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Actualités internationales
Algérie-Maroc, ce qui a changé depuis 1989-1994
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[QUOTE="Erolisk, post: 9984960, member: 157401"] Mais dans un autre modèle que celui de 1989-1994. Léconomie algérienne nen pâtira pas, elle a déjà subi le «choc chinois». Elle peut plutôt y gagner un vrai nouveau débouché pour une offre de biens, mais aussi de services, bridée à lexportation. En attendant la phase des investissements croisés. En réalité, la relation avec léconomie tunisienne propose quelques indicateurs sur ce que pourrait devenir la relation Algérie-Maroc après le rétablissement de la continuité continentale des deux économies. Les Algériens nachètent pas en Tunisie pendant leur séjour, les produits quils trouvent sont pour leur quasi-totalité meilleur marché en Algérie. Le dinar tunisien a suivi le même chemin que le dirham marocain. Les exportations tunisiennes performantes sont orientées vers un marché valorisant, lEurope. Cest le cas pour le Maroc. Pas «dinvasion» de ce point de vue. Des produits algériens, en dépit des turpitudes combinées du système Benali et du carcan algérien, arrivent à se placer sur le marché tunisien, car leur rapport qualité-prix est réellement compétitif. Lévaluation des scénarios économiques Algérie-Maroc avec frontière ouverte ne doit cependant pas se contenter dune comparaison avec 1989-1994. Elle est tenue de se projeter dans la géographie mondiale de la croissance des deux prochaines décades. La relocalisation des échanges intégrants est la clé des prochaines zones de prospérité. Renault a choisi Tanger pour son méga-site de production qui démarre cette semaine, non pas pour de strictes raisons davantages coûts financiers - la Roumanie et la Turquie pouvaient offrir plus sur cette stricte approche. Mais pour un retour géoéconomique global sur investissement. En termes de «territoire lié». La croissance chez le proche voisin de la périphérie intéresse le centre. LAlgérie et le Maroc peuvent développer des échanges intégrants qui construisent demain la complémentarité des territoires. Et bonifie leur attractivité mondiale. Vu sous cet angle, la punition que veut infliger Alger à Rabat en «étouffant» Oujda et lOriental paraît dérisoire. Même le droit à lautodétermination pour les Sahraouis a plus de chance de saccomplir, dans un sens ou dans un autre, dans un contexte de relance du territoire économique maghrébin. Une chose est certaine. Laccélération de lintégration douanière Tunisie-Libye ne laisse plus lagenda du Maghreb entre les seules mains dAlger et de Rabat. Et cest une bonne nouvelle. El Watan (journal algerien) [/QUOTE]
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