Albert chennouf : «ce père n'a jamais dit pardon aux victimes»

Drianke

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Arrivé hier, à Toulouse, à 18 h 20 par le train en provenance de Nîmes, où il réside, le père d'Abel Chennouf, le soldat tué par Mohammed Merah, à Montauban, lors de l'attaque contre les militaires en mars 2012, est bien décidé à rencontrer le père du tueur au scooter. Albert Chennouf-Meyer, 63 ans, veut profiter de la venue controversée à Toulouse de Mohamed Benalel Merah, pour aller au bout de son combat, «la recherche de la vérité.» Dans son habituel franc-parler, il espère croiser le fer avec cet autre père, à l'opposé de ce qu'il est, «guidé», dit-il, par la voix de son fils Abel. Interview.

Quel est le but de votre venue ici,

à Toulouse ?

Je veux rencontrer ce monsieur (NDLR Mohamed Benalel Merah) pour lui poser des questions. Et faire le travail que la justice ne fait pas. J'ai conscience que c'est une démarche provocatrice mais je l'assume.

C'est-à-dire ?

Je veux savoir où sont ces fameuses vidéos sur lesquelles il s'est appuyé pour déposer plainte contre l'État français en 2012. Il semblait persuadé que son fils Mohammed Merah avait été utilisé par les services français, puis tué pour ne pas qu'il dévoile la vérité. Il a toujours affirmé avoir vendu ces documents 30.000 € à des services français. Que contiennent-ils exactement ? C'est la question que je me pose.

N'y a-t-il pas un risque d'alimenter la théorie du complot ? Vous pensez vraiment que Mohammed Merah a pu être utilisé par les services de renseignement ?

Pourquoi pas ! Je veux aller au bout de cette affaire. On nous dit que ces documents n'existent pas. Mais moi, je ne veux pas me contenter de cela. Puisque ce monsieur affirme les avoir détenus, alors qu'il nous dise ce qu'ils cachent. Dans une discussion que Merah a eue avec son agent traitant lors de l'assaut, il dit Pourquoi voulez-vous me tuer… je suis innocent. C'est tout ceci qu'il faut éclaircir.

Comment avez-vous su que le père du tueur au scooter était à Toulouse ?

J'ai eu cette information la semaine dernière par le biais d'un ami toulousain qui m'a tenu au courant de la situation. Cette nouvelle a été très difficile à accepter. C'est en tout cas l'occasion pour moi d'aller le voir et de lui demander clairement ce que contiennent ces fameuses vidéos.

Mohamed Benalel Merah a été entendu en février par les services de l'antiterrorisme de la police judiciaire, à Toulouse. L'existence de ces vidéos n'a jamais été prouvée.

Il a peut-être été entendu mais moi je veux savoir de la bouche de cet homme ce que ces documents contiennent. Je ne peux pas me contenter de ce qu'on nous dit jusqu'à présent...................

http://www.ladepeche.fr/article/201...ardon-victimes.html?google_editors_picks=true
 

Drianke

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Le député Eric Ciotti (Les Républicains, ex-UMP) a réclamé "l'expulsion immédiate" de France du père du tueur Mohamed Merah.

Sur Europe 1, le président du conseil général des Alpes-maritimes, a assuré, à propos des menaces terroristes: "nous sommes en permanence en retard d'une guerre". Il a pris l'exemple des attentats meurtriers de Toulouse et Montauban en 2012. "On en reparle en ce moment puisque le père de Merah -ce qui est scandaleux d'ailleurs et je réclame son expulsion immédiate- est revenu en France".
 
Le député Eric Ciotti (Les Républicains, ex-UMP) a réclamé "l'expulsion immédiate" de France du père du tueur Mohamed Merah.

Sur Europe 1, le président du conseil général des Alpes-maritimes, a assuré, à propos des menaces terroristes: "nous sommes en permanence en retard d'une guerre". Il a pris l'exemple des attentats meurtriers de Toulouse et Montauban en 2012. "On en reparle en ce moment puisque le père de Merah -ce qui est scandaleux d'ailleurs et je réclame son expulsion immédiate- est revenu en France".
C'est quoi cette France en lisant ton premier article je me disait cela ne m’étonnerais pas que comme par hasard il lui arrive quelque chose entre temps, ensuite je lis ceci, de quoi ont ils peur que leur connerie ce sache, je n'ai aucune confiance en la moitié des politiques et instances juridiques européenne ( ailleurs c'est pas mieux mais bon....).

Ce monsieur n'a rien fait je ne vois pas pourquoi l'expulser, ce sont certains dirigent et tout les nabots vendus à leurs soldes et à celle des lobby corrompus qu'ils fraudaient expulser dans une île déserte et commencer à apprendre à vivre.
 

Drianke

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Personne n'a ouvert de sujet donc il y a plusieurs infos qui tournent autour du père de Merah bon bcp d'afp aussi pas facile...oui c'est quoi cette France tu as raison même moi je suis estomaquée!

C'est quoi cette France en lisant ton premier article je me disait cela ne m’étonnerais pas que comme par hasard il lui arrive quelque chose entre temps, ensuite je lis ceci, de quoi ont ils peur que leur connerie ce sache, je n'ai aucune confiance en la moitié des politiques et instances juridiques européenne ( ailleurs c'est pas mieux mis bon....).

Ce monsieur n'a rien fait je ne vois pas pourquoi l'expulser, ce sont certains dirigent et tout les nabots vendus à leurs soldes et à celle des lobby corrompus qu'ils fraudaient expulser dans une île déserte et commencer à apprendre à vivre.
 
Personne n'a ouvert de sujet donc il y a plusieurs infos qui tournent autour du père de Merah bon bcp d'afp aussi pas facile...oui c'est quoi cette France tu as raison même moi je suis estomaquée!
Je suis indignée tout comme toi on fait les lois on décide qui va ou, qui peut ou pas parler c'est trop, on appelle cela la démocrassie il serait temps de changer le système pour donner plus de poids au publique, la en plus ce sera pire on va nous soumettre plus en esclavage de manière répressif et technologique.
 
Je ne sais pas si c'est vrai, les infos sont multiples et contradictoires mais apparemment la France n' a pas renouvelé son titre de séjour, chose qu'elle a absolument le droit de faire et dont elle n'a pas à se justifier. Le père Mérah étant arrivé au terme du temps imparti par son visa touristique, il serait en situation irrégulière en France, on peut donc légitimement le renvoyer hors du territoire...
Perso je n'irais pas pleurer sur ce "père" qui a abandonné ses enfants, condamné pour trafique de drogue et qui a ajouté sciemment à la peine des familles des victimes d'une pourriture psychopathe islamiste, pilotée ou pas par les services secrets...

Tout le monde les attends ses vidéos... mais apparemment elles ne sont elles aussi que le fruit de l'imagination de cette famille qui ne tourne décidément pas rond...
 
Il a peut-être été entendu mais moi je veux savoir de la bouche de cet homme ce que ces documents contiennent. Je ne peux pas me contenter de ce qu'on nous dit jusqu'à présent...................

Perso, je doute assez de la présence de ces documents... D'autant qu'il n'était apparemment pas très proche de son fils, ni géographiquement, ni en matière éducative ou relationnelle (il avait quitté la mère de Merah quand il avait un an et s'était installé en Algérie après sa condamnation à Toulouse à 5 ans de prison pour trafic de cannabis en 1999 rallongée de 9 mois en 2001 pour subordination de témoin).

