Altice souhaite lancer une ope sur sfr

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pour s'emparer de l'ensemble de son capital

Le groupe de médias et télécoms Altice a annoncé lundi avoir déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) une offre publique d'échange (OPE) visant à s'emparer des 22,25% du capital de l'opérateur SFR qu'il ne détient pas encore.

Cette OPE, dont le but est, selon le communiqué d'Altice, "de simplifier sa structure capitalistique et de renforcer sa flexibilité organisationnelle", s'effectuerait "sur la base de 8 nouvelles actions ordinaires Altice NV de catégorie A pour 5 actions SFR Group apportées".
"La transaction proposée, qui devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre 2016, est encore soumise à l'approbation de l'AMF et de l'Autorité néerlandaise des Marchés Financiers", souligne Altice.

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journée de grève contre la suppression de 5000 postes


Les salariés de SFR seront en grève ce mardi pour protester contre un plan de suppression de postes.

Le groupe de téléphonie, qui a annoncé un plan de 5000 départs volontaires en août, fait face à un appel à la grève ce mardi, lancé par la CGT et la CFE-CGC.

Journée de grève chez SFR. Au sein de l'opérateur [par ailleurs propriétaire de L'Express], la CGT et la CFE-CGC appellent les salariés du groupe à une journée d'action ce mardi "pour la défense de l'emploi, l'amélioration des conditions de travail et la qualité du service rendu à la population".

Une grève qui fait suite à l'annonce, en juillet dernier, d'un plan de réduction des effectifs d'ampleur qui prévoit la suppression de 5000 postes, soit un tiers des effectifs du groupe d'ici l'été 2017. Deux des principaux syndicats du groupe, la CFDT et l'UNSA, ont ratifié l'accord, mais ni la CGT ni la CFE -CGC, ne l'ont fait et s'opposent, eux, au projet.

Des rassemblements aux sièges et en boutiquesDes rassemblements ont été programmés devant le siège du groupe, en Seine-Saint-Denis, mais aussi dans les boutiques de Marseille, Lyon, Lens, Nantes, Rennes ou encore Nice.

"La grève ne change rien à la détermination de la direction. La réorganisation du groupe est nécessaire et impérative", a lancé lundi Michel Combes, le directeur général d'Altice, la maison mère de l'opérateur français, rapporte Le Monde.

Le même jour, le groupe de médias et télécoms Altice du magnat Patrick Drahi a dévoilé une offre publique d'échange visant à s'emparer de l'intégralité du capital de l'opérateur français SFR.
Une nouvelle étape de sa réorganisation après une série d'acquisitions en Europe et aux Etats-Unis.

Pas de licenciement sec
"Il n'y aura aucun licenciement sec chez SFR" d'ici 2019, a assuré ce mardi Michel Combes, le PDG de l'opérateur de télécommunications, confirmant un engagement pris par le groupe début août.
"Nous avons signé [au milieu de l'été] un accord de transformation de l'entreprise avec les deux organisations syndicales les plus représentatives de l'entreprise, la CDFT et l'Unsa [...] qui ont souhaité accompagner la direction dans la transformation indispensable de l'entreprise", a rappelé le directeur général.
l'express


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