Par Ristel Edimo
La situation de crise au sein de la société maritime Comanav-Comarit continue de faire des victimes. Aux côtés des passagers aux droits bafoués et oubliés, il y a aussi ces hommes qui assurent la sécurité et le bon déroulement des voyages en mer : les marins marocains. Abandonnés dans le port de Sète depuis le blocage des ferries dans des conditions difficiles, ils sont soutenus par les syndicats qui appellent les autorités françaises et marocaines à réagir.
Les conditions dans lesquelles vivent les marins marocains à bord du Biladi, Marrakech et lIbn Batouta, trois ferries de la Comanav-Comarit bloqués à Sète depuis le début du mois de janvier, sont de plus en plus précaires, rapporte, hier, mardi 7 ajnvier, France 3. Plus de 200 marins sont en situation difficile.
« Cest inadmissible !»
Cet état des choses a suscité le mécontentement au sein des professionnels marins et des syndicats. « Ils sont en grave détresse », sindigne Jean Claude Mailly, secrétaire général du syndicat Force Ouvrière (FO), contacté par Yabiladi. Pour Alain Cwick secrétaire général de FO, « Cest inadmissible ! » FO a publié, aujourdhui, un communiqué de presse. Le syndicat dénonce les conditions de vie « déplorables » des professionnels marocains : « pas ou plus deau douce, manque de nourriture, plus de chauffage, plus délectricité », énumère le communiqué.
Moral à plat
« Je vais les voir samedi et dimanche avec quelques amis du syndicat. Histoire de leur tenir compagnie, pour pas quils se sentent trop seuls », déclare M. Cwick. Il précise que ces hommes se posent des questions : ils ne comprennent pas pourquoi ils sont dans ces conditions depuis tout ce temps, sans information concrète sur la fin de ce calvaire. Ces hommes n'ont, de plus, plus d'argent, puisquils « nont pas été payés depuis 3 mois et que les cotisations sociales ne létaient pas depuis trois ans », dénonce de le communiqué de FO.
Après le passage de l'Inspection du travail, le syndicat fait appel aux Etats français et marocains. « Jai vu la Consule générale du Maroc à Montpellier, lundi dernier. Elle m'a dit : « Que voulez-vous que je fasse ? Je vais essayer » Mais cest elle, la consule censée protéger les ressortissants marocains dans cette région », soupire M. Cwick.
Contradictions
Sur le Bni Nsar, les 43 hommes encore à bord disposent de réserves de combustible pour une dizaine de jours, mais de quatre jours de vivres seulement, rapporte Midilibre.fr. L'équipage du Biladi na plus délectricité. En plus de cela, « les marins se nourrissent encore des réserves du bateaux, mais dans 5 ou 6 jours, ce sera terminé », précise M. Cwick. L'équipage du Marrakech, quant à lui, aurait été ravitaillé en vivres. « Jai discuté, hier, avec le président [de la Comarit, propriétaire des bateaux] Abdelmoula, qui ma assuré que les marins ont été livrés en produits alimentaires et en chauffage. La première livraison a été faite vendredi dernier, un complément a suivi lundi », explique à Yabiladi, M. Abouelsath de la Marine marchande marocaine.
La situation de crise au sein de la société maritime Comanav-Comarit continue de faire des victimes. Aux côtés des passagers aux droits bafoués et oubliés, il y a aussi ces hommes qui assurent la sécurité et le bon déroulement des voyages en mer : les marins marocains. Abandonnés dans le port de Sète depuis le blocage des ferries dans des conditions difficiles, ils sont soutenus par les syndicats qui appellent les autorités françaises et marocaines à réagir.
Les conditions dans lesquelles vivent les marins marocains à bord du Biladi, Marrakech et lIbn Batouta, trois ferries de la Comanav-Comarit bloqués à Sète depuis le début du mois de janvier, sont de plus en plus précaires, rapporte, hier, mardi 7 ajnvier, France 3. Plus de 200 marins sont en situation difficile.
« Cest inadmissible !»
Cet état des choses a suscité le mécontentement au sein des professionnels marins et des syndicats. « Ils sont en grave détresse », sindigne Jean Claude Mailly, secrétaire général du syndicat Force Ouvrière (FO), contacté par Yabiladi. Pour Alain Cwick secrétaire général de FO, « Cest inadmissible ! » FO a publié, aujourdhui, un communiqué de presse. Le syndicat dénonce les conditions de vie « déplorables » des professionnels marocains : « pas ou plus deau douce, manque de nourriture, plus de chauffage, plus délectricité », énumère le communiqué.
Moral à plat
« Je vais les voir samedi et dimanche avec quelques amis du syndicat. Histoire de leur tenir compagnie, pour pas quils se sentent trop seuls », déclare M. Cwick. Il précise que ces hommes se posent des questions : ils ne comprennent pas pourquoi ils sont dans ces conditions depuis tout ce temps, sans information concrète sur la fin de ce calvaire. Ces hommes n'ont, de plus, plus d'argent, puisquils « nont pas été payés depuis 3 mois et que les cotisations sociales ne létaient pas depuis trois ans », dénonce de le communiqué de FO.
Après le passage de l'Inspection du travail, le syndicat fait appel aux Etats français et marocains. « Jai vu la Consule générale du Maroc à Montpellier, lundi dernier. Elle m'a dit : « Que voulez-vous que je fasse ? Je vais essayer » Mais cest elle, la consule censée protéger les ressortissants marocains dans cette région », soupire M. Cwick.
Contradictions
Sur le Bni Nsar, les 43 hommes encore à bord disposent de réserves de combustible pour une dizaine de jours, mais de quatre jours de vivres seulement, rapporte Midilibre.fr. L'équipage du Biladi na plus délectricité. En plus de cela, « les marins se nourrissent encore des réserves du bateaux, mais dans 5 ou 6 jours, ce sera terminé », précise M. Cwick. L'équipage du Marrakech, quant à lui, aurait été ravitaillé en vivres. « Jai discuté, hier, avec le président [de la Comarit, propriétaire des bateaux] Abdelmoula, qui ma assuré que les marins ont été livrés en produits alimentaires et en chauffage. La première livraison a été faite vendredi dernier, un complément a suivi lundi », explique à Yabiladi, M. Abouelsath de la Marine marchande marocaine.