur périlleuse traversée cette année.

Ce jeudi soir, aucun accord définitif n'a été trouvé sur la répartition d'ici deux ans de 60.000 de ces migrants en Europe sur une base volontaire et non contraignante comme le souhaitait initialement la Commission. Il s'agit de répartir 40.000 demandeurs d'asile débarqués ces dernières semaines sur les côtes grecques et italiennes, et 20.000 réfugiés enregistrés par le HCR actuellement hébergés dans les pays limitrophes de la Syrie, principalement en Turquie. Au total, seulement 29.000 d'entre eux seront accueillis, dont 1.364 personnes en Belgique. La France et l'Allemagne ont accepté, pour leur part, d'accueillir un tiers de ces 60 000 réfugiés.

Des Bruxellois font venir des Syriens en Belgique par leurs propres moyens

Cette option volontaire, un groupe de 45 Bruxellois de tous âges, professions et milieux sociaux, organisé sous la bannière Un Visa, Une Vie n'a pas attendu que l'UE se mette d'accord sur le sort des migrants pour la prendre. Ils ont décidé de se montrer garants financièrement et moralement de l'installation et de l'intégration en Belgique d'une douzaine de ressortissants syriens. Les réfugiés n'ayant pas d'autre choix que d'entrer en Belgique illégalement pour ensuite introduire une demande d'asile, ce groupe de citoyens a emprunté une autre voie légale, beaucoup moins utilisée: celle du visa humanitaire

suite de l'article
http://www.levif.be/actualite/belgi...n-migrant-chez-soi/article-normal-404993.html
il parait qu'il y'a des djihadiste parmi les refugiés

attention, soyez prudent

on ne fuit pas la guerre on l'a combat, si la démocratie ne sera jamais acquit.
 
B

belgika

Non connecté
Des djihadistes se cachent-ils parmi les migrants?




Voici les réponses d'experts à cette rumeur




Depuis plusieurs jours, les gens ont peur que parmi les migrants se trouvent des djihadistes qui viendraient en Belgique pour perpétrer des attentats.


Mais cette menace est-elle réelle ?


La crainte de nombreuses personnes en Belgique est de retrouver dans ce flux de migrants des djihadistes potentiels.

Cette rumeur court effectivement depuis quelque temps et des "articles" apparaissent sur plusieurs sites, notamment d’extrême droite.

Notre journaliste Dominique Demoulin, a expliqué en trois éléments sur le plateau de notre édition spéciale « Migrants, tous concernés » que ces rumeurs sont infondées.



"Premièrement, les Nemmouche, Coulibaly, les présumés terroristes de Verviers, ils étaient belges, français, ils n’étaient surement pas arrivés ici comme demandeurs d’asile.


Deuxièmement, s’il y avait des terroristes qui voulaient venir, je ne pense pas qu’ils emprunteraient ces filières qui sont extrêmement dangereuses.


On se souvient de tous les bateaux qui ont coulé.



Et enfin, ils font l’objet d’une enquête approfondie à l’office des étrangers, au commissariat général et si les experts qui les interrogent repèrent un profil louche, ils font appel à la sureté de l’État."


"Mais pourquoi diables des djihadistes voudraient-il dissimuler des gens chez des demandeurs d’asile"Également invité sur le plateau de l’émission, François De Smet, directeur du centre fédéral migration Myria, a lui aussi apporté des éléments de réponses concernant ces rumeurs de djihadistes parmi les migrants.



"Les gens qui arrivent sont plutôt du côté des victimes, notamment de Bachar al-Assad et aussi de l’État islamique, des victimes de l’islam radical, et factuellement, les attentats et tentatives d’attentats commises, les Kouachi, les Nemmouche et les autres, ce ne sont pas des migrants.



Ce ne sont pas des gens qui sont venus en bateau ou en camion.



Ils n’en avaient même pas besoin, ils avaient des passeports d’ici parce qu’ils viennent de nos pays.



