Par India Senouci le 22 avril 2012 à 18:00
Agadir pourrait être en avance sur le reste du monde, dun point de vue écologique. La ville est actuellement en négociations avec lentreprise Greenberry pour mettre au point en 2013 une usine de production de bioéthanol en traitant les déchets de la ville.
Première mondiale, le projet suscite lattention des médias, qui se posent la question de savoir comment il est possible de produire du bioéthanol en traitant les déchets organiques issus des déchets ménagers. « La production de bioéthanol est basée sur une pression et une chaleur très élevées obtenues en faisant passer les déchets organiques hachés dans un puits qui plonge très profondément dans le sol. A la sortie, nous retirons du sucre, lequel produit de lalcool, une fois fermenté. Cest du bioéthanol » a expliqué Edwin Sluismans, directeur général de Greenberry, implanté à Casablanca, lors dune interview accordée au site Yabiladi.
Concernant le Maroc, particulièrement Agadir, comme choix pour élaborer le projet, Sluismans a justifié ce choix en affirmant : « Notre technologie est dautant plus intéressante pour un pays comme le Maroc qui manque de moyens quelle inverse léquation : les déchets ne sont plus un coût mais en les valorisant, ils deviennent un avantage. [...] Agadir a également une spécificité : avoir choisi de conserver en gestion propre la collecte des déchets et elle est particulièrement bien gérée. La ville est propre ».
Un gain écologique généré par le concept, mais pas seulement. Le procédé permettrait également à la ville dAgadir de senrichir financièrement, tout en améliorant son image. « Linvestissement sélève à 70 millions deuros et notre chiffre daffaires a été évalué à 19,5 millions deuros pour 30 millions de litres déthanol produit chaque année en traitant 75% des 250 000 tonnes de déchets ménagers dAgadir et sa région, chaque année » a précusé le DG de Greenberry.
Source : minutebuzzmaghreb
Agadir pourrait être en avance sur le reste du monde, dun point de vue écologique. La ville est actuellement en négociations avec lentreprise Greenberry pour mettre au point en 2013 une usine de production de bioéthanol en traitant les déchets de la ville.
Première mondiale, le projet suscite lattention des médias, qui se posent la question de savoir comment il est possible de produire du bioéthanol en traitant les déchets organiques issus des déchets ménagers. « La production de bioéthanol est basée sur une pression et une chaleur très élevées obtenues en faisant passer les déchets organiques hachés dans un puits qui plonge très profondément dans le sol. A la sortie, nous retirons du sucre, lequel produit de lalcool, une fois fermenté. Cest du bioéthanol » a expliqué Edwin Sluismans, directeur général de Greenberry, implanté à Casablanca, lors dune interview accordée au site Yabiladi.
Concernant le Maroc, particulièrement Agadir, comme choix pour élaborer le projet, Sluismans a justifié ce choix en affirmant : « Notre technologie est dautant plus intéressante pour un pays comme le Maroc qui manque de moyens quelle inverse léquation : les déchets ne sont plus un coût mais en les valorisant, ils deviennent un avantage. [...] Agadir a également une spécificité : avoir choisi de conserver en gestion propre la collecte des déchets et elle est particulièrement bien gérée. La ville est propre ».
Un gain écologique généré par le concept, mais pas seulement. Le procédé permettrait également à la ville dAgadir de senrichir financièrement, tout en améliorant son image. « Linvestissement sélève à 70 millions deuros et notre chiffre daffaires a été évalué à 19,5 millions deuros pour 30 millions de litres déthanol produit chaque année en traitant 75% des 250 000 tonnes de déchets ménagers dAgadir et sa région, chaque année » a précusé le DG de Greenberry.
Source : minutebuzzmaghreb