" Abdelaziz Bouteflika corruption justice magistrats Matoub Lounès Mouhib Khatir Nadia Kerboua politique prison Senni Salah Eddine
C'est le dernier cas en date: un maire, élu dans une circonscription près d'Alger (Zéralda) entame une bataille contre la mafia politico-financière locale, puissant réseau qui sévit dans la plupart des communes, détournant biens et argent. Mouhib Khatir dépose donc une série de plaintes pour malversations, mais se retrouve en prison pour non paiement de cafés, arrêté en plein nuit par une brigade antiterroriste dépêchée d'Alger avec un mandat d'amener émis oralement par un procureur général cité nommément par le maire pour ses implications dans divers trafics.
Un comité de soutien naît, des sit-ins et rassemblements sont organisés à Zéralda, mais rien n'y fait, le maire est toujours en prison, en grève de la faim.
Quelques jours plus tôt, le procès du meurtre du chanteur kabyle Matoub Lounès se déroulait dans un simulacre de justice. Les deux jeunes suspects, qui ont avoué leur participation au crime sous la torture ce que le juge n'a pas contesté, s'en sortaient avec une peine de 12 ans de prison, soit l'équivalent de leur détention préventive. Pour la sur du chanteur, Malika Matoub, en première ligne dans la recherche des véritables commanditaires du chantre de la chanson contestataire kabyle, «il n'y a pas eu de procès», avertissant qu'elle allait «déposer une autre plainte contre X et si elle nest pas acceptée, internationaliser laffaire».
C'est le dernier cas en date: un maire, élu dans une circonscription près d'Alger (Zéralda) entame une bataille contre la mafia politico-financière locale, puissant réseau qui sévit dans la plupart des communes, détournant biens et argent. Mouhib Khatir dépose donc une série de plaintes pour malversations, mais se retrouve en prison pour non paiement de cafés, arrêté en plein nuit par une brigade antiterroriste dépêchée d'Alger avec un mandat d'amener émis oralement par un procureur général cité nommément par le maire pour ses implications dans divers trafics.
Un comité de soutien naît, des sit-ins et rassemblements sont organisés à Zéralda, mais rien n'y fait, le maire est toujours en prison, en grève de la faim.
Quelques jours plus tôt, le procès du meurtre du chanteur kabyle Matoub Lounès se déroulait dans un simulacre de justice. Les deux jeunes suspects, qui ont avoué leur participation au crime sous la torture ce que le juge n'a pas contesté, s'en sortaient avec une peine de 12 ans de prison, soit l'équivalent de leur détention préventive. Pour la sur du chanteur, Malika Matoub, en première ligne dans la recherche des véritables commanditaires du chantre de la chanson contestataire kabyle, «il n'y a pas eu de procès», avertissant qu'elle allait «déposer une autre plainte contre X et si elle nest pas acceptée, internationaliser laffaire».