Neuf adolescents juifs ont été mis en examen mardi pour avoir violemment agressé et presque tué un jeune Arabe à Jérusalem le 16 août dernier, une attaque motivée probablement par la haine.
Les procureurs israéliens ont indiqué qu'une jeune fille, jurant et criant des plaisanteries anti-arabes, avait déclenché cet accès de violence raciste, au cours de laquelle Djamal Djoulani, un Palestinien de 17 ans, a été asséné de coups de poings et de pieds et laissé pour mort.
Le coeur de l'adolescent s'est arrêté à la suite de l'agression qui a eu lieu sur une importante place de Jérusalem, où de jeunes gens éméchés ont l'habitude de se réunir, mais a été ramené à la vie par les secours arrivés sur place.
"Mort aux Arabes", chantaient les jeunes hommes en déferlant sur la place, haut lieu de la vie nocturne israélienne, où la jeune fille incriminée appelait à traquer et attaquer des Palestiniens, selon un résumé de l'acte d'accusation publié par le ministère de la Justice.
"Sois un homme, viens et frappe les Arabes", a crié l'un des agresseurs à la foule, selon la même source.
Huit des suspects sont mineurs et un neuvième, âgé de 19 ans, sera jugé comme un adulte. Ils sont poursuivis pour agression et incitation au racisme et à la violence.
L'attaque, qui a mis en lumière les tensions raciales profondes à Jérusalem, a été vigoureusement condamnée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres dirigeants israéliens. "C'est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter -nous ne le pouvons pas en tant que juifs, en tant qu'Israéliens", a déclaré le Premier ministre.
La violence de l'agression, ajoutée à l'absence de remords affichée par certains des suspects lors des comparutions, a bouleversé de nombreuses personnes dans l'Etat hébreu.
On ignore pour l'instant quand l'affaire sera jugée.
Jeffrey Heller, avec Jihan Abdalla à Ramallah; Juliette Rabat pour le service français
Les procureurs israéliens ont indiqué qu'une jeune fille, jurant et criant des plaisanteries anti-arabes, avait déclenché cet accès de violence raciste, au cours de laquelle Djamal Djoulani, un Palestinien de 17 ans, a été asséné de coups de poings et de pieds et laissé pour mort.
Le coeur de l'adolescent s'est arrêté à la suite de l'agression qui a eu lieu sur une importante place de Jérusalem, où de jeunes gens éméchés ont l'habitude de se réunir, mais a été ramené à la vie par les secours arrivés sur place.
"Mort aux Arabes", chantaient les jeunes hommes en déferlant sur la place, haut lieu de la vie nocturne israélienne, où la jeune fille incriminée appelait à traquer et attaquer des Palestiniens, selon un résumé de l'acte d'accusation publié par le ministère de la Justice.
"Sois un homme, viens et frappe les Arabes", a crié l'un des agresseurs à la foule, selon la même source.
Huit des suspects sont mineurs et un neuvième, âgé de 19 ans, sera jugé comme un adulte. Ils sont poursuivis pour agression et incitation au racisme et à la violence.
L'attaque, qui a mis en lumière les tensions raciales profondes à Jérusalem, a été vigoureusement condamnée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres dirigeants israéliens. "C'est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter -nous ne le pouvons pas en tant que juifs, en tant qu'Israéliens", a déclaré le Premier ministre.
La violence de l'agression, ajoutée à l'absence de remords affichée par certains des suspects lors des comparutions, a bouleversé de nombreuses personnes dans l'Etat hébreu.
On ignore pour l'instant quand l'affaire sera jugée.
Jeffrey Heller, avec Jihan Abdalla à Ramallah; Juliette Rabat pour le service français