Actualités Tunisie

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Tunisie: les salafistes appellent à un rassemblement près de Tunis

Le mouvement salafiste jihadiste Ansar Ashariaa a appelé ses partisans à se rassembler dimanche dans une banlieue
de Tunis, les autorités ayant interdit leur congrès à Kairouan (150 km de Tunis).
"Nous appelons tous nos frères à être présents en grand nombre à la cité Ettadhamen, dans la capitale",
a annoncé Ansar Ashariaa sur sa page officielle Facebook.
Un représentant du mouvement salafiste, Sami Essid a ensuite assuré que le congrès du mouvement était en cours
dans cette banlieue.

Le gouvernement tunisien a interdit le congrès d'Ansar Ashariaa le qualifiant de "menace" pour la sécurité du pays.
La ville de Kairouan a été bouclée par un impressionnant dispositif sécuritaire.

Malgré l'interdiction, les militants salafistes avaient juré maintenir ce rassemblement laissant craindre une confrontation
violente avec les forces de l'ordre.

msncom

mam
 
"mouvement salafiste jihadiste" islamiste terroriste bombardiste, longue barbist, trafiquant de drogue et transformiste. C'est la compétition aux iste et aux isme quand on parle de ce sujet...
 
Tunisie: les salafistes appellent à un rassemblement près de Tunis

Le mouvement salafiste jihadiste Ansar Ashariaa a appelé ses partisans à se rassembler dimanche dans une banlieue
de Tunis, les autorités ayant interdit leur congrès à Kairouan (150 km de Tunis).
"Nous appelons tous nos frères à être présents en grand nombre à la cité Ettadhamen, dans la capitale",
a annoncé Ansar Ashariaa sur sa page officielle Facebook.
Un représentant du mouvement salafiste, Sami Essid a ensuite assuré que le congrès du mouvement était en cours
dans cette banlieue.

Le gouvernement tunisien a interdit le congrès d'Ansar Ashariaa le qualifiant de "menace" pour la sécurité du pays.
La ville de Kairouan a été bouclée par un impressionnant dispositif sécuritaire.

Malgré l'interdiction, les militants salafistes avaient juré maintenir ce rassemblement laissant craindre une confrontation
violente avec les forces de l'ordre.

msncom

mam

Le gouvernement n'est pas si islamiste que ça finalement puisqu'il a interdit cette manifestation
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Après les violences, le Premier ministre dénonce un groupe «terroriste»

Mis à jour le 20/05/2013 à 09h20

La police tunisienne lors de heurts avec des salafistes à Ettadhamen, à l'ouest de Tunis, le 19 mai 2013

Le Premier ministre tunisien a qualifié de «terroriste» le groupe salafiste Ansar Ashariaa, jugé responsable des heurts
dimanche à Tunis qui ont fait un mort et une quinzaine de blessés après l'interdiction du congrès de ce mouvement
à Kairouan...
«Ansar Ashariaa est une organisation illégale qui défie et provoque l'autorité de l'État», a déclaré M. Larayedh à la
télévision publique en marge d'un déplacement au Qatar.
Ce groupe «est en relation et est impliqué dans le terrorisme», a ajouté ce haut responsable du parti islamiste
Ennahda qui dirige le gouvernement.
C'est la première fois que M. Larayedh, un ancien ministre de l'Intérieur et bête noire des salafistes,
qualifie Ansar Ashariaa de «terroriste».
Ce groupe est pourtant considéré depuis longtemps comme proche d'Al-Qaïda, alors que la Tunisie connaît un essor
des groupuscules jihadistes depuis la révolution de 2011.
Il est accusé par les autorités de l'attaque de l'ambassade américaine à Tunis en septembre 2012
(quatre morts parmi les assaillants).

Le ministère de l'Intérieur a aussi indiqué que ce sont les militants d'Ansar Ashariaa qui ont déclenché les violents
heurts dimanche dans les rues de la banlieue ouest de Tunis.
«Quinze policiers ont été blessés, trois grièvement dont un en réanimation.
Trois manifestants ont été blessés et un est mort», a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur,
Mohamed Ali Aroui dont le précédent bilan faisait état de 14 blessés.

L'hôpital Mongi Slim a précisé que le manifestant, Moez Dahmani né en 1986, avait été tué par balle.

Faute d'avoir pu tenir son congrès à Kairouan, à 150 km de Tunis, bouclée par un impressionnant dispositif de sécurité,
Ansar Ashariaa a appelé ses partisans à se rassembler Cité Ettadhamen, un bastion salafiste à 15 km à l'ouest de
la capitale.
Des heurts ont éclaté dans ce quartier en début d'après-midi et se sont poursuivis dans la cité voisine d'Intikala,
où les centaines de manifestants armés de pierres, d'armes blanches et de cocktails Molotov se sont réfugiés après
voir été repoussés par des tirs, des gaz lacrymogènes ainsi que l'avancée de blindés.

