Allain bougrain-dubourg agressé à coups de pelle par un homme en slip

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ooh punèze....

Insultes, pneus crevés, coups de pelle : venu défaire des pièges à pinsons posés dans les Landes avec les militants de la Ligue de Protection des Oiseaux, Allain Bougrain-Dubourg y a laissé quelques plumes.

« Je suis littéralement obsédé par les animaux », confie Allain Bougrain-Dubourg dans son autobiographie, Il faut continuer de marcher, parue le mois dernier aux Éditions de la Martinière. Le célèbre animateur est en effet un grand amoureux de la faune. Depuis toujours du côté des bêtes, il s’est engagé pour elles dès son plus jeune âge, en fondant à l’âge de 12 ans son premier club de défense des animaux. Avec le temps, cette passion n’a pas changé : en 1986, il est devenu le président de la Ligue de Protection des Oiseaux, un poste qu’il occupe encore aujourd’hui. A 67 ans, il poursuit encore et toujours son combat contre les mauvais traitements et le braconnage. C’est dans le cadre de cette lutte qu’il a lancé « L’opération Pinsons », pour mettre « fin au massacre illégal des oiseaux familiers » et dénoncer les« pratiques barbares » de certains braconniers.

En plus de la pétition lancée par son association, Allain Bougrain-Dubourg se rend sur le terrain. Ce lundi, il était dans les Landes, où il a libéré des oiseaux pris au piège dans des matoles, ces paniers grillagés dont les chasseurs se servent pour attraper des petits oiseaux. Accompagné d’une demi-douzaine de militants et de journalistes de l’AFP, l’animateur s’est introduit dans un champ de maïs situé à Audon, près de Mont-de-Marsan, où il avait répéré plusieurs pièges à pinsons. Ni une ni deux, Allain et son équipe ont commencé à en détruire pour libérer les pauvres volatiles qui allaient sans doute finir en brochette. Mais ils n’ont pas pu terminer…« Arrivés sur l’un des sites de piégeage, les militants de la LPO et les journalistes se sont violemment fait prendre à partie par deux individus, rapporte l’association dans un communiqué mis en ligne cet après-midi. Les pneus des véhicules ont été crevés mais ce ne fut pas le pire : 4 militants de la LPO dont le Président, le Vice-Président et le Secrétaire Général ont été violemment agressés. »

http://www.voici.fr/news-people/act...-a-coups-de-pelle-par-un-homme-en-slip-574970
 
"L'homme au slip et à la pelle" demande 200 000 euros de réparation à France TV


Jean-Marc Dutouya, le Landais filmé en slip et une pelle à la main, estime que sa réputation a été entachée par cette séquence.


Le #slipgate avait fait le tour des réseaux sociaux en 2015. Capture d'écran


Il est devenu un mème. Une image que les internautes se partagent à l'infini dans une visée humoristique. Et ça ne lui a pas plu : Jean-Marc Dutouya, le Landais filmé en slip et une pelle à la main (d'où son surnom "L'homme au slip et à la pelle" sur le web), lors d'une séquence télévisée en 2015, demande réparation à France Télévisions, nous apprend France Bleu.
L'homme réclame pas moins de 200 000 euros, jugeant que sa réputation a été dégradée par l'extrait vidéo. "Mon client a été livré en pâture dans des conditions d'irrespect de sa dignité", a déclaré son avocat, Me Frédéric Dutin. Il assure que son client a perdu 9 kg et fait un AVC après cette séquence.
Pour rappel, le Landais avait été filmé dans cette posture tandis qu'il s'en prenait à des militants de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), venus détruire ses pièges. Les faits s'étaient déroulés devant chez lui.


France TV défend la "liberté de la presse"​

France Télévisions juge son assignation infondée : "C'est un reportage d'actualité, les journalistes ont fait leur travail, c'est dans l'intérêt général. [...] Il y a un problème de forme, et de fond. [...] Lui se plaint de la réputation que ces images lui ont créé, mais l'intérêt général du public est protégé par la liberté de la presse."
Cette affaire avait déjà été jugée une première fois en 2017, nous rappelle France Bleu. Jean-Marc Dutouya avait été confirmé dans son droit de chasser, mais condamné pour avoir molesté un militant de la LPO

 
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