Incroyable le délire de certains qui font semblant de ne pas voir que l'enfant n'est pas du tout ciblé dans cette affaire...
Mais pourquoi alors le prendre en otage dans des affaires entre adultes ?
Seconde chose, ni l'école ni la police ni le législateur ne peuvent entraver le droit de conscience ni la liberté d'expression, si le père a une position radicale c'est plus à l'école de lui faire la morale, il l'a quitté depuis fort longtemps, ce n'est pas non plus à l'éducation nationale de contrôler l'esprit des parents. On voit bien que le problème se situe entre l'école (Un/les enseignant/s) et le père, mais encore une fois l'école doit resté dans ses prérogatives et non essayer de faire justice. Si l'enseignant a envie d'enfoncer le père pour un problème de testostérone, cette fois c'est l'enseignant qui s'égare et qui mérite d'être convoqué devant le procureur de la république pour lui faire comprendre où s'arrête son métier et ses devoirs... Si la police cherche à taper sur tous les parents parcequ'ils parlent mal, on en a pas fini avec l'état de droit. Le fascisme c'est quand l'état cherche à tout régenter, même l'esprit de ses citoyens, y compris en instrumentalisant l'école, objet de contrôle des masses en commençant par la petite enfance pour façonner l'homme qu'on cherche à ériger. Si l'on réfléchi bien l'erreur première vient de l'enseignant, qui estime que l'enfant n'est pas à sa place dans sa famille, que son père est un "voyou", que lui enseignant va re-modeler ce père indigne, s'engagera alors un bras de fer et peu à peu le dérapage fait que pour gagner la partie on va impliquer le commissariat puis la justice. L'enfant est devenu otage d'un bras de fer ! On ne connait pas le fond de l'affaire et la teneur de ce qui oppose réellement l'enseignant au père, par extension, l'école et le père. Je ne pense pas que l'école (dans le sens général) s'en tirera à bon compte à vouloir retirer ses pouvoirs aux parents dans le rôle de co-éducateurs de leurs enfants. Maintenant que la police a transmis l'affaire au juge, il est trop tard, il faut délibérer sur le fond et la forme, le père doit aller jusque la cour de cassation s'il faut mais il ne doit en aucun cas abandonner ses prérogatives de père ni ses responsabilités, y compris s'il faut qu'il fasse de la prison pour les fautes qu'il aurait commise envers son fils. Si le père est un hmar, violent et haineux, vous croyez que c'est l'école, qui via l'enfant, va lui apprendre les bonnes manières, la laïcité, la philosophie de voltaire et que les islamistes djihadistes c'est des criminels terroristes ? L'éducation du peuple se fait par d'autres moyens (et plus pacifiquement !)
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