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Les deux pilotes français mis en cause dans l’affaire « Air Cocaïne », dont la fuite vers la France, depuis la République dominicaine où ils étaient assignés à résidence, a été révélée mardi 27 octobre, ne seront pas extradés par Paris.
« La France appliquera les règles de droit. Nous n’extradons pas des citoyens français lorsqu’ils sont sur notre sol », a déclaré Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, sur RTL, mercredi, alors que la République dominicaine a annoncé qu’elle lancerait un mandat d’arrêt international contre les pilotes. M. Le Foll a ajouté :
« La France défend partout les droits et ses concitoyens. Elle est dans tous les pays du monde pour apporter le soutien juridique, psychologique nécessaire à tous nos citoyens qui peuvent êtreconfrontés à des difficultés, voire à la justice de certains pays. C’est la règle partout et elle ne changera pas. »
Pascal Fauret et Bruno Odos avaient été arrêtés en mars 2013 alors qu’ils s’apprêtaient à décoller de Punta Cana dans un Falcon avec 26 valises contenant 680 kg de cocaïne à son bord. Outre les deux pilotes, cette affaire implique deux autres Français qui avaient été condamnés le 14 août à la même peine par le tribunal de Saint-Domingue : le passager Nicolas Pisapia et l’apporteur d’affaires Alain Castany.
La colère d’un Français resté sur place
Les quatre Français, qui clament leur innocence, avaient effectué quinze mois de détention provisoire dans un quartier de haute sécurité, avant d’être condamnés, le 14 août, à vingt ans de prison pour trafic de drogue. Ils avaient ensuite été remis en liberté dans l’attente de leur procès en appel, mais avaient toutefois interdiction de quitter la République dominicaine.
MM. Fauret et Odos sont arrivés en France autour du week-end des 17 et 18 octobre, après avoir pris la fuite par la mer. Selon une source proche du dossier, des commandos de marines et des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) seraient impliqués dans cette opération.
MM. Pisapia et Castany se trouvent, eux, toujours en liberté surveillée en République dominicaine, et redoutent « un risque de vengeance » de la part de la justice du pays. Dans Le Parisien, Alain Castany, qui fait l’objet d’une demande de rapatriement sanitaire qualifie, mercredi, cette fuite d’« acte irresponsable et déloyale à [son] égard ». « C’est une honte », ajoute-t-il, s’estimant « abandonné » et « mis en danger » par son « commandant de bord », Pascal Fauret. Stéphane Le Foll a assuré à leur sujet que « la France a des responsabilités, son consulat sur place devra épauler et soutenir nos deux concitoyens qui sont restés ».
http://www.lemonde.fr/police-justic...otes_4798198_1653578.html#6zmEV96pjVWP51P3.99
Quel scandale !!!!
« La France appliquera les règles de droit. Nous n’extradons pas des citoyens français lorsqu’ils sont sur notre sol », a déclaré Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, sur RTL, mercredi, alors que la République dominicaine a annoncé qu’elle lancerait un mandat d’arrêt international contre les pilotes. M. Le Foll a ajouté :
« La France défend partout les droits et ses concitoyens. Elle est dans tous les pays du monde pour apporter le soutien juridique, psychologique nécessaire à tous nos citoyens qui peuvent êtreconfrontés à des difficultés, voire à la justice de certains pays. C’est la règle partout et elle ne changera pas. »
Pascal Fauret et Bruno Odos avaient été arrêtés en mars 2013 alors qu’ils s’apprêtaient à décoller de Punta Cana dans un Falcon avec 26 valises contenant 680 kg de cocaïne à son bord. Outre les deux pilotes, cette affaire implique deux autres Français qui avaient été condamnés le 14 août à la même peine par le tribunal de Saint-Domingue : le passager Nicolas Pisapia et l’apporteur d’affaires Alain Castany.
La colère d’un Français resté sur place
Les quatre Français, qui clament leur innocence, avaient effectué quinze mois de détention provisoire dans un quartier de haute sécurité, avant d’être condamnés, le 14 août, à vingt ans de prison pour trafic de drogue. Ils avaient ensuite été remis en liberté dans l’attente de leur procès en appel, mais avaient toutefois interdiction de quitter la République dominicaine.
MM. Fauret et Odos sont arrivés en France autour du week-end des 17 et 18 octobre, après avoir pris la fuite par la mer. Selon une source proche du dossier, des commandos de marines et des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) seraient impliqués dans cette opération.
MM. Pisapia et Castany se trouvent, eux, toujours en liberté surveillée en République dominicaine, et redoutent « un risque de vengeance » de la part de la justice du pays. Dans Le Parisien, Alain Castany, qui fait l’objet d’une demande de rapatriement sanitaire qualifie, mercredi, cette fuite d’« acte irresponsable et déloyale à [son] égard ». « C’est une honte », ajoute-t-il, s’estimant « abandonné » et « mis en danger » par son « commandant de bord », Pascal Fauret. Stéphane Le Foll a assuré à leur sujet que « la France a des responsabilités, son consulat sur place devra épauler et soutenir nos deux concitoyens qui sont restés ».
http://www.lemonde.fr/police-justic...otes_4798198_1653578.html#6zmEV96pjVWP51P3.99
Quel scandale !!!!