Actualité de la libye

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Crise libyenne : Al Sarraj et Haftar acceptent l’idée d’un «cessez-le-feu durable»

De hauts responsables militaires des deux camps rivaux de Tripoli et de Tobrouk se sont retrouvés à Genève, où ils ont entamé des négociations indirectes en vue de faire taire les armes en Libye. Pour le moment, rien n’est encore acquis, surtout que les Libyens ont souvent pris l’habitude de faire un pas en avant et deux autres en arrière.


Une éclaircie dans le ciel tempétueux de Libye. Enfin une ! Des représentants militaires de Khalifa Haftar, homme fort de l’Est qui cherche depuis avril dernier à prendre le pouvoir par la force à Tripoli, et du chef du gouvernement d’union nationale (GNA), de Fayez Al Sarraj, ont pris, lundi à Genève, le chemin des négociations en vue de faire taire les armes dans leur pays.

Mieux, les deux camps rivaux ont déjà accepté le principe de transformer la «trêve» qu’ils observent depuis le 12 janvier à l’appel de la Russie et de la Turquie en un «cessez-le-feu durable».

Il reste maintenant aux deux belligérants à s’entendre sur la manière de réaliser cet objectif, ce qui ne sera tout de même pas une mince affaire, puisque chacun d’eux ne voulant pas, pour le moment, faire de concessions.

C’est le cas, par exemple, de Khalifa Haftar qui refuse d’ordonner à ses troupes de quitter la banlieue de Tripoli, où elles ont pris position depuis plusieurs mois. «Les deux parties sont venues à Genève et nous avons commencé hier (lundi, ndlr) à discuter avec elles de la longue liste de points à notre ordre du jour, en commençant par la tentative de transformer (…) cette trêve en un véritable accord sur un cessez-le-feu durable.

Le principe a été adopté au cours de la première session et la question est de savoir quelles en sont les conditions », a confirmé, hier, l’envoyé de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, lors d’un point de presse. «Il existe une véritable volonté des deux parties de s’asseoir ensemble et de commencer à négocier ensemble», a-t-il insisté, spécifiant toutefois que les parties ne discutent pas encore directement.

Arrêter les livraisons d’armes..............

https://www.elwatan.com/edition/int...nt-lidee-dun-cessez-le-feu-durable-05-02-2020
 

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Libye : la Russie bloque un projet de résolution à l’ONU

Moscou refuse que le terme « mercenaires » apparaisse dans le texte, lui préférant l’expression « combattants terroristes étrangers ».


La Russie a bloqué, mercredi 5 février à l’ONU, un projet de résolution britannique sur la Libye en refusant, selon des diplomates, le mot « mercenaire » dans le texte, instillant le doute sur la possibilité d’un vote du Conseil de sécurité avant la fin de la semaine. « Il y a quelques paragraphes dans la résolution qui posent problème », a déclaré à des journalistes l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, sans entrer dans les détails, à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité demandée à la hâte par Moscou. « Nous avons décidé de poursuivre les discussions avec les autres » partenaires du Conseil, a-t-il ajouté.

Plus tôt, la Russie avait interrompu une procédure d’approbation du texte qui aurait pu permettre un vote jeudi ou vendredi. Selon les amendements au projet britannique demandés par Moscou, auxquels a eu accès l’AFP, la Russie souhaite que le terme « mercenaires » soit remplacé par « combattants terroristes étrangers » dans un paragraphe soulignant « la préoccupation » du Conseil de sécurité devant leur « implication croissante en Libye »................

https://www.lemonde.fr/afrique/arti...rojet-de-resolution-a-l-onu_6028606_3212.html
 

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Règlement du conflit libyen: le secrétaire général de la Ligue arabe désigne les priorités
Le renforcement du cessez-le-feu et la conclusion d’accords permanents en Libye constituent pour la Ligue arabe des priorités dans la résolution du conflit dans ce pays, a déclaré Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de l’organisation, intervenant lors d’un sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie.


