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Actualités marocaines
Anas Sefrioui. Lhomme le plus riche du Maroc (après le roi ?)
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[QUOTE="aya2bxl, post: 4935297, member: 176096"] Une fortune pour le moins imposante, qui sied très mal à “l’homme le plus simple du monde”, comme aime à se présenter Sefrioui. C’est que le roi du logement social se bâtit des palais à ses heures perdues. Aussi, les indiscrets préfèrent retenir le luxe de sa villa jouxtant l’Aquaparc de Casablanca : un terrain de plusieurs hectares sur lequel trône une immense maison aux dimensions hollywoodiennes. Une fois dépassé le dernier virage de la petite route privative qui mène au bâtiment principal, une grande piscine attire le regard, moitié intérieure, moitié extérieure, et mise en valeur par les baies vitrées qui ornent le palais du sieur Sefrioui. A l’intérieur, déco moderne et tableaux de grands peintres marocains qu’il collectionne (lire encadré), le tout dans un faste bon teint. Mais Sefrioui ne s’en cache pas : “J’aime construire de belles résidences : c’est mon métier, c’est aussi le seul plaisir que je m’accorde”. Les dimensions de sa résidence ont fait cependant moins jaser que le faste du mariage de sa fille. En juin 2008, à l’occasion des noces de son aînée, la presse a fait ses choux gras des sommes colossales englouties dans la cérémonie : le traiteur parisien Lenôtre engagé pour l’occasion et la Libanaise Nancy Ajram qui pousse la chansonnette devant une assistance médusée. Sefrioui était loin de se douter que les journalistes rapporteraient le chiffre astronomique de 20 millions de dirhams. “C’est un montant complètement infondé. Je ne comprends pas tout le battage médiatique autour de cette affaire, explique-t-il, attristé. Je suis comme tous les Marocains, j’ai eu envie de faire plaisir à ma fille”. Et d’ajouter : “La venue de Nancy Ajram était le cadeau de mariage d’un de mes associés jordaniens, elle a fait le trajet Beyrouth – Casablanca avec la RAM, comme tout le monde. Pour tout vous dire, je n’avais jamais entendu parler de Nancy Ajram, mais il paraît qu’elle plaît aux hommes”. N’en déplaise à Si Anas, il est devenu un people dont on surveille les faits et gestes. Plus du tout un anonyme comme à ses débuts. Histoire d’une réussite Né à Fès en 1957, Anas Sefrioui est le septième d’une fratrie de neuf enfants. A douze ans, le jeune Anas quitte Fès pour Casablanca où il est encadré par son oncle. “Mon père m’avait laissé le choix d’arrêter les études et de me lancer dans les affaires. Je n’ai pas hésité une seconde, j’ai opté pour les affaires. Mais j’ai continué à suivre des cours pour améliorer mes connaissances en gestion”, se justifie-t-il. Ainsi, le jeune Anas quitte le lycée à 15 ans sans le bac. C’est aussi dans le Tanger des seventies, où il passe quelques années, qu’il affûte ses premières armes. Loin de l’univers trouble d’un Mohamed Choukri ou d’un Paul Bowles, le jeune Anas y fait l’apprentissage d’une vie réglée, sans excès. “Je n’ai jamais bu, ni fumé”, se vante-t-il. Des petites copines quand même ? Sefrioui sourit timidement : “Nous avons tous été jeunes”. En 1974, au moment de la marocanisation de l’industrie, il entre en scène, pour la première fois en son nom propre, mais avec son père comme garant auprès des banques. Il reprend des usines de fabrication de papier et d’emballage à Casablanca, Tanger, Fès et Agadir. A la fin des années 1980, Anas Sefrioui produit 50% des emballages de ciment au Maroc. Il se sent pousser des ailes et veut investir un secteur nouveau pour lui : la promotion immobilière. Il fait son premier gros coup en 1987 en achetant un terrain pour 30 millions de dirhams qu’il revend trois fois plus. “On m’a proposé d’acheter un terrain équivalent à 30% moins cher. J’ai refusé après concertation avec mon père. J’ai bien fait car c’était une magouille pour que j’abandonne la première transaction au profit d’un concurrent”. Si les références au haj décédé en 1997 sont encore nombreuses dans la conversation d’Anas Sefrioui, il n’oublie pas aujourd’hui d’y glisser l’histoire qui bâtit la légende des self made men, insistant sur les détails pour combattre son image d’héritier. Sefrioui a