Dans la soirée des heurts sporadiques avaient encore lieu mais la police semblait contrôler ces quartiers.

Le gouvernement, dirigé par le parti islamiste Ennahda, avait interdit le congrès d'Ansar Ashariaa à Kairouan
en estimant qu'il représentait une «menace».


.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin


Aqmi soutient Ansar Ashariaa

Ainsi, son chef en fuite Abou Iyadh, un vétéran d'Al-Qaïda en Afghanistan libéré de prison à la faveur de l'amnistie
post-révolutionnaire, a menacé le gouvernement d'une «guerre» la semaine dernière, accusant Ennahda de mener
une politique anti-islam.

Ennahda a longtemps été accusé de laxisme face aux groupuscules jihadistes.
Il a considérablement durci sa position depuis que 16 militaires et gendarmes ont été blessés entre fin avril et
début mai par des mines posées par des groupes armés liés à Al-Qaïda à la frontière avec l'Algérie.

A Kairouan, le calme régnait dans la soirée dimanche et le dispositif sécuritaire a été levé.

En fin de matinée, de brefs heurts y avaient opposé un petit groupe de salafistes à des policiers,
puis des manifestants, en majorité des jeunes ne semblant pas appartenir à la mouvance islamiste,
ont affronté par moments les forces de l'ordre.

Selon une source sécuritaire sur place, 70 militants salafistes ont été interpellés dans cette ville.
Aucun chiffre précis n'a été donné concernant les arrestations à Tunis, le ministère de l'Intérieur avançant
«quelques dizaines d'arrestations de bandits et de salafistes» dans toute la Tunisie.

Le porte-parole d'Ansar Ashariaa, Seifeddine Raïs, a été arrêté dimanche, selon son organisation et une source
sécuritaire.

Enfin, samedi soir, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a exprimé son soutien à Ansar Ashariaa,
tout en appelant les militants tunisiens à faire preuve «de sagesse et de patience».

«Ne vous laissez pas provoquer par le régime et sa barbarie pour commettre des actes imprudents qui
pourraient affecter le soutien populaire dont vous bénéficiez», a déclaré Abou Yahia al-Shanqiti, membre du
comité d'Al-Charia d'Aqmi.

Depuis la révolution, la Tunisie a vu se multiplier les violences salafistes.
Le pays est aussi déstabilisé par une profonde crise politique et le développement de conflits sociaux dus à la misère.

L'état d'urgence est en vigueur dans le pays depuis la chute de Ben Ali.

20 mn


mam
 
Le gouvernement n'est pas si islamiste que ça finalement puisqu'il a interdit cette manifestation

le gouvernement tremble pour sa peau ;
Ils ont compris qu on trouve toujours plus islamiste que soi et maintenant ils ont peur de se faire bouffer par leurs propres amis qu ils ont laissé se développer;

et a ce jeu là ils ne sont pas sur de gagner car le gouvernement c est l islamisme par le bourrage de crane de force
alors que les autres c est la kalach... c est encore plus radical et definitif
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
c'est fragile tout ça.......

quand on pense à tous ceux qui sont morts pour avoir des droits et une liberté de penser.............ça fait mal au ventre

mam
 
le gouvernement tremble pour sa peau ;
Ils ont compris qu on trouve toujours plus islamiste que soi et maintenant ils ont peur de se faire bouffer par leurs propres amis qu ils ont laissé se développer;

et a ce jeu là ils ne sont pas sur de gagner car le gouvernement c est l islamisme par le bourrage de crane de force
alors que les autres c est la kalach... c est encore plus radical et definitif

c'est fragile tout ça.......

quand on pense à tous ceux qui sont morts pour avoir des droits et une liberté de penser.............ça fait mal au ventre

mam

Personnellement, je en suis pas contre un gouvernement à tendance islmique modérée. Si le gouvernement suit le même système que l'AKP turc, c'est tout bon mais la transition fait que beaucoup de choses sont difficiles à discerner. En tout cas, je salue ce geste de fermeté à ce moment précis. S'ils avaient réagi plus tôt, les islamistes auraient été considérés comme des victimes/martyres qui nous aurait rappelé comment Ben Ali traitait les islamistes Là, ils ont réagi au moment d'un grand trouble à l'ordre public et c'est très bien !
 
