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Agents du nouvel ordre mondial, qatar, allié naturel du diable
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[QUOTE="Mou3allim, post: 12704604, member: 370449"] Des manigances à la pelle : «On ne peut pas blâmer les Israéliens de ne pas faire confiance aux Arabes, ils ont été tant trahis», disait l’émir Hamad au sénateur américain John Kerry le 23 février 2010, selon un câble diplomatique paru sur WikiLeaks. L’émir a dit à Kerry que le moment était venu pour instaurer une paix israélo-arabe et que, selon lui, pour atteindre ce but il fallait d’abord relancer les négociations israélo-syriennes via la médiation turque. Selon l’émir, Damas pourrait aider les «extrémistes arabes à faire des choix difficiles» à condition que les Etats-Unis arrivent à les convaincre à reprendre les négociations avec l’Etat hébreu. Ainsi, selon Hamad Ben Khalifa Al-Thani, «<la Syre pourrait être sevrée de son principal allié iranien» car «elle n’a nulle part où aller». Quelles ruses et circonvolutions faut-il pour isoler l’Iran ! Hamad Ben Khalifa Al-Thani a également dit que son pays «pourrait pousser le Hamas vers la paix», préciser avec quels arguments mais on sait que quelques mois plus tard, il allait octroyer deux milliards de dollars à Khaled Mechaâl pour le couper de Damas, désormais mise dans le viseur, et se venger de Téhéran, redevenu l’ennemi chiite à abattre ! Le Hamas crachera sur les 300 millions de dollars/an ou plus que lui offrait Téhéran et quittera Damas où il a séjourné pratiquement depuis sa création en 1987 pour s’installer à Doha. Cette discussion correspond parfaitement à ce qui se passe dans le monde arabe depuis janvier 2011, ce phénomène hivernal appelé «printemps arabe» et qui s’inscrit dans le projet du Grand Moyen-Orient (GMO) annoncé par l’ex-président américain George W. Bush le 26 février 2003 et qui visait le «remodelage du Grand Moyen-Orient», selon ses propres mots. Un remodelage géopolitique suppose des frontières nouvelles et un déchirement des peuples et des familles : cela ne se fait pas sans guerres ni violences ! Le Qatar a joué son rôle dans l’agenda atlantique, ce qui a permis — dans le premier round — de sonner la Russie et la Chine, en les écartant du Soudan qui fut alors divisé en deux Etats ethniques et confessionnels, conformément au plan. Puis vint le second round, sur le sol libyen et nord-africain, où Hamad a également joué son rôle de faiseur de «démocraties» en supportant et finançant Morsi et Ghennouchi. Mais s’agissant de la Libye, Nicolas Sarkozy a préféré rafler la victoire pour lui tout seul. «C'est avec l'émir du Qatar qu'il a préparé dans le plus grand secret sa guerre contre Kadhafi. Avec lui encore qu'il a armé et encadré les rebelles. Mais quand le président français décide de célébrer la chute du dictateur libyen à Tripoli, le 14 septembre, il emmène ses deux autres complices, le Premier ministre britannique David Cameron et l'intellectuel Bernard-Henri Lévy. Son grand allié arabe, lui, est exclu de la fête. Le souverain qatari “était furieux“, se souvient un responsable français», écrivent Christophe Boltanski et Vincent Jauvert dans le Nouvel Observateur du 27-12-2011. Il faut compléter en disant que Hamad bin Khalifa Al-Thani a irrité Sarkozy qui lui a demandé de coordonner son action en Libye avec celle des pays occidentaux, mais il n’en faisait qu’à sa tête, risquant de menacer l'unité du CNT. Tandis que le ministre de la Défense qatari était chargé de la récupération des armes, il les reprenait à certains groupes rebelles pour les distribuer à d’autres. C’est ainsi qu’un lot de 10 000 missiles a été «perdu». Hamad, sans qui les «printemps arabes» n’auraient jamais eu lieu, n’a donc pas été le premier à fouler le sol de la Libye «libérée». Ses finances, ses armes, ses mercenaires et surtout sa caution arabe, c’est Obama qui les reconnaîtra en l’invitant à la Maison-Blanche, mais François Hollande viendra réchauffer les amitiés françaises, et replacer l’émir au coeur de la stratégie de remodelage du monde musulman, avec les mêmes acteurs et supplétifs qu’autrefois lors du plan Sykes-Picot. Peut-être que Hamad joue le rôle trouble de Lawrence d’Arabie, avec bourse déliée et chaîne de propagande en plus. [/QUOTE]
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