Tout peut arriver à l’avenir, il faut être prudent, mais pourquoi diables des djihadistes voudraient-il dissimuler des gens chez des demandeurs d’asile qui sont obligés de donner leurs empruntes, qui sont obligés de suivre un parcours assez particulier, je n’en vois pas l’utilité", a-t-il fait remarqué.




http://www.rtl.be/info/belgique/soc...reponses-d-experts-a-cette-rumeur-752609.aspx
 
B

belgika

Non connecté
"Je pense que ceux qui expriment les discours les plus haineux sur les réseaux sociaux aujourd'hui sont ceux qui, avant même l'arrivée de ces réfugiés, avaient une opinion tout à fait négative des étrangers et avaient déjà une tendance plus réduite à la générosité", a ajouté Andrea Rea.




Pour ce spécialiste, aujourd’hui c’est au monde politique de prendre ses responsabilités: rassurer davantage les citoyens, proscrire les discours politiques ambigus, combattre les fausses idées reçues et placer la générosité au-dessus de tout.



http://www.rtl.be/info/belgique/soc...mal-tourner-c-est-sur-et-certain--752441.aspx
 
B

belgika

Non connecté
Vous voulez aider les réfugiés du parc Maximilien?



Voici quelques profils recherchés




Les dons affluent. À tel point que les associations de terrain ne savent parfois qu’en faire. Pourtant, les réfugiés du parc Maximilien ont toujours besoin de votre aide. Vous voulez participer?


Il n’y a pas que la tambouille à mitonner: voici ce que le camp recherche.

«On a besoin de tout le monde. Les volontaires doivent venir.



On leur trouvera toujours quelque chose à faire. Hier, j’ai envoyé une femme enceinte faire de la sensibilisation à travers les tentes, pour expliquer le fonctionnement du camp aux arrivants».

Sur ces mots, François est interpellé: le centre de tri de vêtements a besoin de mains.



«Bénévole?», crie le jeune homme à la file qui se forme devant son bureau improvisé. Les bras se lèvent. Les gants sont enfilés et la petite colonne de volontaires s’en va séparer les tailles «S» des «XL».




«Je pouvais pas rester chez moi à jouer à la Playstation»


«Je pouvais pas rester chez moi à jouer à la Playstation.



J’ai pris un mois de congé de mon job dans l’Horeca». Bel engagement pour François (à gauche). Depuis plusieurs jours, ce Verviétois de 29 ans fait partie de l’équipe qui
accueille les bénévoles et les dispatche dans le camp de réfugiés du parc Maximilien.



«Ici, c’est un ascenseur émotif. On a le cœur qui tremble.


Il y a eu par exemple cette personne en sanglots, épuisée après trois jours de marche.


C’était terrible.


Même le médecin du Samu Social a pleuré».

Même si «toutes les bonnes volontés sont bienvenues», y a-t-il des profils plus recherchés par l’équipe de François?


«Les gens qui parlent arabe, on les kidnappe pour la traduction. C’est peut-être le plus précieux».

Mais comme tout le monde ne parle pas arabe et que chaque coup de main est bon à prendre, vous lirez ci-dessous quelques profils qui pourraient dépanner ces jours-ci au parc Maximilien.





Quelques profils recherchés

+ Les personnes qui parlent arabe, persan ou farsi et qui peuvent traduire vers le français, le néerlandais ou l’anglais. Outre traduire, leur rôle peut aussi être d’introduire les arrivants au fonctionnement du camp

+ Des cuistots pour la cuisine du camp

+ Des psychologues et/ou pédopsychiatres arabophones pour assister les enfants traumatisés présents à la tente-école du camp

+ Des kinés et psychomotriciens, si possible arabophones, également pour l’école

+ Des bricoleurs capables de construire des meubles et de l’équipement à base principalement de palettes de bois

+ Des personnes disponibles pour passer la nuit au camp et «assurer une présence bienveillante, et non pas la sécurité»

+ Des personnes disposées aux tâches diverses comme nettoyer le camp, ramasser les déchets, laver douches et toilettes...

