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Albert chennouf : «ce père n'a jamais dit pardon aux victimes»
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[QUOTE="droitreponse, post: 13763088, member: 377946"] Toujours la dépêche : [url]http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/03/2117236-chennouf-pere-merah-dites-verite-savez.html[/url] A la recherche d'un mot, d'un regard, Albert Chennouf-Meyer n'a rien eu de tout cela. Mais il est reparti avec la promesse d'un rendez-vous avec le père de l'assassin de son fils, hier, quartier Reynerie, à Toulouse. Le père d'Abel Chennouf, ce soldat tué par Mohammed Merah en mars 2012, à Montauban, lors des attaques en série du tueur au scooter, n'a pas rencontré le père du jihadiste toulousain comme il le souhaitait. «Mais j'ai rempli ma mission qui était de venir ici, dans le quartier du Mirail, à Toulouse, sur la trace du père dont le monstre de fils a tué le mien. Je veux qu'il me dise la vérité sur ce qu'il sait», déclare Albert-Chennouf-Meyer, très ému par cette sortie improvisée, hier matin, place Abbal. Arrivé, hier, vers 10 h 20, accompagné d'une amie, il découvre pour la première fois les barres d'immeuble et la place commerciale du quartier Reynerie où est censé se trouver depuis plusieurs mois déjà Mohamed Benalel Merah, le père du tueur au scooter, malgré une interdiction de séjour prononcée le 17 mars 2015. [B]«Je vais lui demander des comptes sur l'existence réelle ou pas de ces fameuses vidéos dans lesquelles son fils se dit victime d'un complot.[/B] Des vidéos dont ce père dit les avoir vendues 30 000 € à la DGSE.» Animé d'une inextinguible soif de vérité pour honorer la mémoire de son fils, cet ancien cadre commercial s'engouffre dans le passage menant au bar où le père Merah a aujourd'hui ses habitudes. Escorté par un riverain au terme de longues tractations en pleine rue et sous la surveillance discrète d'un dispositif de police, il s'entretient durant vingt minutes avec des tiers pour entrer en contact avec le père Merah. [B]Un rendez-vous informel, à l'écart des micros et caméras et d'une escouade de journalistes qui ne sont pas les bienvenus dans cette petite allée bordée de commerces. Après un jet de tomates en leur direction, sur la place Abbal, ce sont des «dégagez, sales chiens !» qui ponctuent leur passage.[/B] Vers 11 h 15, Albert Chennouf-Meyer sort du café avec le sentiment du devoir accompli. «Visiblement, Mohamed Benalel se cache, dit-il. Mais il est dans le coin. J'ai discuté avec un monsieur qui va tout faire pour que l'on puisse se rencontrer. Il a confirmé qu'il était là pour le renouvellement de sa carte de résident et pour la vente d'un bien immobilier. J'ai bu un verre et il est au courant du chahut que ma venue provoque ici. Mais ma mission est remplie. J'ai dit que je voulais avoir une discussion de père à père avec lui. Je suis prêt à revenir pour le rencontrer, peut-être la semaine prochaine.» Un rendez-vous qui reste encore très incertain car le père de Mohammed Merah, venu d'Algérie, fait l'objet d'un refus de séjour sur le territoire prononcé le 17 mars 2015. Sa carte de résident (valable 10 ans) n'est plus valide. Il est donc logiquement expulsable depuis le 9 mai. Sa présence illégale en France suscite de nombreuses réactions dans le monde politique. Il a été vu lundi soir vers 20 h 30 devant la CAF du quartier Reynerie et quelques heures plus tôt en train de boire son thé dans le café où s'est rendu Albert Chennouf-Meyer, hier matin. La partie de cache-cache peut encore durer. D'autant que le lieu de résidence actuelle de Mohamed Benalel Merah, à Toulouse, reste introuvable. Albert Chennouf-Meyer a quitté la Ville rose, hier, en début d'après-midi. ==================================================================================== Je vais lui demander des comptes ( je cite ) , vous avez raison il est vraiment mais vraiment dans le trip, je veux en savoir plus sur ces documents et vidéos promises depuis 3 ans mais jamais diffusées . Je n'interviendrai plus sur le thread. De toute façon les antécédents familiaux de cette famille sont implacables, je poursuis sur l'autre thread. Bonne journée à vous [/QUOTE]
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