La Ligue arabe et l’Union africaine doivent coordonner leurs efforts pour désamorcer la crise en Libye, a souligné le secrétaire général de l’organisation panarabe, Ahmed Aboul Gheit, dans la capitale éthiopienne où le 33e sommet de l’Union africaine (UA) a entamé ses travaux dimanche 9 février.

«Le renforcement de l’actuelle trêve, l’enregistrement d’ententes permanentes de cessez-le-feu et le suivi de ce dernier, ainsi que l’arrêt de toutes les formes d’ingérence extérieure dans le problème libyen doivent constituer des priorités de ces efforts», a insisté le secrétaire général de la Ligue.

Le dossier libyen s’est retrouvé au centre du sommet africain, qu’il s’agisse de l’initiative de cessez-le-feu en 2020, du problème des réfugiés ou des personnes déplacées internes.

La communauté internationale peine à régler la crise en Libye

Berlin a accueilli le 19 janvier une conférence internationale sur la Libye qui a associé plusieurs pays comme la Turquie et l’Égypte, ainsi que l’Union européenne et les Nations unies. Fayez el-Sarraj, chef du gouvernement d'union nationale (GNA), et Khalifa Haftar, commandant de l'Armée nationale libyenne (ANL), étaient aussi présents, sans qu’il y ait toutefois un dialogue direct entre ces deux derniers.

Cette conférence berlinoise a débouché sur un appel au cessez-le-feu dans toute la Libye et aux puissances étrangères à ne pas s’ingérer dans le conflit en respectant notamment l’interdiction de livrer des armes aux belligérants.

On ne perçoit toujours pas de paix en Libye

Plusieurs pays membres de l’Otan, la France de Sarkozy en tête, ont attaqué la Libye en 2011. Une guerre civile en a suivi, le gouvernement de Mouammar Kadhafi a été renversé et il a été assassiné. Le pays s’est divisé. Le GNA de Fayez el-Sarraj, soutenu par les Nations unies et l’Union européenne, s’est installé à Tripoli, alors que dans l’est de la Libye siège un parlement élu par le peuple et appuyé par l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar. Le pays est toujours déchiré en plusieurs entités rivales.

21:34 09.02.2020
© Sputnik . Dmitri Astakhov
 

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Libye: pourquoi pas Sarkozy à la Cour pénale internationale?

La France ayant ratifié le statut de Rome qui reconnaît la Cour pénale internationale (CPI), advenant sa condamnation dans l’affaire du pognon libyen, je pense que Sarkozy mériterait aussi d’être jugé à la CPI pour trahison contre l’humanité. Je m’explique.


Quand je regarde ce qui passe en Libye, la seule image qui me vient en tête, c’est le scénario qui se joue lorsqu’une grosse proie tombe dans la savane. Quand un gros ongulé s’effondre dans la savane, les compétitions, affrontements et jeux d’influence de toute sorte entre carnivores s’organisent rapidement autour de sa carcasse.

Très souvent, ce sont les volées de vautours qui, de leurs yeux perçants et de leurs piaillements sinistres, tombent du ciel pour enfoncer leur tête dénudée dans les entrailles de la bête.

Friands de viscères, les gros mâles exigeront prestement par la force que les plus petits attendent qu’ils finissent de manger avant d’ambitionner. Mais bientôt, ces oiseaux se feront abréger leur repas par l’arrivée des hyènes qui s’empareront de la bête morte. Délogés de la grande mangeaille, les vautours stationneront non loin du repas en espérant profiter de la moindre faille dans le dispositif des hyènes pour foncer sur la proie et en arracher rapidement un morceau. Il arrive aussi que les effluves de boustifaille parviennent aux narines des lions qui, contrairement à la croyance populaire, ne lèvent pas le nez sur la charogne quand la chasse n’est pas fructueuse. Ils viendront évincer les hyènes qui essayeront incessamment de revenir à la table en hurlant au ciel leur frustration.

