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Algérie : diplômées mais méprisées, vite « périmées »... les femmes fuient
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[QUOTE="Makelloos, post: 12740665, member: 4074"] La lettre de « Meriem » à Liberté-Algérie Beaucoup de femmes en Algérie n’ont pas la chance d’Assia. Pour la majorité, après des années d’études supérieures, de sacrifices, la lutte pour dénicher un poste stable est un combat tant la bureaucratie, le piston, « la maarifa » comme ça s’appelle ici, sont des obstacles. Quand on est une jeune fille née dans le quartier pauvre et populeux de Belcourt, comme il y en a beaucoup à Alger, ou qui vient des petits villages de l’Algérie profonde, les chances pour se réaliser sont souvent minimes. En septembre 2013, une lettre envoyée par « Meriem », une jeune femme au chômage à la rédaction du journal francophone Liberté-Algérie a fait beaucoup de bruit. Elle est intitulée : « Meriem, 28 ans, diplômée et chômeuse : l’Algérie m’a fait perdre l’espoir de vivre dans la dignité » : « J’’ai 28 ans, je suis une femme algérienne, célibataire, au chômage, vous voulez en savoir plus ? J’étais la première de ma classe ; la première de tout le lycée ; j’ai eu mon bac à 16 ans ; terminé mes études universitaires à 20 presque 21 ans, j’ai pu dénicher un petit boulot d’enseignante vacataire à l’université, j’enseignais trois heure par semaine, et à la fin de l’année, j’ai touché mon salaire... 5 000 DA [dinars algériens, 45 euros, ndlr]. [...] Honte à cette Algérie. J’ai six ans d’expérience, je parle quatre langues... et je me retrouve au chômage. [...] Dans les bureaux de l’administration, je n’ai trouvé que des vieux... hideux, dont les racines pourries sont enfoncées bien au fond, des vieux dépassant la soixantaine qui boivent du café, lisent des journaux, et vous répondent avec dédain : “Allez voir ailleurs.” [...] Votre Algérie m’a fait perdre l’espoir de vivre dans la dignité. Je ne veux pas l’aumône, je veux mes droits. Je ne veux pas que mon seul espoir soit un homme... [...] J’aurais aimé être née dans une époque où les femmes n’allaient pas à l’école ; j’aurais aimé être ignorante, me marier à 16 ans, avoir dix gosses... j’aurais aimé ne jamais avoir conscience de tout ce qui se passe, des manipulations du pouvoir, de l’hypocrisie. J’aurais aimé être simple d’esprit, illettrée... et être heureuse. J’aurais aimé ne pas être algérienne. » [/QUOTE]
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