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Albert chennouf : «ce père n'a jamais dit pardon aux victimes»
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[QUOTE="droitreponse, post: 13763021, member: 377946"] Quand la famille Merah fête les retrouvailles : [url]http://www.lepoint.fr/societe/abdelkader-merah-plombe-par-les-siens-03-01-2013-1608151_23.php[/url] ls ne se parlaient plus depuis quelques mois, mais ont repris contact quatre semaines avant les faits. Pour la police et la justice, c'est la preuve qu'Abdelkader Merah a aidé son frère Mohamed à perpétrer ses actions terroristes entre le 11 et le 19 mars 2012. Pour Abdelkader Merah, mis en examen et détenu à la prison de Fresnes, c'est le fait du hasard. "[B]Une volonté de renouer. C'est mon petit frère, je suis allé vers lui", a-t-il simplement expliqué aux policiers de la Sdat (Sous-Direction antiterroriste) qui l'ont interrogé à neuf reprises depuis son interpellation le 21 mars. Et pour se retrouver, ils réalisent un coup ensemble : c'est ainsi qu'ils volent un scooter TMax 530 au guidon duquel Mohamed Merah assassinera sept personnes : trois militaires, puis trois enfants et un enseignant d'une école juive. [/B] [B]"C'est un vol d'opportunité, de circonstances", se défend Abdelkader.[/B] "Non, prémédité !" rétorquent les enquêteurs et le magistrat Christophe Teissier qui recherchent les complices de Mohamed Merah. Les éléments d'enquête sont dès lors confondants. [B]Abdelkader affirme s'être opposé au vol du scooter, mais c'est lui que le propriétaire délesté de son deux-roues reconnaît comme l'auteur du larcin. [/B]C'est lui encore qui se rend au magasin d'accessoires moto pour équiper le tueur en série une heure après avoir subtilisé le véhicule. "Mohamed était le souffre-douleur d'Abdelkader" Avant d'être considérés comme complices des assassinats commis à Toulouse et Montauban, Kader et Mohamed s'entendaient comme chien et chat. "Mohamed était le souffre-douleur d'Abdelkader", a précisé Abdelghani, l'aîné des Merah, devant les juges antiterroristes Teissier et Poux le 14 novembre. "La violence était permanente", a indiqué à son tour Aïcha, 31 ans, la deuxième soeur, la seule de la famille à être inconnue des services de police et de la justice. "Abdelghani et Abdelkader étaient violents envers leurs deux soeurs, nuance-t-elle, et ma mère donnait tout le temps raison aux garçons. Elle était beaucoup trop laxiste avec eux. Elle favorisait les attitudes violentes de Mohamed", a-t-elle poursuivi le 14 décembre, devant Laurence Le Vert, la troisième magistrate du pôle antiterroriste du TGI de Paris saisi du dossier Merah. Le portrait d'Abdelkader Merah, affiné après les auditions devant les magistrats instructeurs, est plutôt accablant au regard des faits qui lui sont reprochés. [B]Son neveu, 16 ans, explique ainsi le 5 décembre à la juge Nathalie Poux : "Avec Abdelkader et Mohamed, les relations changeaient du jour au lendemain. Pendant par exemple trois mois, on pouvait être unis comme les cinq doigts de la main et d'un coup ça pouvait changer. Parce que je disais une phrase mal placée, ils me rejetaient, me traitaient de mécréant, et un moment après, ils revenaient vers moi. Mohamed se comportait plus comme un oncle avec moi, il me faisait faire des activités. Kader, c'était essentiellement la religion, il voulait un peu se prendre pour mon enseignant religieux."[/B] Et c'est Abdelkader, toujours d'après son neveu, qui avait tenté de l'embrigader. "Je devais être en CM1 ou CM2, il avait récupéré des vidéos sur l'Afghanistan, avec des frères qui portaient des kalash' et des livres, ils levaient les livres et tiraient en l'air, ils avaient des sabres à la main." Le fils d'Abdelghani Merah poursuit : "Un jour, alors que j'étais chez Souad, on regardait des vidéos sur Youtube. On a tous reconnu Kader avec des talibans. Sa mère, qui était présente, s'est effondrée en larmes en constatant que son fils était devenu un moudjahidin. C'était deux mois avant qu'il rentre d'Égypte. À son retour, quand je lui ai parlé de cette vidéo, il s'est complètement fermé." Témoignages orientés ? [B]Les magistrats vont-ils prendre en compte ces témoignages jugés orientés par la défense ? En effet, ce sont principalement Abdelghani, sa compagne Anne et son fils Théodore qui chargent Abdelkader. Un différend familial les ayant opposés s'était terminé par l'agression violente à la batte de base-ball puis au couteau d'Abdelghani par Abdelkader qui fut condamné à de la prison ferme. "Il ne s'est jamais excusé", s'est indigné la victime devant les magistrats.[/B] [B]D'autant que certaines de ses affirmations sont contredites par leur soeur Aïcha, victime à l'adolescence des violences de ses deux grands frères. "Contrairement à ce que dit mon frère Abdelghani, ce n'est pas Kader qui a entraîné Souad, mais c'est Souad qui a été la première à pratiquer. Je ne suis pas capable de dire quand Kader a commencé, mais je pense qu'il a subi l'influence de l'état d'esprit qui s'est développé après le 11 septembre 2001. J'ai réalisé qu'il était devenu religieux à son retour d'Égypte, quand je l'ai vu avec les cheveux longs et la barbe caractéristique." De même, Aïcha Merah instille le doute sur le témoignage de son frère Abdelghani, laissant penser qu'il n'est pas uniquement motivé par la seule recherche de la vérité. "Il me reprochait de ne pas avoir voulu faire une déposition contre Souad pour permettre au père des enfants de les récupérer et d'obtenir ainsi un appartement social à bon prix "![/B] Coup de grâce Malgré ces nuances, l'audition d'Anne, la compagne d'Abdelghani, porte le coup de grâce. Elle se souvient devant le juge Teissier "d'un repas chez sa mère où Abdelghani, ne l'ayant pas vu depuis un moment, avait été content de le voir habillé normalement et sans barbe. Abdelghani lui en avait fait la réflexion et Kader lui avait répondu qu'il faut savoir se fondre dans la foule." Une consigne issue du manuel du "djihadiste" enregistrée par Abdelkader Merah dans son iPod et retrouvée par les enquêteurs au moment de son interpellation le 21 mars. [B]Malgré un contexte qui l'accable, Abdelkader nie toujours avoir été le complice de son frère cadet : "Si j'avais participé à ces actions, prévient-il, face à la Sdat ou devant le juge Teissier, je serais allé jusqu'au bout comme mon frère."[/B] Certes les éléments matériels manquent pour faire d'Abdelkader Merah le complice actif de son frère cadet. C'est d'ailleurs pour cette raison que son avocat Éric Dupont-Moretti va déposer ces prochains jours une demande de remise en liberté. ================================================================ Alors complot peut être mais familial certain ! Alors que ceux qui cherche le complot contre Mohamed, nous donne aussi les thèses pour Souad, Abdelkader , Sabri Essid . [/QUOTE]
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Albert chennouf : «ce père n'a jamais dit pardon aux victimes»
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