En peu de temps, la carcasse deviendra le terrain de toutes les convoitises. Les vautours, les corbeaux et les marabouts se tiendront non loin des hyènes, mais aussi des lycaons qui, en bande organisée, peuvent même déloger les lions par la force du nombre. De cette grosse proie généreuse, chacun voudra obtenir un morceau. Voilà une situation hypothétique qui rappelle ce qui se passe aujourd’hui en Libye. Ce riche pays est devenu une grosse proie, objet de toutes les convoitises, et un lieu de convergence de beaucoup de nations prédatrices. Pendant que certains profitent du chaos pour y écouler des armes, d’autres voient le territoire libyen comme une carte maîtresse pour leurs ambitions géopolitiques. Mais, toutes ces armées et influences étrangères qui y débarquent en disant vouloir le bien des Libyens cherchent davantage à le prendre qu’à le faire.

Difficile de ne pas être cynique quand on voit des pays de l’OTAN se réunir en Allemagne pour parler de stabilité en Libye.

L’OTAN qui s’inquiète de ce qui passe en Libye, c’est un peu comme un pyromane qui revient sur le lieu de l’incendie qu’il a allumé pour pleurer avec les propriétaires de cette résidence familiale...................

 

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Libye. Combats meurtriers près de Tripoli malgré l’appel de l’ONU à un « cessez-le-feu durable »

Au lendemain de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, des combats ont eu lieu au sud de Tripoli entre les deux les deux camps rivaux.

De nouveaux combats ont opposé jeudi les camps rivaux libyens au sud de Tripoli, entraînant la mort d’au moins un civil, malgré une résolution la veille du Conseil de sécurité de l’ONU réclamant un cessez-le-feu durable, ont rapporté des témoins et le gouvernement d’union (GNA).

L’aéroport de Mitiga, le seul fonctionnel de la capitale, a annoncé une nouvelle suspension des vols après la chute d’une roquette, tandis que des combats ont repris au sud de Tripoli entre les troupes du GNA, basé à Tripoli, et celles du maréchal Khalifa Haftar, d’après les mêmes sources.

Des témoins ont entendu l’explosion de roquettes dans la région de Machrou Al-Hadhba, une zone agricole à une trentaine de kilomètres au sud du centre-ville.

Trêve fragile

D’autres roquettes ont atterri dans des quartiers résidentiels, tuant une femme et blessant quatre autres civils, selon le porte-parole du ministère de la Santé du GNA, Amin al-Hachimi. Interrogé par l’AFP, le porte-parole des forces du GNA reconnu par l’ONU a confirmé des combats dans cette banlieue parsemée de fermes.

Ce porte-parole, Moustafa al-Mejii, a accusé les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, d’avoir violé de nouveau la trêve fragile observée depuis le 12 janvier.

Les milices de (Khalifa) Haftar ont tenté d’avancer dans la région de Machrou al-Hadhba mais nos forces ont repoussé l’attaque, a-t-il dit. Malgré la trêve, des combats sporadiques ont lieu quotidiennement près de Tripoli et les armes continuent d’affluer dans le pays.

L’ONU propose de reprendre les discussions

Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé mercredi --pour la première fois depuis le début de l’offensive du maréchal Haftar contre Tripoli en avril 2019-- une résolution réclamant qu'un cessez-le-feu durable succède dans ce pays à la trêve fragile observée depuis janvier.

La résolution réclame la poursuite des négociations de la commission militaire conjointe créée en janvier et réunissant les deux camps, pour aboutir à un cessez-le-feu permanent incluant un mécanisme de contrôle, une séparation des forces et des mesures de confiance.

Réunie à Genève, cette commission s’est séparée samedi dernier sans parvenir à un accord, l’ONU proposant de reprendre les discussions à partir du 18 février.

Les affrontements autour de Tripoli ont causé jusqu’ici la mort de plus de 1 000 personnes tandis que 140 000 ont été déplacées, selon l’ONU.

 

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Libye : survivre à Tripoli, sous la menace des combats

Depuis le lancement de l’offensive de Haftar il y a dix mois, la capitale est sous la menace d’un déluge de feu. Mais la vie continue, comme si de rien n’était… ou presque.

Mohamed et ses amis terminent leur partie de chkobba, jeu de cartes populaire au Maghreb. Confortablement installé à la terrasse du café, l’étudiant en finance tire sur sa chicha. Face à lui, place d’Algérie, une cathédrale à l’architecture particulière, datant de l’époque coloniale italienne mais reconvertie en mosquée.

