Affaire théo : la carte des violences en ile-de-france

INFOGRAPHIE - Pour la première fois depuis la brutale interpellation, le 2 février, du jeune Théo, les violences urbaines s'étalent en-dehors de la Seine-Saint-Denis. Des incidents ont eu lieu dans des villes de l'Essonne, des Yvelines et du Val-d'Oise." data-reactid="14" data-type="text">INFOGRAPHIE - Pour la première fois depuis la brutale interpellation, le 2 février, du jeune Théo, les violences urbaines s'étalent en-dehors de la Seine-Saint-Denis. Des incidents ont eu lieu dans des villes de l'Essonne, des Yvelines et du Val-d'Oise.

La tension semblait être un peu retombée. Samedi pourtant, un nouvel épisode de violences a eu lieu. Une semaine après le début des incidents liés à l'«affaire Théo», du nom de ce jeune homme gravement blessé au rectum lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 2 février, une manifestation contre les violences policières a dégénéré à Bobigny.

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Pendant trois nuits consécutives à partir du 4 février, les incidents s'étaient concentrés dans la ville où la violente arrestation a eu lieu, et plus particulièrement à la cité de la Rose-des-Vents, dite cité des 3000, où résidait le jeune homme. Depuis le 8 février, la tension s'était un peu calmée dans la ville mais les échauffourées s'étaient alors propagées dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis.

Ce week-end, pour la première fois depuis le début de l'affaire, des incidents se sont également déroulés hors de la Seine-Saint-Denis: Argenteuil (Val-d'Oise), Mantes-la-Jolie (Yvelines) ou encore Les Ulis (Essonne) ont été le théâtre de violences plus ou moins importantes. Des heurts ont également eu lieu en province, à Villeurbanne (Rhône), Chambéry (Savoie) et Rodez (Aveyron).

Retrouvez dans la carte ci-dessous les villes de région parisienne dans lesquelles des dégradations marquantes ou des interpellations ont eu lieu. La liste n'est pas exhaustive: d'autres incidents moins relayés ont pu survenir dans d'autres communes d'Île-de-France. Toutes ces villes n'ont pas non plus été touchées de la même manière. Cette carte permet toutefois de visualiser la multiplication de ces affrontements au cours des dix

Retrouvez dans la carte ci-dessous les villes de région parisienne dans lesquelles des dégradations marquantes ou des interpellations ont eu lieu. La liste n'est pas exhaustive: d'autres incidents moins relayés ont pu survenir dans d'autres communes d'Île-de-France. Toutes ces villes n'ont pas non plus été touchées de la même manière. Cette carte permet toutefois de visualiser la multiplication de ces affrontements au cours des dix

Figaro.fr

En fait ça peut déclencher d'autres effets qui sont liés à cette affaire

 
Incidents en banlieue : des heurts et des dégâts plus importants qu'annoncés par Beauvau
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INFO LE FIGARO - Selon le rapport confidentiel du préfet de police de Paris que s'est procuré Le Figaro, au moins 50 incidents dans une trentaine de communes en Île-de-France ont été recensés dans la nuit du 12 au 13 février, dont des violences sur policiers.

Une «violence contenue» dans un «climat tendu»? C'est le moins que l'on puisse dire à la lecture de la dernière synthèse des faits de violence urbaine transmise par le préfet de police de Paris au ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux. Le Figaro a eu connaissance de ce document confidentiel, qui brosse sans fioritures le portrait d'une nuit d'émeute dans l'agglomération parisienne. Des événements survenus entre le 12 au 13 février et qui sont, pour l'essentiel, directement liés au climat inquiétant régnant dans les banlieues depuis l'affaire du viol présumé du jeune Théo, lors d'un contrôle d'identité le 2 février dernier, à Aulnay-sous-Bois. Ils témoignent de la difficulté du ...

Ou sont les vrais emplois ?
 
Émeutes en banlieue parisienne : la police craint la contagion
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Les échauffourées consécutives au viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois prennent un tour de plus en plus radical. Les autorités se mobilisent pour empêcher qu'elles ne dépassent les frontières de la Seine-Saint-Denis.

L'affaire du jeune Théo, 21 ans, malmené par la police à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 2 février dernier, peut-elle réveiller le spectre des grandes émeutes de 2005? La question évidemment effleure les autorités à mesure que s'enracine la protestation contre les «violences policières». Pourtant, les événements sont loin d'avoir la même intensité. «La flambée de violence de 2005, c'est trois semaines de heurts sur tout le territoire, 300 bâtiments détériorés, 10.000 véhicules incendiés, 130 policiers et émeutiers blessés et pas un mort», rappelle un haut fonctionnaire de la Sécurité publique.

N'empêche! Les manifestations consécutives à l'arrestation musclée de Théodore par quatre policiers - dont l'un est soupçonné de viol - prennent un tour de plus en plus radical. Samedi, en fin d'après-midi, à Bobigny, un rassemblement sous les fenêtres du palais de justice a viré à la guérilla urbaine. De multiples incidents ont aussi été relevés un peu partout dans le département, justifiant 37 interpellations au total. Il y a eu d'autres dans le 93 depuis bientôt plus d'une semaine. «Rien qu'à Bobigny, les unités de forces mobiles engagées samedi soir ont dû tirer plus de 100 grenades lacrymogènes pour faire reculer les assaillants!», révèle un gradé des CRS. Dans le Val-de-Marne, le domicile du syndicaliste policier qui a déclaré sur un plateau de télévision trouver le terme raciste «bamboula» «à peu près convenable» fait l'objet d'une «sécurisation», par peur de représailles. Le policier soupçonné de viol lors de l'interpellation d'Aulnay est, quant à lui, ouvertement menacé de mort sur les réseaux sociaux.
Figaro.fr
Pas forcément lié à cette affaire , des occasions pour le peuple suite au mépris
et la corruption

Pour surveiller la France et Dom Tom c'est trés dur
66 millions d'habitants Combien de personnes ? 80000 ?
 
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