Ce monsieur n'a rien fait je ne vois pas pourquoi l'expulser, ce sont certains dirigent et tout les nabots vendus à leurs soldes et à celle des lobby corrompus qu'ils fraudaient expulser dans une île déserte et commencer à apprendre à vivre.

Pour ce qui est de n'avoir rien fait, le gars n'est pas blanc-bleu non plus... Que la France refuse sa carte de résident à un homme qu'elle a déjà condamné deux fois à la prison, ça semble logique, non ?

L'article date du 27 mars 2012 :
Le passé trouble du père de Mohamed Merah
Le père du tueur de Toulouse et de Montauban a passé quatre années en prison, avant de repartir dans son pays natal, l'Algérie.

Mohamed Benalel Merah, le père du tueur de Toulouse et de Montauban, n'était plus proche de son fils depuis 1994, ce qui ne l'empêche pas de demander aujourd'hui son inhumation en Algérie et surtout de vouloir porter plainte contre la France «pour avoir tué son fils».
Âgé de plus de 60 ans, il est retourné vivre en Algérie, après avoir été condamné à deux peines de prison ferme à Toulouse, a révélé RTL. En 1999, cinq ans après la séparation avec sa première femme (son plus jeune fils, Mohamed, n'a que six ans), il est arrêté par la police en possession de plusieurs kilos de cannabis dans le quartier des Izards à Toulouse.
Mohamed Benalel Merah est incarcéré, puis condamné en juin 2000 à cinq ans de prison ferme. En 2001, il est encore condamné, cette fois pour subornation de témoins, et écope de neuf mois supplémentaires, raconte la radio. Il fut détenu à la prison de Seysses près de Toulouse, là où son fils Mohamed fut incarcéré quelques années plus tard.
Il sort après quatre années de détention et se rend par la suite de plus en plus souvent en Algérie, où il finit par s'installer définitivement ces dernières années. Il passe désormais son temps entre la région de Tiaret (340 km à l'ouest d'Alger) - où il gère une société de matériaux de construction - et a sa résidence à Mouzaïa (60 km au sud-ouest d'Alger).
Il avait revu son fils Mohamed en 2010 lors d'une de ses visites en Algérie, mais il n'entretenait pas de «solides relations» avec ses enfants depuis son divorce, a témoigné son oncle maternel Djamel Aziri, qui vit dans la région de Médéa.
Le tueur de Toulouse «était vraiment perdu, sans vrai tuteur, il s'est fait son éducation quasiment seul», a raconté l'oncle au quotidien algérien El Watan.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...le-passe-trouble-du-pere-de-mohamed-merah.php
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
http://www.franceinfo.fr/actu/faits...-mohamed-merah-est-de-retour-en-france-686941


Benalel Merah, le père du "tueur au scooter", serait revenu en France il y a déjà plusieurs semaines. Il serait retourné à Toulouse notamment pour vendre l'appartement qu'il possède dans le quartier de Bagatelle. Le ministère de l'Intérieur confirme que, dès son arrivée sur le territoire français, Benalel Merah a été entendu par un sous-officier de la division anti-terroriste de la police judiciaire. L'audition aurait eu lieu en février dernier. Il a expliqué aux autorités qu'il n'avait pas vu ses enfants se radicaliser, étant donné qu'il était divorcé. Les enfants avaient été confiés à la mère et aucune charge n'a donc été retenue contre lui.

Benalel Merah n'a pas de titre de séjour valable

Pour rester en France, le père de Mohamed Merah doit faire renouveler son titre de séjour. Sa première demande a été rejetée. Il se retrouve donc avec une obligation de quitter le territoire français. Mais, le père du tueur ne souhaite pas retourner en Algérie, où il vivait.

Il pourrait aussi devoir faire face dans les prochaines heures au père d'une des victimes de son fils. Le père d'Abel Chennouf, assassiné en mars 2012 par Mohamed Merah, a pris le train ce lundi de Nîmes pour venir rencontrer Benalel Merah. Albert Chennouf-Meyer souhaite lui poser des questions. Il dit mener ce combat au nom de son fils. Il a déjà écrit un livre sur ce fait divers tragique, pour rendre hommage à son fils, qui était Caporal au 17e régiment du génie parachutiste de Montauban.

Au mois de mars 2012, Mohamed Merah avaitassassiné sept personnes en trois expéditions, à Montauban et devant l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse. Six personnes avaient aussi été blessées. Le "tueur au scooter", comme il avait été surnommé à l'époque, avait ensuite été abattu le 22 mars 2012 par des policiers du RAID.
 

droitreponse

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@droitreponse,

Albert Chennouf père du militaire assassiné à montauban souhaite rencontrer le père de mohamed Merah :

http://www.ladepeche.fr/article/201...chennouf-pere-jamais-dit-pardon-victimes.html

Arrivé hier, à Toulouse, à 18 h 20par le train en provenance de Nîmes, où il réside, le père d'Abel Chennouf, le soldat tué par Mohammed Merah, à Montauban, lors de l'attaque contre les militaires en mars 2012, est bien décidé à rencontrer le père du tueur au scooter. Albert Chennouf-Meyer, 63 ans, veut profiter de la venue controversée à Toulouse de Mohamed Benalel Merah, pour aller au bout de son combat, «la recherche de la vérité.» Dans son habituel franc-parler, il espère croiser le fer avec cet autre père, à l'opposé de ce qu'il est, «guidé», dit-il, par la voix de son fils Abel. Interview.

Quel est le but de votre venue ici,

à Toulouse ?

Je veux rencontrer ce monsieur (NDLR Mohamed Benalel Merah) pour lui poser des questions. Et faire le travail que la justice ne fait pas. J'ai conscience que c'est une démarche provocatrice mais je l'assume.

C'est-à-dire ?

Je veux savoir où sont ces fameuses vidéos sur lesquelles il s'est appuyé pour déposer plainte contre l'État français en 2012. Il semblait persuadé que son fils Mohammed Merah avait été utilisé par les services français, puis tué pour ne pas qu'il dévoile la vérité. Il a toujours affirmé avoir vendu ces documents 30.000 € à des services français. Que contiennent-ils exactement ? C'est la question que je me pose.

N'y a-t-il pas un risque d'alimenter la théorie du complot ? Vous pensez vraiment que Mohammed Merah a pu être utilisé par les services de renseignement ?

Pourquoi pas ! Je veux aller au bout de cette affaire. On nous dit que ces documents n'existent pas. Mais moi, je ne veux pas me contenter de cela. Puisque ce monsieur affirme les avoir détenus, alors qu'il nous dise ce qu'ils cachent. Dans une discussion que Merah a eue avec son agent traitant lors de l'assaut, il dit Pourquoi voulez-vous me tuer… je suis innocent. C'est tout ceci qu'il faut éclaircir.

Comment avez-vous su que le père du tueur au scooter était à Toulouse ?

J'ai eu cette information la semaine dernière par le biais d'un ami toulousain qui m'a tenu au courant de la situation. Cette nouvelle a été très difficile à accepter. C'est en tout cas l'occasion pour moi d'aller le voir et de lui demander clairement ce que contiennent ces fameuses vidéos.

Mohamed Benalel Merah a été entendu en février par les services de l'antiterrorisme de la police judiciaire, à Toulouse. L'existence de ces vidéos n'a jamais été prouvée.

Il a peut-être été entendu mais moi je veux savoir de la bouche de cet homme ce que ces documents contiennent. Je ne peux pas me contenter de ce qu'on nous dit jusqu'à présent.

Comment réagissez-vous à la présence, à Toulouse, du père de celui qui a tué votre fils Abel ?