« On vient tous les jours ici avant d’aller à l’université. Les combats se déroulent encore loin du centre-ville, explique Mohamed. De toute façon, je ne m’imagine pas quitter Tripoli. » Pas de bravoure particulière dans son propos : depuis le 4 avril et le début de l’offensive de Khalifa Haftar sur la capitale, les affrontements au sol se déroulent relativement loin du cœur de la ville, à environ 15 km au sud-est.

Régulièrement, les habitants entendent les bruits sourds de l’artillerie lourde. Aucune panique ne les gagne, malgré les panaches de fumée qui s’ensuivent. C’est leur troisième guerre en dix ans, après la révolution de 2011 et la première bataille de Tripoli en 2014, qui a débouché sur la scission de facto du pays en deux camps, aujourd’hui représentés par le Gouvernement d’entente nationale (GNA), de Fayez al-Sarraj, basé à l’Ouest et reconnu par la communauté internationale, et l’autorité de l’Est, dominée par la figure du maréchal Khalifa Haftar. Contrairement à Benghazi ou À Syrte, Tripoli s’en est toujours sortie sans trop de dégâts.

POUR PRENDRE LA CAPITALE, L’ANL N’AURAIT QUE 2 000 HOMMES, PLUS QUELQUE 350 MERCENAIRES RUSSES ET 800 SUPPLÉTIFS SOUDANAIS

 

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Libye: Tripoli suspend sa participation aux discussions à Genève

NEGOCIATIONS Le gouvernement libyen d'union nationale dénonce des violations de la trêve par les forces du maréchal Haftar


Les négociations dans l’impasse. Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé dans la capitale et reconnu par l’ONU, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la suspension de sa participation aux travaux d’une commission conjointe militaire à Genève, sous l’égide de l’ONU, à la suite de violations répétées de la trêve.

« Nous annonçons la suspension de notre participation aux pourparlers militaires qui se déroulent à Genève jusqu’à ce que des positions fermes ne soient adoptées à l’encontre de l’agresseur (Khalifa Haftar) et ses violations » de la trêve, a indiqué le GNA dans un communiqué.
Confirmée lors du sommet international du 19 janvier à Berlin, cette commission militaire conjointe est composée selon le format dit « 5+5 », avec cinq membres représentant le GNA et cinq autres le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen dont les forces tentent de s’emparer de Tripoli depuis avril dernier.

15 roquettes tirées mardi

Mardi en début d’après-midi, le port maritime de Tripoli et al-Chaab, un port secondaire, ont été la cible de plus de 15 roquettes, malgré l’entrée en vigueur en janvier d’un cessez-le-feu peu respecté par les forces en conflit en Libye. Selon Amin al-Hachemi, porte-parole du ministère de la Santé, trois civils ont été tués et cinq autres blessés.

« Il est clair que l’objectif des bombardements systématiques des zones résidentielles, de l’aéroport et du port, en plus du blocage total des installations pétrolières, est de provoquer des crises pour les citoyens dans tous les aspects de leur vie », a noté le communiqué.
Selon le GNA, ayant « échoué militairement à s’emparer du pouvoir, l’agresseur (Haftar) tente, en vain, de créer un état de confusion pour déstabiliser » la population. En outre, le GNA a condamné les « violations commises avant et pendant la trêve », les qualifiant de « crimes de guerre documentés », nécessitant « des mandats d’arrêt » internationaux.

Il a dénoncé « le mépris continu » de la résolution du conseil de sécurité, adoptée la semaine dernière, et des décisions du sommet international de Berlin. Les belligérants libyens ont entamé mardi une nouvelle série de pourparlers militaires indirects, en présence de l’émissaire des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé. « Sans un cessez-le-feu durable (…) les négociations n’ont aucun sens. Il ne peut y avoir de paix sous les bombardements », a souligné le GNA.
 

