Comment Al Jazeera a fait tomber le plan médiatique dIsraël

Comment Al Jazeera a fait tomber le plan médiatique d’Israël


«Israël contrôle tous les médias dans le monde, sauf Al Jazeera!»


Un ex-Premier ministre israélien




Al Jazeera a réussi grâce au direct de son correspondant de la chaîne internationale
(en anglais), à dénoncer en live, la violence de l’attaque israélienne sur la «Flottille de la paix» de Ghaza.

La chaîne qatarie a réussi à maintenir le contact ouvert en direct avec
son correspondant, Djamel Achayal, à bord du bateau et cela, malgré
les tentatives de brouillage des ondes lancées peu avant
l’attaque des forces spéciales.

Mieux, Al Jazeera a placé un peu partout dans les bateaux avec l’aide des Turcs,
quelques caméras cachées qui filmaient en direct l’attaque
des hommes grenouilles de l’Etat hébreu.

Ces images ont fait le tour du monde, mettant dans l’embarras
le gouvernement israélien qui a pensé à tout sauf
à l’effet médiatique boomerang de cette attaque.

La chaîne Al Jazeera, dès l’annonce de l’intention d’attaquer la flotte,
a réactivé ses contacts, notamment avec les Américains pour
obtenir les autorisations nécessaires pour filmer au port militaire Ashdot au sud d’Israël.

Le journaliste d’Al Jazeera a réussi à se placer même aux côtés des télévisions israéliennes et devant l’hostilité des manifestants israéliens.

Curieusement, cet épisode nous fait rappeler le film Exodus,
qui raconte l’épisode de ce bateau intercepté en 1947 au large de Haïfa
par les autorités britanniques et ses réfugiés qui furent tout
d’abord transférés à Port-de-Bouc en France puis dans des camps
de déportés en Allemagne. Ce n’est qu’en 1948,
après l’établissement de l’État d’Israël, qu’une première partie
des passagers de l’Exodus, parvint en Palestine.
Leon Uris en a fait un livre qui fut adapté au cinéma par Otto Preminger.
Le film a été néanmoins romancé pour obéir aux ingrédients de Hollywood,
puisque non seulement les personnages principaux sont tous inventés,
mais les événements ne correspondent généralement pas à la réalité.
Dans l’oeuvre de Leon Uris un vaisseau,
l’Étoile de David, est intercepté au large de la Palestine et
ses passagers sont transférés dans des camps à Chypre.

L’Exodus devient dans le roman, le navire qu’un agent de
la Haganah, Ari Ben Canaan, interprété par Paul Newman,
achète pour transporter les réfugiés de l’Étoile de David en Palestine.
Après plusieurs péripéties audacieuses et l’illustration
d’antisémitisme de certains officiers anglais, l’Exodus arrivera
en Palestine à la veille de la déclaration de 1948. Cet épisode de l’Exodus,
fut rappelé par Al Jazeera, qui a mis le paquet pour couvrir
cette énième violation des droits de l’homme par les Israéliens
contre des pacifistes. Israël fait déjà l’objet de sévères critiques
pour le blocus de Ghaza et la manière dont il a conduit la guerre de 2009,
puisque accusé de «crimes de guerre» par le rapport du juge Goldstone.
Dans cette guerre des images, les médias, proches des lobbies pro-sionistes,
ont voulu discréditer Al Jazeera en faisant sortir cette information sur la démission collective de plusieurs journalistes femmes de la célèbre chaîne, sous prétexte qu’elles ne portent pas le hidjab. L’objectif, c’était de montrer (une nouvelle fois bien sûr) qu’Al Jazeera est une télévision intégriste qui fait l’apologie des islamistes et surtout de l’Internationale terroriste. Mais au final, c’est Al Jazeera qui a gagné sa bataille médiatique contre les milliers de médias contrôlés par le lobby israélien
 
Bonsoir,
Juste une petite remarque!!!!

Peut etre vous avez remarqué une chose,ds la presse occidentale
quand on parle des humanitaires de Flottille de la paix» de Ghaza ,on dit souvent qu'ils sont des pro palesteniens
alors quand on veut soutenir le darfour ou des gens qui sont contre l'iran
on dit uniquement des humanitaire,ni pro ni wallou
 
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