Le Maure
Taza avant Gaza
Les agressions sexuelles contre les enfants ont pris des proportions alarmantes au sein de notre société. Les auteurs de ces abus sont souvent des proches de la famille. Mais le comble cest que les parents des victimes nassument pas leurs responsabilités. Au lieu de protéger leurs progénitures, ils les abandonnent touts seuls face à leurs bourreaux. Malheureusement, il est rare que ce phénomène soit évoqué par les médias, à lexception de quelques rares occasions, à linstar de la célébration de la Journée internationale de lenfant, coïncidant avec le 1er juin.
Selon les statistiques des services de la Gendarmerie nationale, 107 cas de pédophilie ont été enregistrés seulement pour les quatre premiers mois de lannée en cours. Il y a lieu de relever quil nest pas de tout évident de trouver des parents qui ont le courage de livrer leurs témoignages. Une mère dun enfant victime dabus sexuels nous a relaté les sévices subis par son frêle enfant de 10 ans. «Haitem a été victime dabus sexuels à deux reprises, commis par un pédophile de 30 ans», a-t-elle dit. «Le malheur dans tout ça, cest que mon époux na trouvé mieux que de punir son fils pour un crime quil na pas commis ». « Après lagression sauvage contre Haitem, son père a décidé quil quitte lécole», raconte-t-elle. On dit quun malheur ne vient jamais seul, Haitem a été victime, encore une fois, dagressions sexuelles. Cette fois-ci, les auteurs sont une bande de jeunes.»
Abderahmane, 13 ans, na pas été épargné par son voisin de Salembier. Après avoir décidé de poursuivre en justice le pédophile, sa mère risque le divorce, car le père veut faire delle la seule responsable, une manière de dérober à sa pleine responsabilité envers son fils. Couramment, les crimes sexuels sont accompagnés par des enlèvements. Cest le cas de Nesserine, 15 ans, victime dun viol en 2009. «Elle a été corrompue par un jeune homme de 22 ans, emmenée dans un coin isolé près de la plage de Kitani, il a abusé delle pendant trois jours», relate sa mère, en état piteux. Contacté par nos soins, Me Ouznadji Nouredine, avocat agrée, a indiqué que la majorité des cas de viol ne sont pas dénoncés par les parents des victimes pour «sauver lhonneur et étouffer le scandale».
Pis encore, les parents de victimes refusent même de relater les faits devant le juge. Face à cette situation alarmante, les psychologues craignent que les enfants victimes puissent adopter une conduite de vengeance, cest-à-dire commettre les mêmes crimes dans lavenir, sils ne sont pas pris en charge. Selon les spécialistes, les pédophiles devraient être également soumis à une thérapie avant dêtre envoyer en prison.
Algérie Focus
Selon les statistiques des services de la Gendarmerie nationale, 107 cas de pédophilie ont été enregistrés seulement pour les quatre premiers mois de lannée en cours. Il y a lieu de relever quil nest pas de tout évident de trouver des parents qui ont le courage de livrer leurs témoignages. Une mère dun enfant victime dabus sexuels nous a relaté les sévices subis par son frêle enfant de 10 ans. «Haitem a été victime dabus sexuels à deux reprises, commis par un pédophile de 30 ans», a-t-elle dit. «Le malheur dans tout ça, cest que mon époux na trouvé mieux que de punir son fils pour un crime quil na pas commis ». « Après lagression sauvage contre Haitem, son père a décidé quil quitte lécole», raconte-t-elle. On dit quun malheur ne vient jamais seul, Haitem a été victime, encore une fois, dagressions sexuelles. Cette fois-ci, les auteurs sont une bande de jeunes.»
Abderahmane, 13 ans, na pas été épargné par son voisin de Salembier. Après avoir décidé de poursuivre en justice le pédophile, sa mère risque le divorce, car le père veut faire delle la seule responsable, une manière de dérober à sa pleine responsabilité envers son fils. Couramment, les crimes sexuels sont accompagnés par des enlèvements. Cest le cas de Nesserine, 15 ans, victime dun viol en 2009. «Elle a été corrompue par un jeune homme de 22 ans, emmenée dans un coin isolé près de la plage de Kitani, il a abusé delle pendant trois jours», relate sa mère, en état piteux. Contacté par nos soins, Me Ouznadji Nouredine, avocat agrée, a indiqué que la majorité des cas de viol ne sont pas dénoncés par les parents des victimes pour «sauver lhonneur et étouffer le scandale».
Pis encore, les parents de victimes refusent même de relater les faits devant le juge. Face à cette situation alarmante, les psychologues craignent que les enfants victimes puissent adopter une conduite de vengeance, cest-à-dire commettre les mêmes crimes dans lavenir, sils ne sont pas pris en charge. Selon les spécialistes, les pédophiles devraient être également soumis à une thérapie avant dêtre envoyer en prison.
Algérie Focus