eu un jour une idée lumineuse qui l’a rendu plus riche que son père, du vivant de ce dernier. En l’occurrence, le guichet unique. Le coup du siècle Car c’est là que réside la force de frappe de la marque Addoha : son image clientèle rassurante. Comme Sefrioui se plaît à le rappeler : “Addoha est aujourd’hui aussi connue au Maroc que Coca Cola”. Aux origines de ce succès populaire, le souci d’assistance à la clientèle et l’objectif de faciliter les démarches administratives des futurs propriétaires. C’est ainsi qu’en 2003, Addoha lance le guichet unique. Dans ses locaux, Addoha accueille dès lors agences bancaires, notaires, et même certains services administratifs publics. Mais cette innovation n’est pas le premier coup d’éclat de Sefrioui. Son plus grand coup marketing, c’est sans aucun doute le slogan publicitaire “ch’ra b’tamane l’kra” (l’achat au prix de la location). Sefrioui en aurait eu la révélation alors qu’il se promenait sur l’avenue des Champs Elysées, après avoir aperçu un ouvrage de fiscalité exposé en vitrine d’une librairie. Son titre l’a frappé : Devenez propriétaire au prix du loyer. Il a adapté la formule en darija, profitant de la rime en sus. Dès le lancement de la campagne en 1995, la mayonnaise prend. “Il y avait devant le siège des files d’attente de plus de 300 mètres”, se souvient Sefrioui, toujours heureux de sa trouvaille. Et le succès ne se dément pas. Aujourd’hui, en dépit de la baisse de l’action Addoha en Bourse, le roi de l’immobilier dit se porter très bien. Et égrène les chiffres. Carnet de commandes plein jusqu’en 2010, 22 000 ouvriers sur une soixantaine de chantiers à travers tout le pays, plus de 300 employés pour gérer le volet administratif, 60 ingénieurs et architectes recrutés pour penser et réaliser les nouveaux projets lancés par Sefrioui. L’appétit vient en mangeant Le magnat du logement social vise désormais plus haut. Fini les ternes barres “HLM” qui ceinturent Casablanca, et place à des projets plus haut de gamme. Après l’appartement à 200 000 dirhams, voici venues les villas à 5 millions de dirhams et les projets plus polémiques, notamment celui du zoo de Rabat. Un parc en décomposition et des travaux de rénovation qui n’avancent pas malgré les quelques 480 millions versés par Addoha nuisent à l’image de marque de Sefrioui, qui botte en touche : “Cela fait des années que ce zoo ne marche plus, je n’y suis pour rien”. Pour le moment, le logement social représente encore 70 à 80 % du carnet de commandes d’Addoha, mais à terme Sefrioui ambitionne d’accorder plus de place aux projets haut de gamme, jusqu’à 50% de son activité. Déjà, le siège de Aïn Sebaâ s’est mis au diapason : dans la salle d’attente principale trônent les maquettes des nouveaux projets, alors que l’un des premiers plans de logements sociaux construits par Sefrioui est relégué près de l’entrée de service. L’homme a déjà les yeux rivés vers d’autres sommets, assurément. À l’horizon 2010, il attaquera un très gros marché : le ciment. Sa première cimenterie est en construction à Settat et elle ambitionne d’atteindre 2,5 % de parts de marché dans un secteur dominé par les deux ogres que sont Lafarge et Holcim. Il devrait recroiser le fer avec son rival de toujours, Miloud Chaabi, qui a aussi décidé de s’offrir une cimenterie. Une ambition dévorante se cacherait-elle derrière la modestie affichée d’Anas Sefrioui ? Le roi du logement social a en tout cas soif de reconnaissance. Dans sa salle de réunion préférée, il s’attarde sur la toile commandée par ses soins au peintre Ben Yssef sur le thème de la Marche verte : “Remarquez le drapeau espagnol en berne et, par contraste, l’étendard marocain qui flotte au vent. C’est mon idée”, insiste-t-il. Dans sa bouche, ces mots sonnent comme une victoire. Celle de l’homme qui, profitant de la faillite de Fadesa en Espagne, a pu racheter 50% de Fadesa Maroc, en charge de l’aménagement de la station balnéaire Saïdia, concédée au géant de l’immobilier espagnol dans le cadre du plan Azur. “Fadesa était pour moi un mythe”, confie Sefrioui, qui parle de plus en plus ouvertement de racheter les 50% restants de Fadesa Maroc. De quoi bien digérer le mythe… Source:telquel [/QUOTE]
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