+ Des «guides» capables d’expliquer aux réfugiés le fonctionnement des installations éphémères

+ Toutes les idées (notamment concernant l’animation) sont bienvenues

+ Pour le matériel nécessaire au jour le jour, rendez-vous sur la page Facebook de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés (BXL Refugees) ou sur son flux Twitter @BXLrefugees








http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150910_00700228?ref=yfp
 
B

belgika

Non connecté
Accueillir des réfugiés chez soi


Selon la Croix Rouge et autres associations

Il serait déconseillé d'accueillir des réfugiés chez soi en effet une majorité de réfugiés syriens

ayant soufferts de divers traumatismes,blessures,des professionnels de la santé

médecins,psychologues,etc... doivent suivre,soigner ces personnes

la bonne volonté des personnes souhaitant aider et héberger ces personnes ne suffit malheureusement pas



Ensuite les réfugiés syriens pourraient aussi perdre certains droits et/ou tous leurs droits en étant accueillis par des particuliers


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Aide aux réfugiés 4 bénévoles vous disent ce qu’ils attendent de vous


Les bénévoles sont précieux au parc Maximilien. pour faire tourner ce camp de réfugiés improvisés, ils multiplient les astuces. 4 d’entre eux nous expliquent leur mission. Et pourquoi ils comptent sur vous.





On croise Mohamed et Saber marteau et pied de biche en main, sur le tas de palettes de bois déposées à l’entrée du camp. Jean-Louis est à l’arrière, gilet fluo sur le dos, qui coordonne cet «atelier bricolage» déjà surnommé «stand Ikea» dans les allées du parc Maximilien.

Leur mission

Mohamed: «On construit une étagère pour la cuisine. On récupère les palettes et on essaie d’en faire des tables. On fait comme on peut. Le bricolage, ça a toujours été mon truc. à la
maison, pour tout ce qui est mobilier, je n’appelle jamais quelqu’un d’autre. On espère vite sortir nos premières tables».

Jean-Louis: «Je suis au camp depuis deux jours donc je commence à en connaître les besoins. Sans être charpentier, je m’occupe de la coordination de la construction de meuble. On en a déjà sorti pas mal, comme tout le mobilier du restaurant, mais aussi des étagères à vêtements et chaussures et des tables pour les tentes».



Pourquoi ils sont là

Mohamed: «C’est mon ami Saber qui m’a motivé. Si chaque Belge y met du sien, on peut y arriver. Rester assis devant sa télé à se scandaliser, c’est trop facile et ça sert à rien. On est humain avant tout: ce petit enfant sur la plage, ça nous a émus. C’est ce qui nous pousse à agir. Et comme je suis chercheur d’emploi, j’ai du temps». Saber acquiesce, lui qui prend son jour de congé pour travailler au camp.

Leurs besoins matériels et humains

Jean-Louis: «On a surtout besoin d’outils. Des outils électriques fonctionnant sur batterie, ça peut être bien, comme des visseuses, des foreuses ou des scies. J’ai emporté mon matériel. Sinon, pieds de biche, marteaux de charpentiers et scies sont précieux. On attend aussi des dons de clous de 7cm et de vis, entre 7 et 8 cm».



Abdelhak, fondateur du mouvement Collectactif et responsable de la tente «restaurant»

On rencontre Abdelhak sous l’immense tente «restaurant» du camp. Son charisme en fait un personnage immanquable. Comme sa taille, qui lui permet d’accéder aux derniers étages du frigo. Abdelhak connaît tous les bénévoles qui fourmillent entre le stock, la cuisine mobile et le comptoir.

Sa mission

«On a vite remarqué le gaspillage des dons alimentaires et, surtout, le manque de plats chauds. Collectactif (lire ci-dessous) a donc installé une cuisine mobile depuis samedi. Riz et poulet, pâtes, couscous, lentilles, salade de fruits, sandwichs: on sort entre 400 et 500 plats par jour. Et on les sert sans distinction aux réfugiés, aux sans-papiers, aux Roms ou aux sans-abri. C’est aussi la beauté du camp: pas d’étiquette. Le but de notre présence, c’est aussi de marquer la solidarité des sans-papiers envers les réfugiés».



Pourquoi il est là

«Collectactif est une émanation de l’ASBL Pigment. le projet est né dans le cadre du plan hiver, en 2013. L’idée est de lutter contre le gaspillage alimentaire en récupérant les invendus du marché des abattoirs pour le redistribuer chaque dimanche aux plus précarisés. Lancé par des sans-papiers désirant acquérir leur citoyenneté via la problématique de l’écologie et de la solidarité horizontale, Collectactif offre aujourd’hui 1,5 tonne de nourriture chaque semaine et touche quelque 160 personnes. Le projet occupe 15 bénévoles, en partenariat avec l’Abattoir d’Anderlecht et Cultureghem. Venir ici, c’était une évidence».