C'est très douloureux et je ne l'accepte pas. Certes, un père ne peut pas être condamné pour les crimes de son fils. Mais son nom reste associé à ses crimes. Je ne comprends pas l'attitude de cet homme. Au lieu de faire profil bas, de raser les murs après ce que son fils a fait, il vient ici pour demander des papiers. En 2012, il dépose plainte contre la France alors que son premier devoir aurait été de demander pardon aux familles des victimes. Son fils a tué des enfants, des militaires ! Cet homme n'a pas sa place ici. Il a eu plusieurs fois l'occasion de faire profil bas.

Vous allez tout faire pour le rencontrer ?

Oui c'est mon objectif. Je suis guidé par mon fils Abel et j'ai bien l'intention de le rencontrer. Que fait-il ici exactement ? Il vient à Toulouse avec quel argent ? Qui rencontre-t-il ? La ville de Toulouse a beaucoup souffert par ces tragédies et son image a été touchée. J'attends toujours le pardon de cet homme. Je ne pourrais pas l'excuser mais au moins qu'il fasse son mea culpa de père.

L'instruction sur les tueries perpétrées par son fils touche à sa fin, êtes-vous satisfait ?

On ne nous dit rien. J'ai l'impression que l'on patine et que l'on ne va pas au bout de cette affaire.

Guidé à Toulouse par sa «bonne étoile»
Face à un mur de caméras venues le cueillir et encerclé par une forêt de micros tendus, Albert Chennouf-Meyer, chemise blanche, veste noire, a juste le temps de saluer ses proches venus l'accueillir chaleureusement, hier, à 18 h 20 devant la gare Matabiau, à Toulouse. En quelques mots, il s'est indigné de la présence du père du tueur au scooter dans la Ville rose, répondant à la volée à des journalistes. Une arrivée digne d'un membre du gouvernement avec une décontraction qui cache en réalité une authentique colère. Car cet homme, dont le fils Abel a été tué par Mohammed Merah en mars 2012, à Montauban, ne veut pas rater l'occasion de rencontrer le père de celui qui a abattu son fils au nom du fanatisme religieux. Il n'a pas rendez-vous mais se dit persuadé que sa «bonne étoile», le guidera jusqu'au très controversé Mohamed Benalel Merah, cet autre père qui s'est rendu à Toulouse pour refaire ses papiers et consulter un avocat. Une rencontre de l'improbable qui n'a pas eu lieu hier. Albert Chennouf-Meyer devrait quitter Toulouse cet après-midi.
 

droitreponse

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Le père de mohamed Merah aurait consulté un avocat pour renouveler ses papiers et porter plaint contre l'état français , il aurait également confirmé que sa fille Souad ne serait plus en Syrie mais en Algérie.

http://m.france3-regions.francetvin...rah-contacte-un-avocat-toulousain-737715.html

Pour rappel le fils honni du père ( voir journaux algériens ) qui contrairement à sa sœur et son demi frère n'est pas passé par la la case Syrie :



La vidéo piégée de la sœur par le frère :

http://m.programme-tv.net/news/tv/36491-larmes-soeur-mohamed-merah-affirme-piegee-video/

 
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Drianke

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l'avenir nous le dira, il n'y a pas de fumée sans feu...toute l'affaire merah a été très mal ficelé...

Perso, je doute assez de la présence de ces documents... D'autant qu'il n'était apparemment pas très proche de son fils, ni géographiquement, ni en matière éducative ou relationnelle (il avait quitté la mère de Merah quand il avait un an et s'était installé en Algérie après sa condamnation à Toulouse à 5 ans de prison pour trafic de cannabis en 1999 rallongée de 9 mois en 2001 pour subordination de témoin).
 

Drianke

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Quand le père de Mohamed Merah contacte un avocat toulousain

Mohamed Benalel Merah est entré en contact la semaine dernière avec un avocat du barreau de Toulouse pour l'aider à renouveler ses papiers en France. L'avocat a refusé. De son côté le ministre de l'Intérieur a indiqué qu'il sera rapidement expulsé du territoire français.

Un avocat du barreau de Toulouse a confirmé à France 3 Midi-Pyrénées qu'il avait été contacté mardi 26 mai dernier par Mohamed Benalel Merah, le père de Mohamed Merah, pour qu'il l'aide notamment à renouveler son titre de séjour en France et qu'il a refusé de le prendre comme client.

De son côté, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a indiqué ce mardi à l'Assemblée Nationale que l'obligation de quitter le territoire français pour le père de Mohamed Merah serait exécutée rapidement (voir vidéo plus bas).

Il veut savoir ce que l'on reproche à son fils !Mohamed Merah père s'est présenté mardi dernier au cabinet de l'avocat installé à Muret au sud de Toulouse. S'exprimant exclusivement en arabe, il lui a demandé d'intervenir en sa faveur dans son dossier de renouvellement de papiers. Selon l'avocat, il aurait également demandé conseil pour "savoir ce que l'on reproche à son fils". Mohamed Benalel Merah souhaiterait porter plainte en France pour la mort de son fils.L'avocat a mis fin à la conversation en refusant de prendre le père de Merah comme client.

L'avocat a également indiqué que Mohamed Benalel Merah lui a confirmé que sa fille Souad, partie de Toulouse en mai 2014 avec sa famille pour tenter de rejoindre la Syrie, était actuellement en Algérie.

De retour en FranceLe retour de Mohamed Benalel Merah à Toulouse a été révélé lundi 1er juin par Albert Chennouf-Meyer, le père d'Abel Chennouf, un militaire tué à Montauban par Mohamed Merah en mars 2012. Albert Chennouf-Meyer s'est rendu à Toulouse lundi soir 1er juin pour tenter de rencontrer "le père de ce monstre les yeux dans les yeux". Il s'est rendu dans le quartier de la Reynerie en vain ce 2 juin et a quitté Toulouse en début d'après-midi sans avoir réussi à le rencontrer.

En situation irrégulièreRésidant en France, Mohamed Benalel Merah avait été condamné à 5 ans de prison pour trafic de drogue et était installé depuis 2004 en Algérie. Il est revenu en France semble-t-il début février 2015. Depuis, il a été contacté par un policier de la police judiciaire mais n'a pas été entendu par les enquêteurs qui cherchent à établir les éventuelles complicités dont a bénéficié le tueur au scooter.

Le 17 mars dernier, la préfecture de la Haute-Garonne a refusé de lui renouveler son titre de séjour de 10 ans en France. Ce refus lui a été signalé le 9 avril dernier.

L'obligation de quitter le territoire français est désormais éxécutoire et sera exécutée"
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur


des vidéos dans la suite de l'article

.........................................


http://france3-regions.francetvinfo...rah-contacte-un-avocat-toulousain-737715.html
 

Drianke

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Chennouf au père Merah : «Dites-moi la vérité sur ce que vous savez»

à la recherche d'un mot, d'un regard, Albert Chennouf-Meyer n'a rien eu de tout cela. Mais il est reparti avec la promesse d'un rendez-vous avec le père de l'assassin de son fils, hier, quartier Reynerie, à Toulouse.

