Le SOIR D’ALGÉRIE, Document Lundi 8 octobre 2012 - PAGE 9
QATAR : Une diplomatie d’alliance naturelle avec le diable…
La relation du Qatar avec Israël est impénétrable et secrète. Officiellement, Doha a établi des relations commerciales avec l’Etat hébreu en 1996, avec un bureau à Doha inauguré par Shimon Peres. Un bureau, pas d’ambassade, mais des activités diplomatiques très denses entre les deux pays.
En janvier 2008, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a rencontré l'ancien Premier ministre qatari Cheikh Abdullah bin Khalifa Al-Thani, à Davos, en Suisse. Plusieurs sources parlent de l'existence de pourparlers clandestins depuis, notamment en 2008 où il y a eu des rencontres entre de hauts responsables des deux pays pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit et la relance des discussions sur la bande de Ghaza. En 2009, le Qatar a rompu ses relations avec Israël, en réponse à l’attaque contre les Palestiniens mais sans interdire les rencontres secrètes, notamment entre l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et l'émir du Qatar lors d'une conférence de l'ONU en 2011 et le 18 janvier 2012 en Israël. <En 2010, le Qatar a par deux fois demandé le rétablissement des relations commerciales avec Israël et la réouverture de la mission israélienne à Doha<, à condition qu'Israël autorise l’envoi de matériaux de construction et de l'argent aux Palestiniens de Ghaza et, surtout, qu'Israël fasse une déclaration publique exprimant sa satisfaction quant au rôle du Qatar et de reconnaître sa position au Moyen-Orient. Israël a refusé parce que Tel-Aviv ne voulait pas s'immiscer dans la compétition entre le Qatar et l'Égypte sur le Moyen-Orient.
<Selon une information publiée sur Press Tv le 18 janvier 2012, le chef du parti israélien Kadima, Tzipi Livni aurait accueilli l’émir Hamad et le Premier ministre qatari pendant une visite secrète en Israël, à l’initiative du Qatar. Parmi les sujets discutés, l’exécution du nouveau contrat d’exportation de gaz naturel liquide à Israël.
D’ailleurs, selon le quotidien israélien économique Globes, Israël est en train de préparer les structures de stockage et de transport du gaz naturel qatari, et prévoit la construction d’un immense terminal offshore flottant. Ainsi donc, Israël pourrait se dispenser du gaz égyptien et prendre celui du Qatar !
L’émir qatari aurait aussi demandé la rédaction de manuels scolaires qataris par des experts israéliens ! Il n’est pas précisé s’ils seront en arabe ou en anglais… Pas besoin d’avoir des relations diplomatiques pour travailler avec Israël : un bureau commercial encore fermé suffit.
QATAR : Une diplomatie d’alliance naturelle avec le diable…
La relation du Qatar avec Israël est impénétrable et secrète. Officiellement, Doha a établi des relations commerciales avec l’Etat hébreu en 1996, avec un bureau à Doha inauguré par Shimon Peres. Un bureau, pas d’ambassade, mais des activités diplomatiques très denses entre les deux pays.
En janvier 2008, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a rencontré l'ancien Premier ministre qatari Cheikh Abdullah bin Khalifa Al-Thani, à Davos, en Suisse. Plusieurs sources parlent de l'existence de pourparlers clandestins depuis, notamment en 2008 où il y a eu des rencontres entre de hauts responsables des deux pays pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit et la relance des discussions sur la bande de Ghaza. En 2009, le Qatar a rompu ses relations avec Israël, en réponse à l’attaque contre les Palestiniens mais sans interdire les rencontres secrètes, notamment entre l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et l'émir du Qatar lors d'une conférence de l'ONU en 2011 et le 18 janvier 2012 en Israël. <En 2010, le Qatar a par deux fois demandé le rétablissement des relations commerciales avec Israël et la réouverture de la mission israélienne à Doha<, à condition qu'Israël autorise l’envoi de matériaux de construction et de l'argent aux Palestiniens de Ghaza et, surtout, qu'Israël fasse une déclaration publique exprimant sa satisfaction quant au rôle du Qatar et de reconnaître sa position au Moyen-Orient. Israël a refusé parce que Tel-Aviv ne voulait pas s'immiscer dans la compétition entre le Qatar et l'Égypte sur le Moyen-Orient.
<Selon une information publiée sur Press Tv le 18 janvier 2012, le chef du parti israélien Kadima, Tzipi Livni aurait accueilli l’émir Hamad et le Premier ministre qatari pendant une visite secrète en Israël, à l’initiative du Qatar. Parmi les sujets discutés, l’exécution du nouveau contrat d’exportation de gaz naturel liquide à Israël.
D’ailleurs, selon le quotidien israélien économique Globes, Israël est en train de préparer les structures de stockage et de transport du gaz naturel qatari, et prévoit la construction d’un immense terminal offshore flottant. Ainsi donc, Israël pourrait se dispenser du gaz égyptien et prendre celui du Qatar !
L’émir qatari aurait aussi demandé la rédaction de manuels scolaires qataris par des experts israéliens ! Il n’est pas précisé s’ils seront en arabe ou en anglais… Pas besoin d’avoir des relations diplomatiques pour travailler avec Israël : un bureau commercial encore fermé suffit.