Sécurité : L'objectif est bien évidemment de limiter la marge de manoeuvre des terroristes mais de telles décisions seront clairement perçues comme liberticides et très compliquées à appliquer. Elles illustrent encore une fois la méconnaissance des services du monde numérique.
L'état d'urgence et la lutte contre les réseaux terroristes opérant en France autorisent-ils toutes les mesures. En matière de numérique, un tour de vis a déjà eu lieu avec le blocage administratif de sites Web encore facilité. Mais le gouvernement pourrait aller plus loin et imposer à tous un régime drastique et encore plus liberticide afin d'en finir avec cette notion hautement dangereuse que serait l'anonymat sur la toile.
En effet, selon le Monde, pour combattre ce qui est considéré comme une arme pour les terroristes, le ministère de l'Intérieur voudrait en premier lieu "interdire les connexions Wi-fi libres et partagées" et supprimer les "connexions Wi-fi publiques" dans le cadre de l'état d'urgence qui rappelons-le devrait être prolongé.
Exit donc les hot spots publics des parcs ou des bibliothèques, ceux des cafés qui permettent de se connecter de manière anonyme ou encore les accès de type FreeWi-Fi qui permet aux abonnés d'un opérateur de profiter d'une connexion sans fil d'un autre client (reste que ce type d'accès n'est pas anonymisé).
Méconnaissance
Il s'agirait d'une mesure sans précédent dans un pays comme la France où les réseaux ouverts sont extrêmement nombreux. Servent-ils de support pour les terroristes ? On ne le sait pas mais on peut s'interroger sur l'utilisation à des fins terroristes d'outils intrinsèquement ouverts et peu discrets.
Zdnet.fr
L'état d'urgence et la lutte contre les réseaux terroristes opérant en France autorisent-ils toutes les mesures. En matière de numérique, un tour de vis a déjà eu lieu avec le blocage administratif de sites Web encore facilité. Mais le gouvernement pourrait aller plus loin et imposer à tous un régime drastique et encore plus liberticide afin d'en finir avec cette notion hautement dangereuse que serait l'anonymat sur la toile.
En effet, selon le Monde, pour combattre ce qui est considéré comme une arme pour les terroristes, le ministère de l'Intérieur voudrait en premier lieu "interdire les connexions Wi-fi libres et partagées" et supprimer les "connexions Wi-fi publiques" dans le cadre de l'état d'urgence qui rappelons-le devrait être prolongé.
Exit donc les hot spots publics des parcs ou des bibliothèques, ceux des cafés qui permettent de se connecter de manière anonyme ou encore les accès de type FreeWi-Fi qui permet aux abonnés d'un opérateur de profiter d'une connexion sans fil d'un autre client (reste que ce type d'accès n'est pas anonymisé).
Méconnaissance
Il s'agirait d'une mesure sans précédent dans un pays comme la France où les réseaux ouverts sont extrêmement nombreux. Servent-ils de support pour les terroristes ? On ne le sait pas mais on peut s'interroger sur l'utilisation à des fins terroristes d'outils intrinsèquement ouverts et peu discrets.
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