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Actualités internationales
Algérie, la justice folle
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[QUOTE="Patos, post: 9210408, member: 122445"] Le fonctionnement de la justice Mis à part la corruption (un verdict sur une banale affaire coûte environ 3.000 euros à détourner), il y a les affaires particulières, politiques ou gros dossiers économiques. Ceux-ci sont généralement pilotés par l'exécutif et tout particulièrement le DRS, les renseignements militaires, qui ont non seulement la prérogative judiciaire, mais disposent officiellement d'un attaché militaire qui épaule le ministre de la Justice —quand il ne décide pas tout seul des verdicts. Le reste des cas est à l'appréciation du juge. «Un problème souvent culturel», explique maître Mostefa Bouchachi, président de la ligue algérienne des droits de l'homme, «les magistrats suivent la morale ambiante.» Pris donc entre le conservatisme de la société et l'autoritarisme du régime, les juges, au bord de la schizophrénie, font et défont les justiciables. Pourtant, un organe chargé de protéger l'indépendance et la santé mentale des juges, le CSM, Conseil supérieur de la magistrature, existe. Un acquis clairement établi dans la Constitution votée après les émeutes d'octobre 1988, qui ont poussé à la libéralisation politique du régime. La Constitution est jusqu'à aujourd'hui sans ambiguïté: c'est à ce Conseil, calqué sur le modèle français, de gérer les carrières, nominations, promotions et sanctions des magistrats. Hélas, dans les faits, c'est le président de la République —Bouteflika en l'occurrence, très peu démocrate— qui gère toutes ces dispositions, nomme et mute tout le monde. [/QUOTE]
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