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Amadou koumé, 33 ans, mort au commissariat
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[QUOTE="Drianke, post: 15806158, member: 174325"] [B]Communiqué : du nouveau dans l’affaire Amadou Koumé ![/B] [URL='https://www.facebook.com/Urgence.notre.police.assassine/'][U]Collectif urgence notre police assassine[/U][/URL]·[URL='https://www.facebook.com/Urgence.notre.police.assassine/posts/1422545854558003'][U]lundi 18 juin 2018[/U][/URL] Ce sont deux nouvelles que la famille d’Amadou Koumé, mort dans le cadre d’une interpellation policière en mars 2015, a reçu avec soulagement et beaucoup d’espoir. D’abord, la justice a enfin ordonné une reconstitution des faits qui ont conduit au décès du trentenaire. Elle aura lieu ce mercredi 20 juin après-midi. Ensuite, le Défenseur des Droits vient de rendre un avis de 23 pages dans lequel il établit que « l’interpellation d’Amadou Koumé a été entachée de manquements à tous les niveaux de la chaîne d’intervention » et recommande, entre autres choses, des poursuites disciplinaires contre trois des agents impliqués. Des recommandations auxquelles le Ministère de l’Intérieur est tenu de répondre dans un délai de deux mois. « Des avancées importantes » pour Jessica Lefevre, la compagne d’Amadou Koumé, qui se bat depuis 3 ans pour que toute la lumière soit faite sur ce drame. Pour rappel : le père de famille est décédé dans la nuit du 5 au 6 mars 2015 dans un commissariat du nord de Paris. Interpellé par plusieurs policiers, en raison de son comportement agité, il a subi une clé d’étranglement et un plaquage ventral qui ont provoqué une asphyxie. Comme des dizaines d’hommes non-blancs, habitants des quartiers populaires, avant lui. Depuis le début, proches et militants dénoncent les responsabilités policières dans la mort d’Amadou Koumé. Les déclarations des témoins et les marques sur le visage du défunt ne leur ont laissé aucun doute. Aussi, lorsque l’enquête préliminaire s’était soldée par un classement sans suite à l’été 2015, la famille n’avait pas hésité à porter plainte pour obtenir la saisine d’un juge d’instruction. Deux ans après, en avril 2017 donc, première victoire : un des policiers était mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans volonté de la donner ». C’est dans le cadre de cette procédure que la reconstitution des faits a été fixée au mercredi 20 juin. Un acte important pour la famille qui attend depuis longtemps de confronter la version des policiers. « Je vais y aller avec la boule au ventre. C’est bien parce que notre combat avance ...mais en même temps, je tremble à l’idée de voir les policiers qui ont étranglé mon compagnon, de les voir reproduire cette scène, ces gestes qui m’ont arraché le père à mon fils. Amadou n’était pas bien, il était en souffrance, il avait besoin d’aide et au lieu de ça, ils l’ont tué. » Le Défenseur des Droits ne dit pas autre chose dans son rapport. Au-delà de tous les manquements qu’il a constatés, de l’intervention à la mise en oeuvre des gestes de premiers secours, il considère que le « recours ininterrompu à la force, sur une personne visiblement en état de grande vulnérabilité psychologique », a été « contre-productif » et « dangereux ». La famille espère désormais que la justice ira dans le même sens et que des sanctions exemplaires suivront. En mémoire d’Amadou Koumé mais aussi de toutes les autres victimes de violences policières et notamment de celles qui, comme lui, sont décédées après avoir subi une clé d’étranglement ou un plaquage ventral. Des pratiques que l’on sait extrêmement dangereuses mais qui continuent d’être enseignées et utilisées par les policiers. Combien faut-il d’Amadou Koumé pour que cela s’arrête ? « Je me bats pour Amadou, pour ma famille, mais aussi pour que plus personne ne meure dans ces conditions. Pour que cesse l’impunité policière » conclue Jessica Lefevre qui est l’une des membres actives du collectif Urgence Notre Police Assassine. [/QUOTE]
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