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Libye: les négociations se tiennent sans les principaux acteurs

Les pourparlers politiques libyens qui se tiennent sous l'égide des Nations unies ont été lancés mercredi 26 février et devraient se poursuivre jusqu'à samedi. Ils se font en l'absence des belligérants mais en présence de personnalités indépendantes et des acteurs de la société civile.


Plusieurs séances sont organisées quotidiennement, à huis clos. Le contenu reste très opaque. La commission politique forme le troisième volet d'un processus voulu par l'ONU pour remplacer la conférence nationale inclusive que l'envoyé spécial Ghassan Salamé s'apprêter à convoquer en avril dernier, juste avant l'offensive de Khalifa Haftar.

La tâche de cette commission est d'autant plus compliquée que les deux autorités rivales posent chacune des conditions préalables et les délégations ont quitté Genève avant même le début de la réunion mercredi.

Abdullah Lahweej, le ministre des Affaires étrangères de l'Est libyen, affirme que son camp suspendra sa participation tant que l'ONU n'aura pas accepté la totalité de ses treize représentants au lieu de tenter d'imposer ses choix, a-t-il déclaré. Le Haut Conseil de l'État, représentant le camp de l'ouest, s'est également retiré de Genève et préfère attendre qu'un progrès soit réalisé dans les négociations militaires avant d'engager les discussions politiques.

Parmi les quatorze personnalités et représentants de la société civile désignés par l'ONU pour la Commission politique, il y a eu aussi des retraits. C'est le cas par exemple de l'avocate Azza Maghour. Elle estime que l'ONU aurait dû choisir davantage de personnalités indépendantes pour cette commission, qui compte quarante participants : des personnes capables de défendre l'intérêt du pays, au lieu d'une classe politique qui ne défend que ses intérêts, selon elle.

L'issue de ce premier cycle de discussions politiques demeure incertaine, ce qui accroit chez les Libyens la crainte de voir les affrontements s'intensifier à Tripoli.

La capitale libyenne observe depuis décembre dernier une trêve fragile. Des dizaines de violations effectuées par les deux parties rivales ont été noté.

RFI
 

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Libye : pluie de roquettes sur la capitale Tripoli

Le conflit libyen a récemment fait du bruit dans la presse internationale. Plusieurs roquettes se sont en effet abattues sur la capitale libyenne Tripoli, siège du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par les Nations Unies, ayant à sa tête Fayez al-Sarraj, et aussi sur le seul aéroport opérationnel de la ville. Les bombardements ont eu lieu hier vendredi 28 février 2020 et ont ciblé plusieurs secteurs de la ville. Selon plusieurs sources l’attaque a blessé au moins une personne, et a entraîné plusieurs dégâts matériels.


Une femme blessée

Sur Facebook, les forces favorables au GNA ont fait savoir qu’une femme a été blessée, au moment où une roquette a touché sa maison. A en croire un média français et des témoins oculaires, les tirs de roquettes ont visé les quartiers de Soug el-Jouma, Abou Slim et al-Habada al-Khadra. Ces frappes ont été attribuées aux troupes du maréchal Khalifa Haftar, rival du gouvernement d’union nationale.

« Plus de 60 roquettes de type Grad »

Selon les forces pro-GNA « les milices du criminel de guerre Haftar ont visé l’aéroport de Mitiga, son périmètre et plusieurs quartiers résidentiels de Tripoli avec plus de 60 roquettes de type Grad ». Les autorités de l’aéroport de Mitiga ont confirmé les bombardements, tout en annonçant la suspension des vols, dans la matinée du vendredi matin.

Rappelons que la Libye traverse une crise, depuis la chute de l’ancien guide libyen Mouammar Kadhafi. Depuis, le pays est divisé en deux camps à savoir d’un côté le GNA soutenu par la Jordanie et les Emirats arabes unis et de l’autre, les forces du maréchal Khalifa Haftar soutenu par la Russie, l’Egypte, les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite.

 

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Libye : le maréchal Haftar, l’allié de Paris qui ne tient jamais ses engagements
Le chef militaire libyen, qui a été à nouveau reçu à l’Elysée lundi, continue son offensive vers Tripoli.

