« Aux actes citoyen(ne)s », c’est la devise du mouvement Bleu Blanc Zèbre (bleublanczebre.fr), un mouvement d’initiatives citoyennes, lancé par l’écrivain Alexandre Jardin. Il donne crédit à l’action locale, non pas par poujadisme ou rejet des institutions (cette nuance est importante à noter), mais parce que l’action, aboutit, par nature, localement (s’il n’y a pas d’action locale, il n’y a simplement pas d’action … c’est juste mécaniquement logique).
Il est possible que la crise de la politique, soit celle de la dé‑responsabilisation des gens (une expression qui peut être prise de deux manières différentes, et il faut la prendre ici, pour ses deux sens). Il est nécessaire que le citoyen passe de la situation de spectateur à la situation d’acteur (pas nécessairement pour des actions spectaculaires ou qui feront parler de lui / elle !); c’est le civisme opératoire, dans lequel le politique ne fait pas à la place des gens, mais invite les gens à faire, et en tous les cas au minimum, ne les entrave pas : « donner de l’air pour avoir de l’action », dans le sens de laisser respirer pour permettre d’agir.
Voici une intervention d’Alexandre Jardin, invité à présenter son mouvement sur BFMTV, le 22 Juin 2014.
Qu’est‑ce que la politique ? Cette question est posée pendant ce court échange de ¼ d’heure. Une erreur est faite en disant que la politique ne peut pas être une profession. C’est plutôt faux, si on se réfère au sens du mot « politique (cnrtl.fr) », qui se rapporte à l’état et à la société organisée, c’est à dire, à l’administration; et l’administration, c’est un domaine professionnel. Mais si on se réfère au sens « dévoyé », qui est celui de l’action, alors une chose dite pendant cette intervention et qui n’est pas une erreur, est que le politique ne doit pas agir à la place des gens. La question n’est pas tant ce qu’est la politique que ce qu’elle n’est pas, pas tant dans ce qu’elle peut faire que dans ce qu’elle ne peut pas faire : elle ne peut pas être les citoyen(ne)s à la place des citoyen(ne)s et elle ne peut pas agir à la place des citoyen(ne)s. La politique doit gouverner en impliquant les gens, comme dit dans cette intervention.
Pendant cette intervention sont présentés des exemples d’actions. J’en ai noté deux. Un éditeur qui publie des livres à 0.80€ et en vends 2 millions par an en france, dans des régions habituellement éloignées des circuits de distribution classique des livres. Plus de 6.5 millions de français (sous entendu, majeurs) ont leur compte bancaire bloqués, 2 millions n’ont même pas de RIB; pour y remédier, quelqu’un a créé le Compte Nickel (compte-nickel.fr), qui permet à tout les gens en situation précaire, en interdit bancaire, d’avoir à nouveau un compte bancaire et une carte de paiement.
Ces deux exemples d’actions, ainsi que d’autres, sont présentés rapidement dans cette vidéo du mouvement Bleu Blanc Zèbre.
Il est possible que la crise de la politique, soit celle de la dé‑responsabilisation des gens (une expression qui peut être prise de deux manières différentes, et il faut la prendre ici, pour ses deux sens). Il est nécessaire que le citoyen passe de la situation de spectateur à la situation d’acteur (pas nécessairement pour des actions spectaculaires ou qui feront parler de lui / elle !); c’est le civisme opératoire, dans lequel le politique ne fait pas à la place des gens, mais invite les gens à faire, et en tous les cas au minimum, ne les entrave pas : « donner de l’air pour avoir de l’action », dans le sens de laisser respirer pour permettre d’agir.
Voici une intervention d’Alexandre Jardin, invité à présenter son mouvement sur BFMTV, le 22 Juin 2014.
Qu’est‑ce que la politique ? Cette question est posée pendant ce court échange de ¼ d’heure. Une erreur est faite en disant que la politique ne peut pas être une profession. C’est plutôt faux, si on se réfère au sens du mot « politique (cnrtl.fr) », qui se rapporte à l’état et à la société organisée, c’est à dire, à l’administration; et l’administration, c’est un domaine professionnel. Mais si on se réfère au sens « dévoyé », qui est celui de l’action, alors une chose dite pendant cette intervention et qui n’est pas une erreur, est que le politique ne doit pas agir à la place des gens. La question n’est pas tant ce qu’est la politique que ce qu’elle n’est pas, pas tant dans ce qu’elle peut faire que dans ce qu’elle ne peut pas faire : elle ne peut pas être les citoyen(ne)s à la place des citoyen(ne)s et elle ne peut pas agir à la place des citoyen(ne)s. La politique doit gouverner en impliquant les gens, comme dit dans cette intervention.
Pendant cette intervention sont présentés des exemples d’actions. J’en ai noté deux. Un éditeur qui publie des livres à 0.80€ et en vends 2 millions par an en france, dans des régions habituellement éloignées des circuits de distribution classique des livres. Plus de 6.5 millions de français (sous entendu, majeurs) ont leur compte bancaire bloqués, 2 millions n’ont même pas de RIB; pour y remédier, quelqu’un a créé le Compte Nickel (compte-nickel.fr), qui permet à tout les gens en situation précaire, en interdit bancaire, d’avoir à nouveau un compte bancaire et une carte de paiement.
Ces deux exemples d’actions, ainsi que d’autres, sont présentés rapidement dans cette vidéo du mouvement Bleu Blanc Zèbre.