Le père d'Abel Chennouf, ce soldat tué par Mohammed Merah en mars 2012, à Montauban, lors des attaques en série du tueur au scooter, n'a pas rencontré le père du jihadiste toulousain comme il le souhaitait. «Mais j'ai rempli ma mission qui était de venir ici, dans le quartier du Mirail, à Toulouse, sur la trace du père dont le monstre de fils a tué le mien. Je veux qu'il me dise la vérité sur ce qu'il sait», déclare Albert-Chennouf-Meyer, très ému par cette sortie improvisée, hier matin, place Abbal. Arrivé, hier, vers 10 h 20, accompagné d'une amie, il découvre pour la première fois les barres d'immeuble et la place commerciale du quartier Reynerie où est censé se trouver depuis plusieurs mois déjà Mohamed Benalel Merah, le père du tueur au scooter, malgré une interdiction de séjour prononcée le 17 mars 2015. «Je vais lui demander des comptes sur l'existence réelle ou pas de ces fameuses vidéos dans lesquelles son fils se dit victime d'un complot. Des vidéos dont ce père dit les avoir vendues 30 000 € à la DGSE.» Animé d'une inextinguible soif de vérité pour honorer la mémoire de son fils, cet ancien cadre commercial s'engouffre dans le passage menant au bar où le père Merah a aujourd'hui ses habitudes. Escorté par un riverain au terme de longues tractations en pleine rue et sous la surveillance discrète d'un dispositif de police, il s'entretient durant vingt minutes avec des tiers pour entrer en contact avec le père Merah. Un rendez-vous informel, à l'écart des micros et caméras et d'une escouade de journalistes qui ne sont pas les bienvenus dans cette petite allée bordée de commerces. Après un jet de tomates en leur direction, sur la place Abbal, ce sont des «dégagez, sales chiens !» qui ponctuent leur passage.............................

http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/03/2117236-chennouf-pere-merah-dites-verite-savez.html
 

oue7dania

~¡~.......•|•......^^
VIB
Cette rencontre est illogique. ..
le père ne vivait plus avec les enfants
il ne sait pas qd comment ils se seraient "radicalises" que pourrait il bien raconter à cet autre père ds la douleur?....
a la limite qu'il ait envie de voir la mère discuter echanger comprendre
mais arriver en mode agressif et en colère avec média et tt....j'aurai pas envie de le rencontrer perso...
maintenant ca démarche peut s'entendre...
 

droitreponse

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Perso, je doute assez de la présence de ces documents... D'autant qu'il n'était apparemment pas très proche de son fils, ni géographiquement, ni en matière éducative ou relationnelle (il avait quitté la mère de Merah quand il avait un an et s'était installé en Algérie après sa condamnation à Toulouse à 5 ans de prison pour trafic de cannabis en 1999 rallongée de 9 mois en 2001 pour subordination de témoin).



Pour ce qui est de n'avoir rien fait, le gars n'est pas blanc-bleu non plus... Que la France refuse sa carte de résident à un homme qu'elle a déjà condamné deux fois à la prison, ça semble logique, non ?

L'article date du 27 mars 2012 :
Le passé trouble du père de Mohamed Merah
Le père du tueur de Toulouse et de Montauban a passé quatre années en prison, avant de repartir dans son pays natal, l'Algérie.

Mohamed Benalel Merah, le père du tueur de Toulouse et de Montauban, n'était plus proche de son fils depuis 1994, ce qui ne l'empêche pas de demander aujourd'hui son inhumation en Algérie et surtout de vouloir porter plainte contre la France «pour avoir tué son fils».
Âgé de plus de 60 ans, il est retourné vivre en Algérie, après avoir été condamné à deux peines de prison ferme à Toulouse, a révélé RTL. En 1999, cinq ans après la séparation avec sa première femme (son plus jeune fils, Mohamed, n'a que six ans), il est arrêté par la police en possession de plusieurs kilos de cannabis dans le quartier des Izards à Toulouse.
Mohamed Benalel Merah est incarcéré, puis condamné en juin 2000 à cinq ans de prison ferme. En 2001, il est encore condamné, cette fois pour subornation de témoins, et écope de neuf mois supplémentaires, raconte la radio. Il fut détenu à la prison de Seysses près de Toulouse, là où son fils Mohamed fut incarcéré quelques années plus tard.
Il sort après quatre années de détention et se rend par la suite de plus en plus souvent en Algérie, où il finit par s'installer définitivement ces dernières années. Il passe désormais son temps entre la région de Tiaret (340 km à l'ouest d'Alger) - où il gère une société de matériaux de construction - et a sa résidence à Mouzaïa (60 km au sud-ouest d'Alger).
Il avait revu son fils Mohamed en 2010 lors d'une de ses visites en Algérie, mais il n'entretenait pas de «solides relations» avec ses enfants depuis son divorce, a témoigné son oncle maternel Djamel Aziri, qui vit dans la région de Médéa.
Le tueur de Toulouse «était vraiment perdu, sans vrai tuteur, il s'est fait son éducation quasiment seul», a raconté l'oncle au quotidien algérien El Watan.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...le-passe-trouble-du-pere-de-mohamed-merah.php
En attendant la fusion, je rappelle à toute fin utile que le demi frère égorge probablement en Syrie et que souad la sœur n'a pour toute défense à sa vidéo piégée par son aîné que le fait que la discussion était prive.
L'antisémitisme et l'apologie du meurtre ca doit rester privé...
Vidéos m6 et RTL dispos sur le second thread pour rafraîchissement des mémoires.
3 enfants radicalisés mais papa donne la charge sur le traître l'aîné qui lui n'a encore tué personne. Cherchez l'erreur !
Si il n'y a pas de fumée sans feu, il n'y a pas de feu sans pyromane dans cette affaire...

@didadoune ce monsieur accuse la France et propage le complotisme depuis son exil algérien , déverse dans les journaux algériens sa haine du citoyen abdelghani merah. 3 enfants radicalisés et on doit le laisser tranquille. No way !
Depuis le temps qu'il porte plainte produisent ses preuves depuis le temps qu'il les promet ( pouvait pas depuis l'Algérie ? ). Sinon qu'il s'en aille c'est un couteau dans le deuil des familles ce gars.
 
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droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Cette rencontre est illogique. ..
le père ne vivait plus avec les enfants
il ne sait pas qd comment ils se seraient "radicalises" que pourrait il bien raconter à cet autre père ds la douleur?....
a la limite qu'il ait envie de voir la mère discuter echanger comprendre
mais arriver en mode agressif et en colère avec média et tt....j'aurai pas envie de le rencontrer perso...
maintenant ca démarche peut s'entendre...
Bonjour
Le père de mohamed depuis 3 ans se sert des médias pour attaquer abdelghani merah et diffuser des théories complotistes. Le père du militaire use des mêmes armes, mais lui n'a pas 3 enfants radicalisés, et il a un fils innocent dans la tombe. Je comprends sa démarche , comment peut on avoir un fils en Syrie une fille exilée en Algérie s'étant fait prendre à faire des apologies antisémites et terroristes et refuser le deuil aux familles des victimes ?
 