Profil bas et faibles espoirs. C’est ainsi que se caractérise l’accueil du maréchal libyen Khalifa Haftar à l’Elysée, lundi 9 mars. Cette visite, qui ne figurait pas à l’agenda, n’a donné lieu à aucun communiqué. La présidence française a fait savoir aux agences de presse que le chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), lancée depuis avril 2019 dans une conquête du pays à partir de son flanc oriental, était prêt à signer un cessez-le-feu. A une condition : que la partie adverse, le gouvernement d’accord national (GAN), et les « milices de Tripoli » à ses côtés, le respectent également. La modestie de la communication témoigne du pessimisme ambiant.

La visite du maréchal Haftar s’inscrit dans le projet de Paris de « faire vivre les conclusions du sommet de Berlin [du 19 janvier] » sur la désescalade du conflit, « qui n’a pour l’instant rien produit », dit-on du côté français. Les combats se poursuivent et le maréchal Haftar, soutenu par les Emirats arabes unis et la Russie – via le groupe paramilitaire privé Wagner – veut pousser son avantage. Depuis qu’il a refusé, le 13 janvier à Moscou, de signer un cessez-le-feu aux conditions du Kremlin, le chef de l’ANL n’a plus l’appui russe en première ligne, mais il grignote du terrain................

https://www.lemonde.fr/afrique/arti...ient-jamais-ses-engagements_6032461_3212.html
 

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Intervention de Moncef Djaziri, Professeur à l’Institut d’études politiques et internationales de l’Université de Lausanne lors du Colloque CIGPA sur : « La dérive panislamiste et néo-ottomane d’Erdogan, Comment l’allié occidental est-il devenu une menace globale ? » . Colloque organisé par le Centre international de géopolitique et de prospective analytique CIGPA, samedi 29 février 2020 à la Maison de la Chimie Paris.

 

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Fermeture du centre du HCR à Tripoli : "J’ai peur pour ma sécurité"

Par Leslie Carretero Publié le : 10/03/2020

Le centre du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) à Tripoli a fermé samedi 7 mars, laissant des dizaines de migrants dans la peur et l’incertitude.

La fermeture était prévue depuis des mois mais avait été retardée. Le centre du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) à Tripoli, appelé GDF (gathering and departure facility, centre de rassemblement et de départ, en français) a finalement fermé ses portes samedi 7 mars.
"Le GDF est désormais vide", confirme à InfoMigrants Caroline Gluck, porte-parole du HCR en Libye. "Les migrants étaient mécontents mais nous n’avions malheureusement pas le choix", ajoute-t-elle.

Fin janvier, le HCR avait annoncé la fermeture du centre après avoir constaté que des entraînements militaires et policiers se déroulaient à proximité des lieux. Quelques semaines plus tôt, trois obus de mortier étaient tombés près du site. "Nous craignons que la zone entière ne devienne une cible militaire", avait déclaré le HCR dans un communiqué.

"Ils nous ont jetés dehors"
Selon Ibrahim*, un migrant soudanais qui avait trouvé refuge au GDF et avec qui InfoMigrants est en contact, une cinquantaine de personnes étaient encore présentes dans le centre du HCR avant sa fermeture ce week-end.

>> À (re)voir sur InfoMigrants : HCR : "Notre action est très limitée en Libye, mais nous continuons les évacuations de réfugiés"

"Ils nous ont jetés dehors", raconte Ibrahim. "On a refusé de sortir alors les policiers nous ont emmenés à l’extérieur par la force", explique-t-il.
Les migrants ont ensuite été dirigés vers le centre de jour du HCR où le personnel leur a donné un kit d’hygiène et 450 dinars libyens (280 euros), puis ils se sont dispersés.

"Mon but est d’aller en Europe"

"Je suis allé dans un appartement dans le quartier de Jansour à Tripoli où des amis vivent", poursuit Ibrahim. "J’ai peur pour ma sécurité, c’est dangereux ici. Mon but maintenant est de travailler pour payer un passeur afin de traverser la mer Méditerranée et rejoindre l’Europe".