Personnellement, je en suis pas contre un gouvernement à tendance islmique modérée. Si le gouvernement suit le même système que l'AKP turc, c'est tout bon mais la transition fait que beaucoup de choses sont difficiles à discerner. En tout cas, je salue ce geste de fermeté à ce moment précis. S'ils avaient réagi plus tôt, les islamistes auraient été considérés comme des victimes/martyres qui nous aurait rappelé comment Ben Ali traitait les islamistes Là, ils ont réagi au moment d'un grand trouble à l'ordre public et c'est très bien !

Attention à un optimiste prématuré !

Ennahda est confronté à deux problèmes pour sa survie politique .

Les prochaines élections législatives et présidentielles qui ne lui sont sans doute pas favorable et la prise d'otage d'In Amenas en Algérie ou il est avéré de la présence d'éléments djihâdistes tunisiens dans les preneurs d'otages,ce qui a sans doute fortement déplu à l'Algérie et qui a sans doute exercé des pressions sur la Tunisie afin de canaliser ses éléments d'obédience islamo-djihâdiste.

La vérité sur les réelles intentions d'Ennahda et de leur sincérité dans leur lutte contre les salafistes apparaîtra après les élections et la promulgation de la nouvelle constitution tunisienne.
 
Le gouvernement n'est pas si islamiste que ça finalement puisqu'il a interdit cette manifestation

A vérifier dans le temps... car, pour l'instant, c'est avant la promulgation de la Constitution.

Par ailleurs... permettez-moi de m'interroger sur les désidérata des USA lesquels semblent souhaiter et préférer, partout dans l'aire culturelle arabo-islamique, des régimes stables maintenant basés sur le sunnisme et ceux pouvant mériter l'appellation d'ikhwan... ou bien, pour le moins, d'entretenir une forme de "régression féconde" (comme dirait l'autre : Lahouari Haddi je crois me souvenir) même si cela peut sembler partiellement contradictoire.
 

Pareil

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VIB
Personnellement, je en suis pas contre un gouvernement à tendance islmique modérée. Si le gouvernement suit le même système que l'AKP turc, c'est tout bon mais la transition fait que beaucoup de choses sont difficiles à discerner. En tout cas, je salue ce geste de fermeté à ce moment précis. S'ils avaient réagi plus tôt, les islamistes auraient été considérés comme des victimes/martyres qui nous aurait rappelé comment Ben Ali traitait les islamistes Là, ils ont réagi au moment d'un grand trouble à l'ordre public et c'est très bien !

Les salafistes ici sont surtout d'avis que le gouvernement en place ne va pas assez loin ni assez vite.
Car il est clair que si le gouvernement allait aussi vite et loin que le souhaitent les salafistes, cela provoquerait une seconde révolution.

De plus, suite aux heurts très rapide avec l'armée, le gouvernement risque sa tête s'ils n'agissent pas en faveur de l'armée car sans armée, une seconde révolution arrivera rapidement, sans personne pour les défendre...

sur ce point, il est possible


Pour la turquie, le pays était dans un équilibre fragile mais stable depuis assez longtemps entre armée tendance laïque et akp tendance islamiste. Mais cet équilibre s'est rompu en faveur du second.
Le truc est que ces changements sont progressif et très lent, et il est difficile de percevoir jusqu'où ira précisément l'akp d'erdogan dans ses décisions.
Il ne faut pas oublier que l'akp d'erdogan a fait virer de nombreux hauts-officiers (et aussi, je crois, divers membres du barreau).
 
Les salafistes ici sont surtout d'avis que le gouvernement en place ne va pas assez loin ni assez vite.
Car il est clair que si le gouvernement allait aussi vite et loin que le souhaitent les salafistes, cela provoquerait une seconde révolution.

De plus, suite aux heurts très rapide avec l'armée, le gouvernement risque sa tête s'ils n'agissent pas en faveur de l'armée car sans armée, une seconde révolution arrivera rapidement, sans personne pour les défendre...

sur ce point, il est possible


Pour la turquie, le pays était dans un équilibre fragile mais stable depuis assez longtemps entre armée tendance laïque et akp tendance islamiste. Mais cet équilibre s'est rompu en faveur du second.
Le truc est que ces changements sont progressif et très lent, et il est difficile de percevoir jusqu'où ira précisément l'akp d'erdogan dans ses décisions.
Il ne faut pas oublier que l'akp d'erdogan a fait virer de nombreux hauts-officiers (et aussi, je crois, divers membres du barreau).

On ne pas spéculer sur un agenda caché, il faut juger de ce qui se passe au présent ! Et s'il y a des mauvaises intentions de quelque partie que ce soit (laïque, conservateur, islamistes), et bien il faudra prendre acte à ce moment.
 
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