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droitreponse

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Rappel sur la fuite de souad merah avec ses 4 enfants, et retour des deux plus grands à Toulouse , sans leur mère :

http://www.ladepeche.fr/article/201...s-deux-enfants-souad-merah-retour-france.html


Le père de Mohamed Merah se confie ( grand pardon pour les enfants pieux mais en prison, en Syrie ,etc, mais pas pour le traitre Abdelghani, on notera les obsessions familiales dans l'interview ) @oue7dania

http://www.algeriepatriotique.com/article/le-pere-de-mohamed-merah-se-confie-algeriepatriotique

Algeriepatriotique : Dans un livre à paraître prochainement, votre fils Abdelghani vous impute «la dérive criminelle» de Mohamed. Que répondez-vous à cela ?
M.-B.-A. Merah : Que puis-je vous dire ? Il y a une très grande différence entre lui et son frère Mohamed. Abdelghani est un homme sans foi, qui n'a jamais pensé à son avenir et qui ne s’occupe même pas de ses parents. Il veut créer des problèmes pour parasiter l'affaire de son frère Mohamed. Son frère Abdelkader est en prison et il ne prend même pas de ses nouvelles ; il ne lui a jamais rendu visite. Maintenant, il se plie aux desiderata des familles des victimes pour démolir son frère qui est en prison et pour que la vérité sur la mort de Mohamed ne voie pas le jour. Ce n'est ni Mohamed ni Abdelkader qui ont commis des erreurs, c'est plutôt lui qui les cumule. Comment voudriez-vous que quelqu’un qui ne s'occupe pas de ses parents s'occupe de ses frères ? C’est inimaginable.
La presse française vous attribue un passé peu reluisant et vous accuse de vivre de la contrebande et du trafic de drogue. Vous avez nié tout en bloc, mais votre fils persiste à vous accabler. Pourquoi s’acharne-t-il ainsi contre son propre père ?
Sans moi, Abdelghani serait un clochard actuellement. C'est grâce à moi qu'il est devenu un homme, et cela vaut également pour ses frères. Si on ne me croit pas, qu'on aille demander à ses frères et sœurs ; ils vous diront comment je m'occupais d'eux. D’ailleurs, je continue à ce jour. Leur mère est encore en vie, vous pouvez lui demander aussi. Je ne suis coupable de rien. Le fait de m’accuser d’être un trafiquant de trafic de drogue est un mensonge. Abdelghani ne peut pas m'accuser de quoi que ce soit, car c'est lui qui est dans le tort en reniant sa famille.
Votre fils vous accuse ainsi que votre famille d'être acquis aux thèses du FIS dissous et d’être des sympathisante du GIA, à tel point, écrit-il, qu'il étaient, lui et ses frères, prédestinés à être des «hors-la-loi». Que répondez- vous à cela ?
Tout ce qu'il dit est absolument faux. Nous n'avons rien à voir avec le FIS ni avec le GIA. Nous sommes une famille croyante et qui respecte les lois de notre pays. Tous mes enfants été élevés d’une manière correcte et suivant les préceptes de l’islam. Leur mère peut en témoigner. Mohamed, Abdelkader et Souad étaient très pieux. Mon autre fille, Aïcha, par contre, n'était pas très pieuse, mais cela ne l’empêchait pas d’être une femme rangée, contrairement à son frère Abdelghani qui n’a pas cessé de nous créer des problèmes.
Quel genre de problèmes ?
Trop porté sur la boisson, il devient tellement violent qu’il casse tout sur son passage et va jusqu’à se mutiler. D’ailleurs, son corps est complètement lacéré. Il s'est écarté de la famille et lui a préféré sa compagne juive qui l’a éloigné de sa religion. N’importe qui, que ce soit en Algérie ou en France, vous le confirmera. Après mon divorce d’avec sa mère, il venait chez moi (en France, ndlr) et, profitant de mon absence, saccageait la maison. Même ma voiture y passait. Il m’a empoisonné la vie et mon calvaire n'a cessé que lorsque je suis rentré en Algérie.
Les accusations que votre fils Abdelghani porte contre vous émanent-elle de lui ou est-il manipulé, selon vous ?
Les deux. C'est bien lui qui dit cela, car il est contre nous tous : sa mère, sa sœur, ses frères… Mais je n’écarte pas l’hypothèse qu’il ait été payé pour gêner l'affaire en cours. Il n'a pas agi seul, j'en suis convaincu. Quand son frère est décédé et que nous voulions rapatrier sa dépouille en Algérie pour l'y enterrer, il n'a pas voulu et a exigé qu'il soit inhumé en France. Je lui ai dit que Mohamed avait, de son vivant, émis le vœu d’être enterré en Algérie, mais il n'a rien voulu savoir. Par ailleurs, quand il a su que j'avais déposé plainte contre la DCRI, il s’est mis dans tous ses états. Il m’a tenu ces propos : «Honte à toi ! Pourquoi t’attaques-tu à la France ?» Je lui ai répondu que je n'attaquais pas la France mais plutôt les services de sécurité qui ont encerclé mon fils durant 32 heures et l'ont exécuté, alors qu'ils pouvaient l'arrêter vivant. Je lui ai dit que même si son frère avait commis tous les crimes qu'on lui impute, la police n'avait pas à le tuer. Il y a une justice pour le juger.
Pourquoi s’oppose-t-il au procès ?
Il a peur que nous soyons tous expulsés de France, surtout qu’Abdelghani est le seul parmi tous mes enfants à ne pas posséder la nationalité française. Il l'a demandée plusieurs fois, mais elle lui a, à chaque fois, été refusée parce que c'est un repris de justice. Il n’est détenteur que d’une carte de séjour renouvelable qui pourrait lui être retirée.
Comme vous, des familles des victimes ont déposé plainte contre la DCRI…
J'ai porté plainte pour connaître la vérité sur l'assassinat de mon fils et eux, de leur côté, veulent savoir pourquoi et comment leurs enfants ont été tués. J'ai entendu dire qu'eux-mêmes ne croyaient pas trop que Mohamed soit réellement l'assassin. Puisque les responsables de la DCRI disent qu’ils savaient que c’était lui le tueur des trois militaires, pourquoi, alors, ne l’ont-ils pas arrêté avant qu'il ne tue les trois élèves de l’école juive ? Ces responsables ont prétendu que mon fils Mohamed avait passé plusieurs communications à l’étranger. Pourquoi ne l’ont-ils pas appréhendé à ce moment-là ? Il y a aussi cette histoire d'Afghanistan dont je n'étais pas au courant. Sa mère, elle, savait. Comment s’est-il procuré le visa ? A son retour d'Afghanistan, la police s'est présentée chez sa mère et lui a demandé d’informer Mohamed qu’il devait se présenter au commissariat de Saint-Etienne. Chose qu'il a faite. Après un court interrogatoire, il a été relâché. Puisque la police était au courant de son voyage, pourquoi ne l'a-t-elle pas arrêté ? S'il avait été mis en prison, il n'aurait pas tué tous ces gens.
Que diriez-vous aux familles des victimes si vous les rencontriez ?
Je leur dirais que si mon fils était véritablement l’assassin de tous ces innocents, c’est qu’il y a été poussé. Si ce n'est pas lui, je m’en remets à Dieu pour lui rendre justice.
Avez-vous cru dès le départ que votre fils était innocent ?
Au début, je croyais que c'était lui l'assassin. Mais chemin faisant, et à la lumière des premiers éléments de l’enquête, je commence à croire que mon fils n’a rien à voir avec les tueries de Toulouse.
Soyez plus clair…
Comment admettre qu'un jeune homme de 23 ans ait le courage de tuer trois militaires et des enfants avec lesquels il n'a aucune relation et rentre chez lui pour dormir en toute tranquillité, comme si de rien n’était ? C’est impossible. Le premier réflexe d’un criminel c’est de s’assurer que personne ne l’a reconnu et d’aller se réfugier quelque part. C’est une évidence, à mon sens. Je crois qu’il s’agit plutôt d’un plan ourdi pour soutenir la campagne électorale de Sarkozy. Les artisans de ce plan ont utilisé Mohamed à qui ils ont endossé toutes ces tueries. La cote de Sarkozy n’avait-elle pas grimpé dans les sondages ? Un autre fait non négligeable : la dame française, qui dit avoir vu l'assassin des militaires, a bien dit que l'assassin était blanc de peau, corpulent et avait une marque sur le visage. Pourquoi les enquêteurs n'ont-ils pas pris ce témoignage en considération ?
A ce point vous êtes certain que ce n’est pas votre fils qui a commis tous ces meurtres ?
Avec tous les faits qui sont apparus durant l’enquête, ce ne peut pas être mon fils le coupable.
Qu’advient-il d’Abdelkader et Souad ?
Abdelkader est en prison injustement. C'est un homme pieux qui n'a jamais eu de problèmes. La justice aurait pu lui accorder la liberté provisoire, au lieu de le maintenir ainsi derrière les barreaux. Je savais que mes enfants étaient sous surveillance. Ils n'avaient rien à voir avec le FIS même si leur accoutrement peut prêter à équivoque. Souad porte le jilbab (voile intégral) et c'est ce qui lui a valu d’être placée sous surveillance. D’ailleurs, elle a eu beaucoup d'autres soucis. Elle m’a raconté qu’elle avait été inquiétée par les autorités espagnoles alors qu’elle se rendait en Espagne. Je lui ai conseillé de retirer son voile aux frontières et de ne le remettre qu’une fois qu’elle aura passé la frontière, mais elle refusait catégoriquement.
Avez-vous sollicité la justice française pour accorder à votre fils Abdelkader la liberté provisoire ?
J’aimerais que la justice le fasse. Si réellement il est coupable de quoi que ce soit, l'enquête le révélera. Je ne comprends pas pourquoi il a été emprisonné injustement, d’autant que son avocat a prouvé qu'il était innocent de toutes les accusations qui ont été portées contre lui.
Des indiscrétions parlent d’un probable abandon des poursuites. Est-ce vrai ?
Non, ce n'est pas vrai. Je vais poursuivre la police française jusqu'à mon dernier souffle. Je suis prêt à tout perdre pour que la vérité éclate. Je poursuivrai les assassins de mon fils jusqu'au bout.
Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi
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3 ans plus tard on attend toujours
 