>> À (re)lire sur InfoMigrants : Yared, Éthiopien en Libye : "Après avoir quitté le centre du HCR, on a été agressés dans notre appartement"

Lors de son ouverture en décembre 2018, le GDF avait pour mission d’être un centre de transit destiné aux personnes vulnérables en vue de leur installation dans un pays sûr. Mais le HCR a vite été débordé avec l’arrivée spontanée cet été de centaines de migrants venus chercher la protection de l’agence onusienne après le bombardement du centre de Tajourah et ceux qui avaient fui la prison d’Abu Salim en novembre. Selon Caroline Gluck, le GDF sera "probablement" transformé en centre de jour.
*Le prénom a été modifié
 

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Libye: la Conférence inter-libyenne se tiendra en juillet 2020 à Addis-Abeba

La conférence nationale inter-libyenne de réconciliation aura lieu en juillet prochain à Addis-Abeba, en Ethiopie. C'est ce qu'ont décidé les membres du groupe de contact de l’Union africaine (UA) à savoir les présidents du Congo-Brazzaville, de l’Afrique du Sud et du Tchad, le président de la Commission de l’UA, des représentants de l’ONU et des gouvernements algérien et égyptien qui étaient réunis à Oyo au nord du Congo, ce jeudi 12 mars.

Selon le communiqué final de la réunion d’Oyo, lu par Jean-Claude Gakosso ministre congolais des Affaires étrangères, le Groupe de contact s’est penché entre autres sujets sur les modalités pratiques de la tenue de la conférence de réconciliation inter-libyenne, sur les termes de référencee de la Commission préparatoire, l’identification des participants et sur le budget prévisionnel. La date et le lieu de la conférence ont été fixés.

« Le Groupe de contact a décidé de tenir la Conférence nationale internationale inter-libyenne au mois de juillet 2020 à Addis Abeba en Ethiopie », a déclaré M. Gakosso.

Les dirigeants africains ont surtout condamné la dégradation du climat sécuritaire en Libye et la violation de l’embargo sur les armes. « Le Groupe de contact renouvelle sa ferme condamnation des ingérences extérieures, de la violation de l’embargo sur les rames ; la présence, l’envoi et l’utilisation des combattants extérieurs en territoire libyen. En outre, le Groupe de contact condamne sans équivoque la poursuite de telles ingérences », a poursuivi le ministre Gakosso.

 

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En Libye, des combats entre deux groupes armés à Tripoli font 27 morts et une centaine de blessés​

L’arrestation du colonel Mahmoud Hamza, commandant de la « Brigade 444 », par la « Force Al-Radaa », avait déclenché les combats avant un retour au calme, mardi soir, à la suite de l’annonce de son transfert à une « partie neutre ».

Au moins vingt-sept personnes ont été tuées en Libye et une centaine d’autres blessées lors d’affrontements violents qui ont opposé, du lundi 14 au mardi 15 août, deux influents groupes armés dans la banlieue sud-est de Tripoli, la capitale. Le bilan provisoire a été établi par le Centre de médecine d’urgence, agence chargée des secours dans l’ouest du pays.

Selon la même source, 234 familles ont pu être secourues et extraites, ainsi que plusieurs dizaines de médecins ou infirmiers étrangers, bloqués depuis la nuit de lundi dans des zones de combats. Trois hôpitaux de campagne et une soixantaine d’ambulances ont été mobilisés pour secourir les blessés et évacuer les civils vers des zones plus sûres. Les vols ont dû être suspendus à l’aéroport de Mitiga, seul aéroport civil dans la capitale, et les avions évacués provisoirement du tarmac.

Les combats ont démarré après l’arrestation lundi du colonel Mahmoud Hamza, commandant de la « Brigade 444 », par la « Force Al-Radaa ». Ces deux groupes sont parmi les plus influents à Tripoli, où siège l’un des deux gouvernements qui se disputent le pouvoir dans un pays miné, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, par des divisions alimentées par la prolifération de groupes armés aux allégeances mouvantes. Aucune information n’a été donnée jusqu’à présent sur les raisons de son arrestation...............

 
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