Amnesty dénonce les abus contre les petites bonnes au qatar

Selon Amnesty International, les employées de maison immigrées travaillant au Qatar ne seraient assez protégées en cas de travail forcé et de violences physiques et sexuelles.

Les employées de maison immigrées travaillant au Qatar y sont rudement exploitées, dénonce Amnesty International dans un rapport mercredi. L'organisation déplore que les autorités qataries ne protègent pas ces femmes victimes notamment de travail forcé et de violences physiques et sexuelles.
Le Qatar a déjà été critiqué pour les conditions de travail déplorables sur les chantiers des stades de la Coupe du monde de football 2022 controversés).
Violences physiques et sexuelles

Quelque 84'000 migrantes, principalement originaires d'Asie du Sud et du Sud-Est, travaillent comme employées de maison dans cet État du Golfe. Beaucoup se voient imposer des journées de travail interminables, souvent sept jours sur sept. Certaines femmes endurent aussi des violences physiques et sexuelles.
Les employées domestiques sont en plus soumises au système restrictif du parrainage. Il empêche les travailleurs migrants de quitter leur emploi ou le pays sans autorisation de leur employeur.
ats/fb
 
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