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oue7dania

~¡~.......•|•......^^
VIB
Bonjour
Le père de mohamed depuis 3 ans se sert des médias pour attaquer abdelghani merah et diffuser des théories complotistes. Le père du militaire use des mêmes armes, mais lui n'a pas 3 enfants radicalisés, et il a un fils innocent dans la tombe. Je comprends sa démarche , comment peut on avoir un fils en Syrie une fille exilée en Algérie s'étant fait prendre à faire des apologies antisémites et terroristes et refuser le deuil aux familles des victimes ?
Ce sont tous des adultes qui ont fait leur choix d'un côté comme de l'autre pourquoi ce reproche?sous prétexte qu'ils seraient radicaux faut pas lâcher le père?
ou est la logique...
Je répète je comprend que l'un défende son fils et l'autre veuille comprendre ce qui s'est passé mais vraiment ormis sil se mettent d'accord pour chercher ensemble une réponse "face" à l'état cette démarche n'a pas de sens...
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Réponse de Souad

http://www.algeriepatriotique.com/article/diffusion-de-la-video-de-souad-merah-une-reponse-son-pere

Pure coïncidence ou action concertée suite à la publication de l’interview du père de Mohamed Merah dans Algeriepatriotique hier ? Dans une vidéo diffusée à grande échelle et reprise sur le très consulté Yahoo !, Souad Merah exprime toute sa fierté des actes meurtriers de son frère Mohamed en mars dernier à Montauban et à Toulouse, au sud-ouest de la France. Dans un reportage diffusé dimanche 11 novembre sur M6, la sœur du tueur dit également assumer pleinement son antisémitisme et son appartenance à la mouvance extrémiste en France. Ses propos, qui contredisent ceux de son père qui a soutenu, dans l’interview qu’il a accordée à notre journal, que ses enfants n’avaient absolument rien à voir avec les radicaux islamistes français, ont été largement repris et diffusés par les médias français.
Ils résonnent comme une sèche mise au point adressée à l’encontre de ce père vilipendé et accusé d’être responsable de tous les malheurs qui touchent la famille Merah. Filmée en caméra cachée grâce à l’aide de son frère Abdelghani, qui publiera ce mercredi un livre très dur sur sa famille, Souad Merah n’a pas hésité à «rendre hommage» à son frère Mohamed, abattu le 22 mars dernier par le Raid, la police d’élite française. Pour elle, il avait «combattu jusqu'au bout». Faisant preuve d’un racisme sans bords, elle a déclaré : «Les juifs, tous ceux qui sont en train de massacrer les musulmans, je les déteste», affirmant n’avoir peur que de Dieu et de Son Jugement dernier. «Les salafistes, ils agissent», a-t-elle encore dit. «Moi et Abdelkader, on soutient les salafistes, Mohammed a sauté le pas. Je suis fière, fière, fière», a-t-elle martelé. La sœur de Mohamed Merah n’a pas tari d’éloges à l’égard de Ben Laden et elle assume : «Je l'ai dit aux flics, je peux te le dire à toi», a-t-elle précisé dans un échange avec son frère Abdelghani, filmé par les reporters d’Enquête exclusive de M6. La large diffusion des propos de Souad Merah en France semble être motivée par «la confirmation» de la thèse officielle selon laquelle Mohamed Merah appartenait à la mouvance salafiste et aux groupes terroristes. Une thèse qu’avait catégoriquement rejetée le père de Mohamed Merah dans l’interview que nous avons publiée ce dimanche (lire par ailleurs), lequel continue de clamer l'innocence de son fils qui aurait été manipulé par les services des renseignements français. Mohamed Ben-Allal Merah, qui vit depuis une quinzaine d'années en Algérie, a déposé plainte contre X pour «l’assassinat» de son fils lors du siège de son appartement à Toulouse en mars dernier. Ce tapage médiatique, qui suscite des interrogations, nous rappelle l’enregistrement non authentifié diffusé par TF1 à la veille de la remise à la justice française de preuves audiovisuelles en possession de l’avocate du père de Merah, Maître Zahia Mokhtari (lire interviews par ailleurs). Des preuves de l’innocence de Mohamed Merah qui auraient fait avancer le dossier et permis de faire éclater toute la vérité sur cette affaire qui suscite beaucoup de remous.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Ce sont tous des adultes qui ont fait leur choix d'un côté comme de l'autre pourquoi ce reproche?sous prétexte qu'ils seraient radicaux faut pas lâcher le père?
ou est la logique...
Je répète je comprend que l'un défende son fils et l'autre veuille comprendre ce qui s'est passé mais vraiment ormis sil se mettent d'accord pour chercher ensemble une réponse "face" à l'état cette démarche n'a pas de sens...
Le père soutient des thèses complotistes, en se servant des media .
Albert Chennouf veut donc sans doute mettre Mr Merah devant ses contradictions . Media contre media, je comprends la démarche .

Je cite

Quel est le but de votre venue ici,

à Toulouse ?

Je veux rencontrer ce monsieur (NDLR Mohamed Benalel Merah) pour lui poser des questions. Et faire le travail que la justice ne fait pas. J'ai conscience que c'est une démarche provocatrice mais je l'assume.

C'est-à-dire ?

Je veux savoir où sont ces fameuses vidéos sur lesquelles il s'est appuyé pour déposer plainte contre l'État français en 2012. Il semblait persuadé que son fils Mohammed Merah avait été utilisé par les services français, puis tué pour ne pas qu'il dévoile la vérité. Il a toujours affirmé avoir vendu ces documents 30.000 € à des services français. Que contiennent-ils exactement ? C'est la question que je me pose.

N'y a-t-il pas un risque d'alimenter la théorie du complot ? Vous pensez vraiment que Mohammed Merah a pu être utilisé par les services de renseignement ?