Ses besoins

«Les besoins changent quotidiennement. Parfois on a trop de pain, parfois trop peu. Nos dons viennent de particuliers ou de petites entreprises. On a même eu un food-truck de crêpes qui est venu cuisiner en bord de parc! Le meilleur conseil que je puisse donner pour éviter tout gaspillage ou don inutile, c’est de venir sur place. Ou alors de se connecter sur la plateforme Facebook du collectif citoyen».





Isabelle, photojournaliste bruxelloise, et Hayat, institutrice de Rebecq, «tente-école»

On rencontre Isabelle au centre de la tente-école, devant laquelle s’agglutinent les candidats-bénévoles. Un atelier maquillage est en cours. Les installations débordent déjà de tapis de jeu, de peluches et de matériel scolaire. Sur une corde flottent des dessins d’enfants parfois très bouleversants.

Leur mission

«Nous organisons des cours dans la tente-école. Pour les enfants, on se concentre sur l’animation: bricolage, jeux, dessin, chansons, clowns ou spectacles artistiques. l’idée, c’est qu’ils se sentent mieux dans le camp. Nous effectuons des rondes pour les sensibiliser, eux et leurs parents, à l’existence de cette école. On essaye aussi de faire de la prévention-hygiène: tous les enfants qui entrent dans la tente sont traités avec le répulsif anti-poux. Pour les adultes, nous planifions des cours de français et de néerlandais. l’école est ouverte de 8h à 19h».



Leurs besoins matériels

«Pour être honnêtes, nous n’avons plus besoin de fournitures scolaires de base, à part de marqueurs indélébiles. Mais on cherche tout de même des tableaux sur pieds, des panneaux didactiques figurant l’alphabet, des tapis de sols et des bâches de pluie, des bâches de peintre transparentes et des tabliers de peinture».

«Le volet hygiène est plus important dans l’immédiat. Nous cherchons du répulsif anti-poux en poudre à utiliser sans eau. Surtout pas de shampooing. Nous aimerions aussi pouvoir compter sur de larges réserves de gel désinfectant pour les mains afin d’enrayer les épidémies de poux et de gale: nous n’avons que 4 douches pour 700 personnes».

Leurs besoins humains

«Nous comptons actuellement un pool de 20 instituteurs bénévoles. Nos besoins sont donc comblés dans ce rayon. Mais des psychologues et pédopsychiatres arabophones seraient précieux. Des kinés et psychomotriciens aussi. Ils peuvent se présenter immédiatement à la tente-école».



Marie, 25 ans, Uccle, chercheuse d’emploi et «nettoyeuse»

On croise Marie un sac à la main, gants de caoutchouc épais aux mains, les yeux baissés vers le sol et le sourire aux lèvres.

Sa mission

«Je fais en sorte que le camp soit propre. On ramasse des bouts de plastique, des pailles, des bouteilles vides, des emballages. Je pense qu’aucun parc de Bruxelles n’est aussi propre que le parc Maximilien. D’ailleurs, c’est devenu un défi entre bénévoles dès qu’on voit un déchet: “ pour toi ou pour moi? ”, et c’est au premier qui est dessus». Et son rapport aux réfugiés? «Je les salue, mais comme je travaille à l’extérieur, j’essaye de ne pas les déranger: je les laisse à leur vie».

Pourquoi elle est là

«Je reviens d’un an à l’étranger. Quand j’ai débarqué, le 3 septembre, j’y croyais pas. J’me demandais: “ mais qu’est-ce qui se passe? ” Je suis venue à l’assemblée générale citoyenne dimanche 6 et comme il y avait de bonnes initiatives, je me suis impliquée».

Son sentiment sur la mobilisation

«Ça a pris une ampleur inattendue. Et c’est gai de voir tout ce qui est mis en place par les citoyens. Dans mon entourage, j’entends énormément de témoignages de solidarité. ça donne espoir. ça prouve que le mouvement citoyens est plus fort que les idées pessimistes de Francken et ses supporters».

Ses besoins?

«Pas grand-chose. Un sac, des gants. Et j’ai motivé deux amis pour venir m’aider».






http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150910_00700356?ref=yfp
 
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