Analyse amusante de poutine et de la russie

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Vu sur un autre forum, je cite :

Début de citation
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La russie du Poutine n'a presque ni imposition ni service public comparée à la France, mais les libertés politiques de civiques y sont très limitées (la propagande de l'homosexualité est un délit, comprendre par propagande "insinuer que ce n'est pas un mode de vie déviant").

La politique de Poutine ne se comprend pas dans une dichotomie libérale/socialiste, ni conservatrice/progressiste. Sur le premier axe, elle consiste à piquer de l'argent pour consolider le pouvoir par la corruption, sur le second axe elle consiste à s'agréger l'électorat populaire contre la nouvelle "élite libérale-progressiste-hipster de Moscou".

Maintenant que Poutine s'est a à peu près rétabli l'ordre en Russie (sa mission originelle, remplie en transformant la nébuleuse mafieuse en capitalisme étatisé), il n'a plus d'autre raison d'être que rester au pouvoir parce que c'est de ça qu'il vit, et qu'à l'international il peut continuer à faire vivre son "idée de la Russie" (ce qui est peut-être sa dernière qualité).

Sa base intérieure? Elle est amenée à disparaître, on ne peut pas voler les gens (enfin... heureusement qu'ils ne sont pas imposés comme en France, je doute qu'ils se laisseraient faire) et leur donner du bâton éternellement, quand le sentiment de la nécessité d'un pouvoir fort disparaît.
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Fin de citation

Ça me semble à la fois assez drôle et assez crédible.
 
Cela n'a rien d'une analyse, ça ne repose pas sur des faits concrets.

On est juste dans l'affirmation (très simpliste de surcroît), je ne trouve pas que cette intervention soit digne d'être mise en avant.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Cela n'a rien d'une analyse, ça ne repose pas sur des faits concrets.
Pourtant il fait bien référence à des faits concrets, même s’il les résume sûrement beaucoup : le capitalisme étatisé, l’absence d’une réelle liberté d’expression, la stigmatisation de catégories de gens.

Je n’ai pas non‑plus prétendue que ça fondait une thèse sérieuse, j’ai pensé que c’était à la fois drôle (pas totalement sérieux) et peut‑être juste (un peu de sérieux quand‑même).
 
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