Pourquoi pas ! Je veux aller au bout de cette affaire. On nous dit que ces documents n'existent pas. Mais moi, je ne veux pas me contenter de cela. Puisque ce monsieur affirme les avoir détenus, alors qu'il nous dise ce qu'ils cachent. Dans une discussion que Merah a eue avec son agent traitant lors de l'assaut, il dit Pourquoi voulez-vous me tuer… je suis innocent. C'est tout ceci qu'il faut éclaircir.

Cet article ( voir aussi thread drianke ), prouve qu'Albert Chennouf n'est pas dans le trip "face " à l'état, mais bien qu'il est ulcéré pas ce Monsieur :

http://www.ladepeche.fr/article/201...chennouf-pere-jamais-dit-pardon-victimes.html
 
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droitreponse

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Ds ce cas pourquoi venir à Toulouse?
le père merah n'est pas allé à nimes lui...
Le père Merah considère que tous ses enfants en taule, en Syrie ou en exil sont de pieux et bons enfants, sauf le seul qui n'ait maille à partir avec la justice. Pourquoi veux tu qu'il aille à Nîmes :
1-Il est en situation irrégulière
2-Pour montrer des documents et des vidéos qu'il promet depuis 3 ans au père d'une des victimes qui demande son expulsion ?
3-Pour dire à Albert Chennouf mon fils a été manipulé je dis ça je ne dis rien , j'ai des supers preuves depuis 3 ans mais je viens vous présentez mes excuses je n'ai pas eu le temps de les diffuser ?

La démarche de Chennouf en allant à Toulouse me semble t'il est clair :
1-Ce Monsieur clame depuis 3 ans que son fils n'a pas tué le mien et qu'il a des preuves
2-Je viens le voir et je montre que ce Monsieur est subitement très discret , qu'en face à face il n'y a plus personne .alors qu'il montre ou qu'il se taise.

Si ce monsieur ne s'est pas occupé de ses enfants comme vous le dites, je pense qu'il serait bon en ce cas qu'il se taise surtout après les dires de Souad, et le départ d'un demi frère en Syrie .
Ça fait un peu beaucoup là !
 
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oue7dania

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VIB
Le père Merah considère que tous ses enfants en taule, en Syrie ou en exil sont de pieux et bons enfants, sauf le seul qui n'ait maille à partir avec la justice. Pourquoi veux tu qu'il aille à Nîmes :
1-Il est en situation irrégulière
2-Pour montrer des documents et des vidéos qu'il promet depuis 3 ans au père d'une des victimes qui demande son expulsion ?
3-Pour dire à Albert Chennouf mon fils a été manipulé je dis ça je ne dis rien , j'ai des supers preuves depuis 3 ans mais je viens vous présentez mes excuses je n'ai pas eu le temps de les diffuser ?

La démarche de Chennouf en allant à Toulouse me semble t'il est clair :
1-Ce Monsieur clame depuis 3 ans que son fils n'a pas tué le mien et qu'il a des preuves
2-Je viens le voir et je montre que ce Monsieur est subitement très discret , du vent
Tu m'as ôte les mots de la bouche/pensee
en tte logique j'aurais fait la 2 et 3
mais...soyons honnête le Père chennouf aurait il entendu cela? L'aurait il accepté? C'est plus facile d'avoir déjà son bouc émissaire. ...
Par contre encore une fois il faut dissocier les enfants des parents dsl mais il n'est pas responsable de leur choix de vie ...
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Tu m'as ôte les mots de la bouche/pensee
en tte logique j'aurais fait la 2 et 3
mais...soyons honnête le Père chennouf aurait il entendu cela? L'aurait il accepté? C'est plus facile d'avoir déjà son bouc émissaire. ...
Par contre encore une fois il faut dissocier les enfants des parents dsl mais il n'est pas responsable de leur choix de vie ...
Il n'en est pas responsable mais lisez ses déclarations dans mon post , il les défend tous sauf celui qui n'est pas poursuivi par la justice.
De fait il se solidarise avec eux par média interposé , il s'associe lui même , c'est un fait je n'y peux rien.

Le père chennouf était prêt à l'entendre à défaut de l'écouter visiblement.
Bonne journée
 

droitreponse

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Arrivé hier, à Toulouse, à 18 h 20 par le train en provenance de Nîmes, où il réside, le père d'Abel Chennouf, le soldat tué par Mohammed Merah, à Montauban, lors de l'attaque contre les militaires en mars 2012, est bien décidé à rencontrer le père du tueur au scooter. Albert Chennouf-Meyer, 63 ans, veut profiter de la venue controversée à Toulouse de Mohamed Benalel Merah, pour aller au bout de son combat, «la recherche de la vérité.» Dans son habituel franc-parler, il espère croiser le fer avec cet autre père, à l'opposé de ce qu'il est, «guidé», dit-il, par la voix de son fils Abel. Interview.

Quel est le but de votre venue ici,

à Toulouse ?

Je veux rencontrer ce monsieur (NDLR Mohamed Benalel Merah) pour lui poser des questions. Et faire le travail que la justice ne fait pas. J'ai conscience que c'est une démarche provocatrice mais je l'assume.

C'est-à-dire ?

Je veux savoir où sont ces fameuses vidéos sur lesquelles il s'est appuyé pour déposer plainte contre l'État français en 2012. Il semblait persuadé que son fils Mohammed Merah avait été utilisé par les services français, puis tué pour ne pas qu'il dévoile la vérité. Il a toujours affirmé avoir vendu ces documents 30.000 € à des services français. Que contiennent-ils exactement ? C'est la question que je me pose.

N'y a-t-il pas un risque d'alimenter la théorie du complot ? Vous pensez vraiment que Mohammed Merah a pu être utilisé par les services de renseignement ?

Pourquoi pas ! Je veux aller au bout de cette affaire. On nous dit que ces documents n'existent pas. Mais moi, je ne veux pas me contenter de cela. Puisque ce monsieur affirme les avoir détenus, alors qu'il nous dise ce qu'ils cachent. Dans une discussion que Merah a eue avec son agent traitant lors de l'assaut, il dit Pourquoi voulez-vous me tuer… je suis innocent. C'est tout ceci qu'il faut éclaircir.

Comment avez-vous su que le père du tueur au scooter était à Toulouse ?

J'ai eu cette information la semaine dernière par le biais d'un ami toulousain qui m'a tenu au courant de la situation. Cette nouvelle a été très difficile à accepter. C'est en tout cas l'occasion pour moi d'aller le voir et de lui demander clairement ce que contiennent ces fameuses vidéos.

Mohamed Benalel Merah a été entendu en février par les services de l'antiterrorisme de la police judiciaire, à Toulouse. L'existence de ces vidéos n'a jamais été prouvée.

Il a peut-être été entendu mais moi je veux savoir de la bouche de cet homme ce que ces documents contiennent. Je ne peux pas me contenter de ce qu'on nous dit jusqu'à présent...................

http://www.ladepeche.fr/article/201...ardon-victimes.html?google_editors_picks=true
@Drianke
Cet article sans la dépêche ou Albert chennouf de dit scandalise du retour du père de Merah pourrait laisser à penser que Albert chennouf croit en un complot ce qui n'est évidemment pas le cas. Je ne poste pas, l'article apparaîtra après fusion .
Ce serait bien qu'il ait aussi des documents pour disculper Souad Merah avec une ligne de défense autre que "cette conversation était privée "
Et puis tant qu'on y est pour abdelkader , le demi frère sabri essid qui trancherait des têtes en Syrie n'est par contre pas son fils, donc rien à produire.
La c'est plus de la fumée !
Quelle famille ...

