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[QUOTE="AncienMembre, post: 13540819"] Je commencerai par relayer un article du colonel Michel Goya , qui est entre autres directeur du bureau Recherche du Centre de doctrine d'emploi des forces de l'Armée de Terre. Son blog personnel est, au passage, excellent : [url]http://lavoiedelepee.blogspot.fr/[/url] Il développe donc ici ([url]http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2012/02/la-section-dinfanterie-comme-priorite.html[/url]) l'importance, toujours vitale mais souvent négligée, du plus vieux moyen connu de faire la guerre : la section d'infanterie. Son point final est le suivant : la réduction et l'alourdissement des personnels combattants, que l'on dit compensés par plus de professionnalisme et plus de technologie, réduit en fait considérablement la capacité stratégique de la France. Malgré les investissements réalisés pour les protéger davantage et amplifier leurs moyens d'action, les récents exemples de guérilla prouvent qu' « il n’est pas du tout évident [...] qu’une section d’infanterie française parviendrait à l’emporter, à coup sûr, sur une section de panzergrenadiers allemands de 1944. » Pour continuer sur l'exemple allemand, A. Hitler, dans les dernières années de la Seconde Guerre mondiale, a commis une erreur stratégique : le développement des Wunderwaffen ([url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Wunderwaffe[/url]). Plus clairement, il a fait le choix de focaliser les moyens allemands sur la conception et la production de systèmes d'armes révolutionnaires, mais coûteux, sensibles et (de fait) peu nombreux. La question se pose aujourd'hui : ne sommes-nous pas en train de commettre la même erreur ? Le FELIN ([url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Fantassin_%C3%A0_%C3%A9quipements_et_liaisons_int%C3%A9gr%C3%A9s[/url]) vaut-il les 80 000 postes à supprimer entre 2008-2018, sans parler des 125 000 de la décennie précédente ? Certainement pas. La solution ? Plus de soldats, plus légers, moins protégés... mais avec plus de pertes. [/QUOTE]
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