Ali najab, capitaine courage

Avec un quart de siècle passé dans les camps de Tindouf, il est le plus célèbre des prisonniers de guerre marocains. Libéré depuis une décennie, il ne lâche pas son combat pour la dignité de ses anciens compagnons d’infortune.

C’est dans sa résidence secondaire de Bouznika que Ali Najab nous reçoit. Barbe blanche soigneusement taillée, chemise et jeans repassés, on prendrait facilement ce beau septuagénaire pour l’un des rentiers ou anciens grands fonctionnaires de l’Etat qui vivent le crépuscule de leur vie sur ce petit bout de paradis balayé par les vagues de l’Atlantique. Il n’en est rien : cet ancien capitaine de l’armée de l’air est notre plus célèbre prisonnier de guerre. Le 10 septembre 1978, au moment où le conflit du Sahara fait rage, son avion est abattu par un missile sol-air près de Smara. Il s’éjecte à 10 kilomètres d’une position des FAR, mais les combattants du Polisario sont plus rapides. C’est ainsi que commence sa longue descente aux enfers : le capitaine, alors âgé de 35 ans, s’apprête à passer un quart de siècle dans un no man’s land nommé Tindouf, dans le sud algérien. « J’ai d’abord été interrogé par trois officiers de l’armée de l’air algérienne pendant un mois et demi avant d’être ballotté entre divers centres de détention à Tindouf », se souvient Najab, pour qui les camps sont déjà une grande prison à ciel ouvert.


http://telquel.ma/2014/09/06/ali-najab-capitaine-courage_1415347
 
Bonjour Makelloos
en lisant ton message j'ai cru que c'est une erreur de nom, hé bien non, il y a Ali Najab que tu as cité et un autre cas identique du nom d'Ali Atmane un capitaine de l'armée de l'air dont l'avion a été abattu pres de Boujdour le 24 Aout 1977 et qui a été fait prisonnier par le polizbel et les algériens et n'a été libéré que le 1er septembre 2003 apres 26 ans de prison et de torture. Lui aussi comme Ali Najab n'a pas vu ses enfants grandir. J'ai lu son livre "prisonnier de guerre" sa lecture a été une torture pour moi.
http://www.maghress.com/fr/lopinion/23209
ce qui me fend le coeur c'est que leurs camarades qui n'ont pas subit ce triste sort ont eu des promotions et ont augmenté de grade et de salaire, eux ils n'ont eu rien malgré la souffrance extreme durant 26 ans pour leur patrie le Maroc. Ces braves soldats méritent reconnaissance et réparation pour eux et leurs familles
 
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