Depuis qu'il y a des guerres, le viol est utilisé comme une arme, mais de l'ex-Yougoslavie à la Syrie en passant par les pays d'Afrique Noire, le phénomène ne cesse de s'amplifier:
"Il lui a inséré un rat dans le vagin. Elle criait. Après, nous avons vu du sang sur le sol. Il lui a dit : Tu en as eu assez ? Ils se moquaient delle. Cétait évident quelle était en train dagoniser. Ça sautait aux yeux. Et, dun coup, elle a cessé de bouger."
Ce récit glaçant est celui dune Syrienne rescapée de prison qui sest confiée fin septembre au journaliste britannique de la BBC Fergal Keane, après avoir été témoin dun crime sexuel au centre de la branche palestinienne des services de sécurité militaire syriens, à Damas.
Son témoignage ne relate pas un fait isolé. Il corrobore les rapports des Nations unies et de Human Rights Watch (HRW) qui soulignent la systématisation du viol comme arme de guerre en Syrie. Stratégies de guerre et davilissement de lennemi mille fois rôdées, tortures par trop efficaces, méthodes reconnues dhumiliation et de déshumanisation, les violences sexuelles ont pris de lampleur dès le début de linsurrection syrienne, en mars 2011.
"Nous avons commencé à recueillir des témoignages dagressions sexuelles de femmes et de jeunes filles à partir du siège de Bab Amr (à Homs, en mars 2011, NDLR). Cela ne veut pas dire que cela nexistait pas avant, mais cest à partir de ce moment que la parole a émergé et que de plus en plus de fausses couches à la suite dun viol ont été signalées", explique à FRANCE 24 Lama Fakih, chercheuse spécialiste de la Syrie à HRW.
Jeunes adolescentes, garçons, hommes et femmes, tous sont autant de potentielles victimes des agressions sexuelles qui sévissent aussi bien dans les prisons du régime de Bachar al-Assad que lors des raids au sol des troupes armées."
Suite:
http://www.france24.com/fr/20120929...id=&ns_linkname=node_4621229&ns_fee=0
"Il lui a inséré un rat dans le vagin. Elle criait. Après, nous avons vu du sang sur le sol. Il lui a dit : Tu en as eu assez ? Ils se moquaient delle. Cétait évident quelle était en train dagoniser. Ça sautait aux yeux. Et, dun coup, elle a cessé de bouger."
Ce récit glaçant est celui dune Syrienne rescapée de prison qui sest confiée fin septembre au journaliste britannique de la BBC Fergal Keane, après avoir été témoin dun crime sexuel au centre de la branche palestinienne des services de sécurité militaire syriens, à Damas.
Son témoignage ne relate pas un fait isolé. Il corrobore les rapports des Nations unies et de Human Rights Watch (HRW) qui soulignent la systématisation du viol comme arme de guerre en Syrie. Stratégies de guerre et davilissement de lennemi mille fois rôdées, tortures par trop efficaces, méthodes reconnues dhumiliation et de déshumanisation, les violences sexuelles ont pris de lampleur dès le début de linsurrection syrienne, en mars 2011.
"Nous avons commencé à recueillir des témoignages dagressions sexuelles de femmes et de jeunes filles à partir du siège de Bab Amr (à Homs, en mars 2011, NDLR). Cela ne veut pas dire que cela nexistait pas avant, mais cest à partir de ce moment que la parole a émergé et que de plus en plus de fausses couches à la suite dun viol ont été signalées", explique à FRANCE 24 Lama Fakih, chercheuse spécialiste de la Syrie à HRW.
Jeunes adolescentes, garçons, hommes et femmes, tous sont autant de potentielles victimes des agressions sexuelles qui sévissent aussi bien dans les prisons du régime de Bachar al-Assad que lors des raids au sol des troupes armées."
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