Bonne journée
 

droitreponse

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Quand la famille Merah fête les retrouvailles :
http://www.lepoint.fr/societe/abdelkader-merah-plombe-par-les-siens-03-01-2013-1608151_23.php
ls ne se parlaient plus depuis quelques mois, mais ont repris contact quatre semaines avant les faits. Pour la police et la justice, c'est la preuve qu'Abdelkader Merah a aidé son frère Mohamed à perpétrer ses actions terroristes entre le 11 et le 19 mars 2012. Pour Abdelkader Merah, mis en examen et détenu à la prison de Fresnes, c'est le fait du hasard. "Une volonté de renouer. C'est mon petit frère, je suis allé vers lui", a-t-il simplement expliqué aux policiers de la Sdat (Sous-Direction antiterroriste) qui l'ont interrogé à neuf reprises depuis son interpellation le 21 mars. Et pour se retrouver, ils réalisent un coup ensemble : c'est ainsi qu'ils volent un scooter TMax 530 au guidon duquel Mohamed Merah assassinera sept personnes : trois militaires, puis trois enfants et un enseignant d'une école juive.

"C'est un vol d'opportunité, de circonstances", se défend Abdelkader. "Non, prémédité !" rétorquent les enquêteurs et le magistrat Christophe Teissier qui recherchent les complices de Mohamed Merah. Les éléments d'enquête sont dès lors confondants. Abdelkader affirme s'être opposé au vol du scooter, mais c'est lui que le propriétaire délesté de son deux-roues reconnaît comme l'auteur du larcin. C'est lui encore qui se rend au magasin d'accessoires moto pour équiper le tueur en série une heure après avoir subtilisé le véhicule.

"Mohamed était le souffre-douleur d'Abdelkader"
Avant d'être considérés comme complices des assassinats commis à Toulouse et Montauban, Kader et Mohamed s'entendaient comme chien et chat. "Mohamed était le souffre-douleur d'Abdelkader", a précisé Abdelghani, l'aîné des Merah, devant les juges antiterroristes Teissier et Poux le 14 novembre. "La violence était permanente", a indiqué à son tour Aïcha, 31 ans, la deuxième soeur, la seule de la famille à être inconnue des services de police et de la justice. "Abdelghani et Abdelkader étaient violents envers leurs deux soeurs, nuance-t-elle, et ma mère donnait tout le temps raison aux garçons. Elle était beaucoup trop laxiste avec eux. Elle favorisait les attitudes violentes de Mohamed", a-t-elle poursuivi le 14 décembre, devant Laurence Le Vert, la troisième magistrate du pôle antiterroriste du TGI de Paris saisi du dossier Merah. Le portrait d'Abdelkader Merah, affiné après les auditions devant les magistrats instructeurs, est plutôt accablant au regard des faits qui lui sont reprochés.

Son neveu, 16 ans, explique ainsi le 5 décembre à la juge Nathalie Poux : "Avec Abdelkader et Mohamed, les relations changeaient du jour au lendemain. Pendant par exemple trois mois, on pouvait être unis comme les cinq doigts de la main et d'un coup ça pouvait changer. Parce que je disais une phrase mal placée, ils me rejetaient, me traitaient de mécréant, et un moment après, ils revenaient vers moi. Mohamed se comportait plus comme un oncle avec moi, il me faisait faire des activités. Kader, c'était essentiellement la religion, il voulait un peu se prendre pour mon enseignant religieux."

Et c'est Abdelkader, toujours d'après son neveu, qui avait tenté de l'embrigader. "Je devais être en CM1 ou CM2, il avait récupéré des vidéos sur l'Afghanistan, avec des frères qui portaient des kalash' et des livres, ils levaient les livres et tiraient en l'air, ils avaient des sabres à la main." Le fils d'Abdelghani Merah poursuit : "Un jour, alors que j'étais chez Souad, on regardait des vidéos sur Youtube. On a tous reconnu Kader avec des talibans. Sa mère, qui était présente, s'est effondrée en larmes en constatant que son fils était devenu un moudjahidin. C'était deux mois avant qu'il rentre d'Égypte. À son retour, quand je lui ai parlé de cette vidéo, il s'est complètement fermé."

Témoignages orientés ?
Les magistrats vont-ils prendre en compte ces témoignages jugés orientés par la défense ? En effet, ce sont principalement Abdelghani, sa compagne Anne et son fils Théodore qui chargent Abdelkader. Un différend familial les ayant opposés s'était terminé par l'agression violente à la batte de base-ball puis au couteau d'Abdelghani par Abdelkader qui fut condamné à de la prison ferme. "Il ne s'est jamais excusé", s'est indigné la victime devant les magistrats.

D'autant que certaines de ses affirmations sont contredites par leur soeur Aïcha, victime à l'adolescence des violences de ses deux grands frères. "Contrairement à ce que dit mon frère Abdelghani, ce n'est pas Kader qui a entraîné Souad, mais c'est Souad qui a été la première à pratiquer. Je ne suis pas capable de dire quand Kader a commencé, mais je pense qu'il a subi l'influence de l'état d'esprit qui s'est développé après le 11 septembre 2001. J'ai réalisé qu'il était devenu religieux à son retour d'Égypte, quand je l'ai vu avec les cheveux longs et la barbe caractéristique." De même, Aïcha Merah instille le doute sur le témoignage de son frère Abdelghani, laissant penser qu'il n'est pas uniquement motivé par la seule recherche de la vérité. "Il me reprochait de ne pas avoir voulu faire une déposition contre Souad pour permettre au père des enfants de les récupérer et d'obtenir ainsi un appartement social à bon prix "!

Coup de grâce
Malgré ces nuances, l'audition d'Anne, la compagne d'Abdelghani, porte le coup de grâce. Elle se souvient devant le juge Teissier "d'un repas chez sa mère où Abdelghani, ne l'ayant pas vu depuis un moment, avait été content de le voir habillé normalement et sans barbe. Abdelghani lui en avait fait la réflexion et Kader lui avait répondu qu'il faut savoir se fondre dans la foule." Une consigne issue du manuel du "djihadiste" enregistrée par Abdelkader Merah dans son iPod et retrouvée par les enquêteurs au moment de son interpellation le 21 mars. Malgré un contexte qui l'accable, Abdelkader nie toujours avoir été le complice de son frère cadet : "Si j'avais participé à ces actions, prévient-il, face à la Sdat ou devant le juge Teissier, je serais allé jusqu'au bout comme mon frère."

Certes les éléments matériels manquent pour faire d'Abdelkader Merah le complice actif de son frère cadet. C'est d'ailleurs pour cette raison que son avocat Éric Dupont-Moretti va déposer ces prochains jours une demande de remise en liberté.

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Alors complot peut être mais familial certain !

Alors que ceux qui cherche le complot contre Mohamed, nous donne aussi les thèses pour Souad, Abdelkader , Sabri Essid .
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les articles de la dépêche sont là de toute façon laissons les se rencontrer je ne vois pas ou est le problème personnellement...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
on parle pas de souad là pourquoi vous fichez le bazar sur le sujet vous?

on parle d'un père d'une des victimes qui cherche à savoir auprès du père du supposé meurtrier ce que la justice n'a pas fini apparemment ou tous les nons dits ou ces histoires de vidéos qu'on a pas encore vu!

En attendant le fusion , amateur en attente de documents , il faudra aussi attendre ceux disculpant Souad Merah, Abdelkader Merak , Sabri Essid !
 
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